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But We Try It – Dead Light

29012011_-_ButSigné chez Massacre Record avec leurs petits amis de 6 Reasons To Kill, But We Try It est aussi un groupe de métalcore a deux voix, une grolw (mouais..) et une scream.

Mais, autant 6 Reasons To Kill a trébuché et est tombé le nez dans la médiocrité, autant But We Try it s'en sort (un peu) mieux, a tous niveau. Le niveau des musiciens est un cran au dessus. Et ça se remarque dès les premières notes. L'album -le premier du groupe- s'ouvre sur un morceau avec un intro qui propose un beau petit solo de guitare sans chichi ni fioriture, mais qui est de bonne augure.

Si le chant est très typique et un peu monocorde/monotone, mais c'est de bonne guerre, les jeunes allemands de But We Try It n'avait sans doute pas en tête de révolutionner le genre. Et de toute façon, ce n'est pas ce qu'on demande : on veut un album qui soit agréable a écouter, bien foutu, avec de bonnes idées. Un album qui propose quelque chose, un album qui donne envie qu'on le réécoute. Et a ce petit jeu, But We Try It réussi la où d'autres ont lamentablement échoué. Il faut quand même avoir l'honneté aussi de dire qu'ils ont essayé de sortir du schéma habituel sur certains morceaux, notamment « The gift and the curse ».

On retrouve bien sur tout les stéréotypes qui vont avec le style dans la musique, comme pour le chant. Mais ici, les deux guitaristes se complètent a merveille. Jeu en harmonie, petits solis, son bien distincts. Même la basse trouve sa place dans le mix et dans les compos et fait son boulo avec tout les honneurs.
Le batteur ne tombe pas dans le panneau de la double (il y en a d'ailleurs assez peu), propose un jeu qui sort des trucs qu'on peut habituellement entendre dans ce style, avec un jeu plus « classique », plus rock, plus métal. Moins agressif, mais lourd, très lourd. Un très bon point donc pour la batterie.

En ne tombant pas dans le panneau de la violence a tout prix, ni celui de la vitesse, But We Try It a marqué son essai, et l'a transformer. Un album qui, j'en suis sur, fera même plaisir a écouter aux métalleux un peu réticent au métalcore pour son jeu de guitare inventif, son chante qui tente parfois de sortir des sentiers balisés, une batterie qui ne tombe pas dans le panneau.

Correct, sans plus, mais agréable à l'écoute.

Poney (06.5/10)

www.butwetryit.com

http://butwetryit.bandcamp.com

www.facebook.com/butwetryit

Massacre Records / 2011

Tracklist : 01. Bloodritual 02. Cruel World 03. The Gift And The Curse 04. City Of Ghosts 05. Everything Falls Apart 06. Remember Me 07. The Great Disaster 08. Embracing Darkness 09. Dead Lights I: The Rising 10. Dead Lights II: The Path to New Hope

 

C'est un retour à l'époque où l'on pensait que le Trash avait vécu que nous propose Prosthetic Records, à savoir la réédition d'un live mythique qui avait disparu des bacs : Testament au Fillmore, en 1995. Belle réussite pour ce label assez jeune encore, à peine 10 ans, et qui a accroché dans ses filets plus d'un grand nom du genre (Lamb Of God, Gojira, 1349, All That Remains, Ov Hell…).
 
On peut lire un peu partout que la décennie des nineties n'a pas été facile pour Testament, je crois surtout que ça a été difficile pour le Thrash – mis a part Metallica qui a continué à vendre des paquebots entiers d'albums très mauvais-, voir le Metal dans son entièreté qui a bien failli être balayé par le Grunge (style musical qui a vu naitre des groupes d'excellente qualité ceci dit). Alors, quel bonheur d'entendre un groupe comme Testament s'en donner à cœur joie sur scène, et quel bonheur de savoir que ce live mythique est réédité !
 
La set-list fait la part belle aux morceaux les plus violents du groupe, avec une place particulière pour Low, vu que James Murphy – nouvellement arrivé sur Low – était encore membre du groupe durant cette tournée (au contraire de John Tempesta, déjà remplacé par Jon Dette).
Ouvrant sur l'énorme « The Preacher », ce live montre d'entrée de jeu que Testament, bien qu'au creux de la vague, n'est pas venu pour faire joujou sur scène et l'on comprend très vite que les gars au Fillmore ont du en prendre plein la gueule !
Quelle énergie ! « Burnt Offering », « Eerie Inhabitants », « The New Order », bref, ça dépote ! Et quand arrive les trois grands classiques que sont « Into The Pit », « Souls Of Black » et « Practice What You Preach », il est impossible de ne pas monter le volume de l'ampli l'Hi-Fi, quitte à encore entendre les jérémiades de la vieille du dessous demain matin, parce que putain que c'est bon !
 
La mastering lui, est « d'époque ». Puissant, mais on fait mieux aujourd'hui. Il rend parfaitement justice au groupe en gardant intact l'energie dont a fait preuve Testament en ce jour de gloire que fut leur concert au Fillmore, 1995.
A titre personnel, je trouve que « Live In London » sorti en 2005 sonne deux fois mieux, il est plus énergique, j'en préfère même la set-list et les musiciens sur scène (où Louie Clemente et John Tempesta s'offre à tour de rôle la batterie par exemple et surtout Monsieur Alex Skolnick à la lead guitare !). Mais il n'a pas le coté culte, déjà parce que en 2005, le Thrash avait retrouvé ses lettres de noblesses – du moins en partie – et ensuite parce que, The Fillmore, c'est pas n'importe quelle salle. Enfin, parce qu'une réédition de ce Live At The Fillmore était sans doute attendue ou éspérée par beaucoup.
Que ça soit pour l'un ou l'autre, les pochettes sont vraiment moches. On s'en fout un peu, mais comme ça, j'aurais dit un truc négatif.
 
A posséder, sans discussion.
 
Site Officiel :  www.testamentlegions.com
 
Poney (culte /10)
 
 
Prosthetic Records / 2010
 
Tracklist (75: 02) : 1. The Preacher 2. Alone in the Dark 3. Burnt Offerings 4. A Dirge 5. Eerie Inhabitants 6. The New Order 7. Low 8. Urotsukidoji 9. Into the Pit 10. Souls of Black 11. Practice What You Preach 12. Apocalyptic City 13. Hail Mary 14. Dog Faced Gods 15. Return to Serenity 16. The Legacy 17. Trail of Tears 

 

Ha, la vache, le salaud… Qui ? Wikipédia ! Si j'en crois l'empaffé qui a écrit l'article sur le Metalcore, le genre a été pompé, on va dire, sur Fucking Slayer, Metallica, …, popularisé par Corosion Of Conformity (Keenan Pepper ? WTF ?), Cro-Mags… Accuser Metallica d'avoir enfanté tel genre musical, il faut oser.

Heureusement que, comme souvent, la page anglophone est mieux foutue parce que, bordel, Cro-Mags, ça poutre ! The Exploited, pareil (et qu'est qu'ils viennent faire dans cette histoire ? ), Converge, mais ouais ! Qui n'a jamais eu envie de rentrer dans une foule armé d'une batte de baseball et d'une ceinture de C4, prêt à tout faire péter avec un fond sonore composé de Biohazard ou Hatebreed, avec un volume qui couvrirait une armada de F-16 au décollage ? Mais alors, qui a bien pu inventer ce genre musical qui consiste à gueuler dans un micro (jusque là, pas de problème) en alternance avec un putain de chant mievreux, sur fond de paroles introspectivement nulles, le tout sur une musique répétitive et sans aucune recherche de riff ?

Ce Coremuche-à-mèches de mes deux ? Mais putain les jeunes, reveillez-vous, merde ! Y en a ras le cul vous entendre vous plaindre d'une manière telle que même un ados dépressif fraîchement largué par sa meuf gothopouffe trouverait là son maitre (« An Open Letter To Myself », le titre en dit long,… mais pire : « Heartburn », suicide garanti même pour le type le plus heureux du monde) ! Ras les fesses de croire qu'on tient enfin un morceau qui envoie du bois avant de retomber comme un foutu souflé au fromage dès que l'autre couillon au micro ouvre sa bouche (« BTN »).

Mais… tu vas GUEULER OUAIS ? Schématiquement, j'ai toujours l'impression que ce genre de groupe chante un couplet pour expliquer comment il découperait un type, tandis que le refrain exprimerait tout son amour pour les petites fleures des champs. En plus, c'est qu'ils tentent de se prendre pour des pointures, genre « nous aussi on peut jouer du mathcore » (« Stay young Forever » ou « Delete, Rewind »). Hé, gamins, tout le monde ne s'appelle pas The Dillinger Escape Plan hein !

Pourtant, le premier album du groupe, « Nightmare », était un très bon album, même pour les non-fan de truc a mèche comme moi. Mais la, nom de dieu, quelle daube, quelle saloperie… Et dire que les Teenagers vont adorer. Bien joué Century Media. 04/10 ? Ben ouais, parfois, on peut trouver quelques dizaines de secondes sympathique. Et même que le dernier envoi de l'album, « Year in Year Out/Up And Away », est plutôt bon « But u can't possibly be Metal if ur hair is cut like Justin Beeber's… » (réaction, que je partage – sans pour autant rentrer dans un débat capillaire –, d'un internaute sur Blabber…).

 Poney [04/10]

Mypace : http://http://www.myspace.com/architectsuk

Century Media – 2010 

01. Day In Day Out, 02. Learn To Live, 03. Delete, Rewind, 04. BTN, 05. An Open Letter To Myself, 06. The Blues, 07. Red Eyes, 08. Stay Young Forever, 09. Heartburn, 10. Year in Year Out/Up And Away