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Eindhoven Metal Meeting 2014

Son : pourrave dans la petite salle, vraiment bien dans la grande.
Lumières : trop sombres dans la petite salle, bonnes dans la grande.
Affluence : sold out.
Ambiance : excellente !
Moment(s) fort(s) : Unleashed, Morbid Angel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une nouvelle fois, une partie de l’équipe de votre zine favori avait décidé de se rendre en terres bataves pour assister au Eindhoven Metal Meeting. Retour sur cette édition 2014.

Ayant pris le parti de ne faire qu’un seul jour (le samedi en l’occurrence), c’est très tôt que nous arrivons sur place pour rejoindre nos amis à l’hôtel pour prendre l’apéro tous ensemble. Après un apéro qui aura duré un poil longtemps, direction la salle pour chopper les bracelets (ah ben non, juste un cachet en fait… un peu léger je trouve pour une telle orga), et faire un petit tour de merch. Rien de bien spécial à se mettre sous la dent et déjà retour hôtel pour voir comment va notre patate national. En effet, suite à un sandwich qui ne devait pas être aussi frais que ça, Mister Patate passera la journée dans son lit (ou aux chiottes, c’est selon).

Tout va plutôt bien pour lui vu les circonstances, retour donc à la salle pour enfin voir le premier concert de la journée : direction la petite salle pour voir Bölzer. Impossible de rentrer dans la petite salle pour voir correctement le set mais au vu de ce qui a pu être aperçu et entendu, on a pas raté énormément. On décide donc de boire un coup avant d’aller voir Aborted. Et là, même si j’adore Aborted et que la set list était très bonne, la sauce ne prit pas vraiment : le public resta un peu statique, comme s’il était là par hasard, pas vraiment certain de savoir ce qu’il devait faire. Sven et sa bande auront beau se dépenser sans compter, rien ne fit. Dommage.

Après un nouvel aller-retour pour vérifier si Patate allait bien et lui laisser un peu de musique en fond sonore (d’ailleurs, voici son report du fest : “Alors, Bubu était plutôt bien en voix, une setlist à l’ancienne, pas de nouveaux morceaux merdiques. Par contre, vers 22h30, quand il m’a refait Subject To une quatrième fois, je lui ai dit ta gueule et j’ai débranché l’iPod »), direction la petite salle pour enfin voir Blasphemy. Corpsepaint, clous énormissimes, joie de vivre, bref, on navigue dans le black pur et dur (et je dis pas ça pour le guitariste qui est noir). Malheureusement, un style trop vite linéaire et un son ultra mauvais (on n’entend quasiment que la batterie) m’ont vite fait quitter la salle pour aller voir ce qui se passait à l’étage dans la grande salle. Je suis arrivé juste pour voir la fin d’Ensiferum et me rappeler pourquoi je n’aime pas ce groupe. Même le guitariste allait l’air de s’emmerder en tapant ses soli. Bizarre quand tu joues la musique que tu as écrite toi-même.

Heureusement, les Suédois d’Unleashed ont eu la bonne idée de livrer ze set of ze day. Des compos death groovy, une bonne dose de joie affichée d’être sur scène, une bonne communi(cati)on avec le public et bam, contrat rempli et public heureux. C’est même un des meilleurs sets d’Unleashed que j’ai pu voir. Mais bien vite, le groupe tant attendu du fest allait monter sur scène. Morbid est venu, a joué et a assuré. Malgré tout ce qu’on a pu dire sur eux après leur dernier opus, il faut reconnaitre que sur scène, en privilégiant un ancien album (Covenant dans ce cas-ci), le groupe fait toujours mouche. Toute la salle scanda les titres, headbangua, mit un joli bordel pour fêter ce set anniversaire. Morbid Angel n’est pas encore mort comme on a pu le dire et leur set en fut une superbe preuve.

La fatigue commençant à se faire sentir de plus en plus, nous avons fait l’impasse sur les derniers groupes pour rentrer tranquillement à l’hôtel et retrouver notre patate national qui dormait encore. Un court festival pour nous (encore plus pour notre Patate) mais un festival rempli de déconnades, de fous-rires, de bons sets, de quelques déceptions aussi mais qui ne nous empêcheront sans doute pas de revenir lors des prochaines éditions. See you soon Eindhoven Metal Meeting !

Supercastor

Megaherz – Zombieland

Les zombies semblent décidément avoir le vent en poupe pour le moment : les images de forteresse idéale en cas d’apocalypse zombie se multiplient sur 9gag ou certains groupes de métal dédient leurs opus à ces morts-vivants assoiffés de cervelle tels Warmblood et son God of Zombies ou encore Megaherz et son Zombieland qui nous occupe aujourd’hui.

Si dès les premières notes, vous pensez à des groupes tels Rammstein ou encore Oomph !, rassurez-vous, ce n’est pas parce que Megaherz est allemand aussi et que vous risquez le godwin en deux phrases, c’est surtout car musicalement, ils jouent dans la même cours de récré que les deux autres groupes cités : une musique très marquée rock, plus accessible à tout un chacun qu’un underground brutal death technique, des sonorités très industrielles grâce à des samples ou des sonorités électro, des compos relativement simples (vous n’entendrez pas ici des mélodies alambiquées ou de changements de rythme incessants) mais bien éxécutées, voilà quelques-uns des éléments qui caractérisent la musique de Megaherz. Malheureusement, là où un Rammstein ou un Oomph ! assure une certaine constance dans la « violence » et la cohérence de leurs opus, Megaherz propose des compos inégales : tantôt couillues et vous donnant uniquement envie de marteler en rythme votre cuisse avec votre poing tel Till Lindemann, certaines compos sont carrément des « balades » dont le constrate avec les brulots couillus est tel qu’au final, je me demande vraiment si ces « balades » sont indispensables. Surtout qu'elles sont finalement plutôt ennuyantes tant les autres compos donnent envie de suivre en headbanguant.

Un album en demi-teinte donc car il propose des compos à deux vitesses manquant de cohérence mais un album qui vous fera cependant passer un bon petit moment si vous cherchez un truc easy-listening ou si vous êtes teuton-phile convaincu.

(6,5/10) Supercastor

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Napalm records / 2014

Tracklist : 1. Zombieland 2. Roter Mond 3. Himmelsstürmer 4. Unter Strom 5. Fanatisch 6. Wir könnten Götter sein 7. Schwarzer Engel 8. Für Immer 9. Lieblingsfeind 10. Gegen den Wind 11. Frei 12. Hurra wir leben noch

 

Warmblood – God Of Zombies

La scène metal italienne a décidément le vent en poupe avec nombre de groupes qui commencent doucement à s’exporter hors de leur pays. Certains sont déjà arrivés à se faire un nom tel Fleshgod Apocalypse ou Hour Of Penance dans une moindre mesure et d’autres commencent seulement comme Warmblood qui sort ici son troisième opus.

Passons outre l’intro tirée en longueur et qui n’amène pas grand-chose à l’album qui joue sur des ambiances assez différentes et concentrons-nous sur les différents brûlots qui compose cet album. Si vous recherchez les compos alambiquées, vous serez déçus : Warmblood nous vomit son metal à grande vitesse dans les esgourdes. Les passages mid-tempo et les soli qui vont avec amène un peu de répit mais bien vite, les italiens repartent à l’assaut et nous assène un death metal couillu, avec les bons breaks typés « live » (Contagium Escalation fera à coup sûr très mal en live). Mais que ceux que le death pur souche rebute soient rassurés : les italiens ont la bonne idée d’ajouter une grosse dose de mélodie à leurs compos pour aérer et varier leur musique. Mais ce qui frappe surtout à l’écoute de cet opus, c’est le groove que le combo parvient à amener, même sans bassiste. En effet, depuis le départ de leur bassiste en 2006, le trio italien ne l’a jamais fait remplacé. Comme quoi, une basse n’est parfois pas nécessaire quand on a un bon deuxième guitariste. Au niveau des thèmes abordés, pas grand-chose de neuf à se mettre sous la dent, le groupe ressort les thèmes habituels du genre et nous livre un manuel complet sur les zombies, la religion ou encore la mort. Seule nouveauté peut-être, le tout est fait en s’inspirant du cinéaste Lucio Fulci, spécialiste du film d’horreur italien.

Mis à part une intro discutable (au même titre que l’instrumentale de fin), Warmblood nous livre un bon album de death, qui, même s’il n’est certes pas très original et qu’il ne dévie pas des codes habituels du death metal, a au moins le mérite d’être bien fait et de mériter que l’on prête une oreille attentive à ce groupe.

(7/10) Supercastor

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The Spew Records / 2014

Tracklist : 1.  Intro (Zombie Genesi) 2. Post Mortem Transfiguration 3. Contagium Escalation 4. Eucharist Dead Flesh 5. Unfaithful Celebrant 6. God of Zombies 7. Replaced by Death 8. Culmination of Final Transformation 9. Zombinferno 10. Ite Missa Est