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Behemoth – Demigod

Behemoth-DemigodBehemoth est de retour et en force ! Visiblement Nergal s’est fait poser un caisson de basse dans sa Xantia Turbo car la production de cet album en a fini avec la « bosse » dans les 40-50Hz pour le plus grand bonheur des systèmes d’écoutes audiophiles. Le résultat ne se fait pas attendre, l’effet « Boombastic » en moins le son de Behemoth perds son coté un peu aquatique et brouillant pour une production plus crénelée et bien plus incisive. Il est clair qu’au niveau du mix général c’est pas encore ça mais c’est nettement plus cohérent que de part le passé.
Nous avons toujours le chant et la batterie outrageusement surmixés mais la nouvelle production générale, moins boombastic, permet aux guitares de rester à la lisière de l’écoute et dans les moments les plus favorables se permet le luxe d’entrelacer les différentes parties guitares… La façon de composer de Behemoth a un peu changé aussi. Je vous rassure cela reste du Behemoth !! Mais on est pas obligé d’entendre le riff de guitare seul en intro avant de le noyer sous un déluge de percussion et de hurlements. Le premier titre commence comme ça d’ailleurs « A la Behemoth », façon de composer qui me faisait penser à la « trame » qui débute systématiquement les morceaux de musique indienne traditionnelle…
Même si l’album est relativement compact ( c’est du Behemoth je vous le rappelle !) La composition a été plus soignée et aérienne pour les guitares et contrepoids le chant se veut plus que pachydermique sur certains passages… Ce que je regrette c’est qu’il manque un fil conducteur, un fil rouge, pour en faire un monstrueux album. L’album est très cohérent, voire trop tellement certains riffs seraient interchangeables entre eux d’un titre à l’autre et les titres qui brisent la monotonie comme « Slaves Shall Serve » sont de véritables bouffées d’oxygène.
Un album supérieur à son prédécesseur de par sa production. Une syntaxe moins téléphonée que de par le passé, un mix plus cohérent et des compos un peu moins conventionnelles… Behemoth touche du bout des doigts l’album parfait, mais pas encore pour cette fois, même si c’est pas loin !

Rash (09/10)

www.behemoth.pl

myspace.com/behemoth

www.facebook.com/behemoth

Regain Records / 2004

Tracklisting (40:41)

01. Sculpting the throne ov Seth 02. Demigod 03. Conquer All 04. The Nephilim Rising 05. Towards Babylon 06. Before Aeons came 07. Mysterium Coniunctionis ( Hermanibus) 08. XUL 09. Slaves Shall Serve 10. The Reign ov Shemsu-Hor

 

bonjovi-thisleftfeelsrightMais pourquoi Metalchroniques m'a laissé faire cette chronique ? Moi qui connais par cœur la discographie d'Edge of Sanity, de Death et de Morbid Angel ? Et qui ne connaît RIEN sur Bon Jovi ? Voici tout ce que je sais sur lui :
Il est genre beau gosse il a un tatouage de Superman et il s'épile le torse. C'est à peu près tout !
Mais alors pourquoi, moi, plutôt qu'un autre chroniqueur ?
 
Parce que je suis un inconditionnel des reprises (je suis toujours déçu par les versions originales comme « Orgasmatron », « Sweet Dreams », « Paranoid » (Type O) et j'ai particulièrement adoré le travail de réécriture de Supuration sur Transfert.
Voilà, que le fan endurci de Bon Jovi passe son chemin puisqu'il n'a pas besoin de cette chronique pour se faire un avis (pour les mails d'insultes voir avec le Hamster).
 
L'album commence avec « Dead or Alive » et de suite, on sent que la production est plutôt intimiste, on sent le travail en home studio (pour ce titre en tout cas), visiblement les guitares saturées qui interviennent, ça et là, sont issues de la version originale du titre et la première intervention est un peu « malheureuse ». Le son du synthé qui accompagne le titre sonne un peu « cheap » mais bon, la compos est plutôt bonne. Ensuite arrive le titre « Livin' On a Prayer » qui avec son ambiance aquatique (grâce à sa reverbe bien sentie) et au choix de son du synthé genre boite musicale, est un titre qui possède un petit coté mystique et hypnotique plutôt inhabituel et franchement sympa. (Plus tard j'apprendrai que cette mélodie est faite par la voix du choriste via un vocodeur, sur la version originale.)
Puis on tombe sur « Bad Medecine » et là on sent tout de suite que l'essoufflement est là. Ce titre ainsi que « You Give Love a Bad Name » et « Everyday » sont à classer dans la catégories sympa mais sans plus et il le reste de l'album est, quand à lui, plutôt mièvre. Un peu dans ce que pourraient faire Phil Collins ou Jean-Jacques Goldman (« Lay Your Hands Of Me »). Par contre, il y a deux perles :
« Bed Of Roses » et « It's My Life ». Rien que ces deux titres justifient l'existence de ce CD. C'est bien simple, c'est quasiment du niveau des titres blockbuster d'Aerosmith. Certes, ces titres ne bénéficient pas d'une telle prod, mais le résultat est là. Ces deux titres sont magnifiques, je pense que Bon Jovi a plus travaillé sur les réorchestrations des titres « Philharmoniques » que sur les titres repris façon country easy listening…
Reste que je ne connais réellement pas les versions originales de « It's My Life » [note de Baptiste : Rash doit définitivement vivre dans une grotte] et « Bed Of Roses », j'ai bien entendu une fois « Bed Of Roses » mais c'était, il y a si longtemps, je croyais que c'était un titre qui accompagnait un film… Robin des Bois… En fait je confondais avec Bryan Adams !!!
 
Bref, c'est pas du tout le but de cette chronique ! Je ne connais pas les versions originales, donc pour lire une chronique type comparatif avant/après allez voir partout ailleurs !
Pour résumer, il y a deux titres qui se distinguent vraiment du lot, trois quatre titres qui s'en tirent bien et le reste est un peu mièvre à mon sens.
Donc, un album INDISPENSABLE pour le die-hard fan, mais qui raisonnablement n'aurais du être qu'un single « Bed Of Roses/It's My Life ».
 
Voilà et pour les mails d'insultes c'est toujours vers le Hamster qu'il faut se tourner (NDH : qui se fera une joie de transmettre au chroniqueur).

Rash

www.bonjovi.com

Island records / 2003

Track listing : 01. Wanted Dead Or Alive 02. Livin' On A Prayer 03. Bad Medicine 04. It's My Life 05. Lay Your Hands On Me 06. Bad Name 07. Bed of Roses 08. Everyday 09. Born To Be My Baby 10. Keep The Faith 11. I'll Be There For You 12. Always 13. The Distance (live)

 

Apostasy – Cell 666

Apostasy-cell666-coverVoici un solide prétendant de la scène Black Melodique ! En effet impossible de na pas penser à Dimmu Borgir quand on écoute cet album. Alors il y a deux façons de prendre la chose :
La positive : Des musiciens de grand talent avec certains morceaux de bravoure qui n'ont rien a envier aux plus grands. Une production très intelligente qui laisse respirer la musique et qui se plie aux différentes ambiances des morceaux. Une richesse dans les arrangements qui laisse deviner des heures de travail..
La négative : Comment expliquer qu'avec autant de talent et de finesse d'execution ils ne soient pas capables de sortir de leurs influences ? Quel est la démarche artistique qui consiste a faire du Dimmu mieux que Dimmu ?

Personellement je trouve l'album particulièrement agréable a écouter ( Normal c'est du Dimmu période Spiritual Black Dimension) mais la priorité pour ce groupe sera de se démarquer au possible de leur grands frères Norvegiens au risque de devenir ce que Norther est a Children of Bodom.
En tout cas le talent est là manque plus que l'inspiration.

Rash (07/10)

www.facebook.com/apostasysweden

 

 

Black mark – Adipocere / 2004

Track listing (41:25) 01. Crowned In Thorns 02. Infernal Majesty 03. Cell 666 04. I Con 05. 7th Throne 06. Beneath The Lies of Prophecy 07. Reign of Chaos 08. Beauty of Death 09. Metempsychosis