Après un premier album solo Changing Skin, André Andersen accouche de son deuxième bébé Black on Black.
Comme il fait tout lui même, ou presque, il a écrit et produit l'album dans son studio North point et interprète la pluspart des parties guitare mais également la basse et bien sûr les claviers. Pour le reste, il a fait appel à quelques amis personnels
Ian Perry (chant), René Realand (guitare) et Kaj Laege (batterie) pour donner naissance à neuf titres de Hard Rock made in 80, recouvert d'une couche de prog, le tout mixé avec des influences néo-classique. A noter qu'il y a deux instrumentaux sur cet album, « Arena », le plus intéressant des deux, sur lequel le claviériste se déchaîne comme un beau diable et « Eclipse », construit sur un schéma plus classique, moins énergique et donc beaucoup plus chiant. Sur le plan vocal, rien à redire, l'interprétation de Ian Perry est parfaite, normal ce n'est pas n'importe qui.
Deux titres seulement ont vraiment retenu mon attention. « Coming home », qui ouvre l'album et qui salue au passage un groupe que j'affectionne particulièrement : Pretty Maids et « Life », morceau le plus speed de Black On Black. Pour le reste, je dirai que l'idée musicale de base est bonne.Le cocktail réunissant Hard Rock, Prog et Néo-classique aurait pu faire un mélange détonnant. le problème est que le résultat ici n'explose pas, ça manque de pêche. Avec des rythmiques plus speed, des refrains plus saisissant, on passerait de la voiture familiale à la formule 1. Mais bon, ce n'est pas le cas, on reste sur un mode de conduite pépère, qui nous laisse le sentiment d'un album honnête mais bien loin d'être percutant.
Pazza Pizza (06/10)
Frontiers records / 2002
Track listing (45:54) : 01.Coming home 02. Tell Me Why 03. Arena 04. Desperate Times 05. Life 06. Black on Black 07. Eclipse 08. Sail Away 09. Piece of my Heart