Certes, la voix (coassement ?) c'est une chose et la musique en est une autre… alors venons-y ! Plate, chiante et sans inspiration aucune, voilà comment résumer la chose, vous mettez ça dans un ascenceur et le moidre bipède neurasthénique sera pris d'une rage folle et ce ne sera pas à cause de la claustrophobie bordel ! Ceci dit, les Finlandais ont failli nous berner en nous collant un morceau au refrain quasi-tubesque et putassier en guise de premier véritable titre après une intro prometteuse : " There is so Much that I regreeeeeeettttttt, There is so much that I would changeeeeeeeeee ".
Et si le seul morceau valable de cet album reste dans la tête dès la première écoute malgré la voix toujours si pénible du coasseur Mika, ça ne suffit pas à sauver l'album. En plus rien ne m'énerve plus qu' un titre qui s'accroche à mes oreilles comme une moule pas fraiche à l'agonie…. Dès la troisième plage, Pieces, Shamrain plonge profondément l'auditeur dans les tréfonds abyssaux de l'ennui et de la mélancolie dégoulinante d'exagération et de gémissements à vous rendre irritable un bonze ! Quoique le bonze il serait capable de s'immoler par le feu… Non, la biographie ne trompera personne, cet album n'a rien à voir avec le dernier Anathema ni aucun autre album de la discographie des gus de Liverpool (il ont déjà subi cette calamité qu"était les beatles faut pas exagérer non plus !), il a juste à voir avec la lunette de mes WC et, accessoirement, des musiciens en manque d'inspiration totale et très probablement financièrement nécessiteux. Même pas de quoi faire mouiller la moindre dinde pré-puberte de base en manque de cette caricature de Ville Valo. Bref, le dernier titre résume parfaitement l'album : dispensable (t'as vu hamster, pas de grossiereté à propos de cette merde, tu vois que je peux le faire bordel). On vit vraiment une époque pourrie, et jusqu'à la moelle.