Penumbra revient de loin, et s'il crée l'événement aujourd'hui c'est bien grâce à la détermination du groupe… Fondé en 1996, Penumbra est lancé en quelques mois dans l'arène, un premier album prometteur "Emanate" -introuvable aujourd'hui- sorti en 1999, quelques concerts, et puis l'année noire, la galère… L'année 2000 qui voit le groupe rompre son contrat avec Serenade records.
Penumbra se ressaisit, enregistre une démo pour démarcher les labels, le line up change… Et le groupe signe chez Season of Myst. Et nous voilà en présence de "the Last bewitchment"…
Autant je n'avais pas été emballé par la prestation live à Paris, sur album c'est une autre histoire !
Une oreille distraite pourrait comparer le groupe à Therion, mais ce serait un peu réducteur, Penumbra distille dans cet album des compositions si variées que les influences sont vastes… Que l'on ne se méprenne pas, il ne s'agit pas de clonage, de pillage de la discothèque metal gothique idéale…
On peut penser à Theater of tragedy (période aegis), à Therion pour la touche lyrique, ou a Nightwish… l'ensemble de l'album a une tonalité qui m'a plutôt fait penser à "Decypher" d'After forever. Le son est tout à fait à la hauteur, le travail de Terje Renes (Sin of thy Beloved) au mixage n'y est sans doute pas étranger. Bien sûr les réfractaires à la formule "beauty and the beast" vont grincer des dents, il y a un soupçon de vocalises black… d'ailleurs toutes les possiblités sont explorées par le groupe, chant clair masculin, black, chant lyrique féminin…
Riffs de guitares accrocheurs, petites incursions black, moments plus planants au piano, le côté théatral, en fait rien ne manque… Et puis il y a cette impression à l'écoute qu'on a affaire à quelque chose de particulier… et que cela ne va pas s'arrêter à cet album… Penumbra entre dans la cour des grands et le fait avec classe, un des albums marquants de l'année, sans aucun doute !

Web Hamster (08/10)

Season of Mist / 2002 Track listing (45:16)
1. Neutral 2. Priestess of My dreams 3. The last Bewitchment 4. Moaning on Earth 5.- Insurrection 6.Testament 7. The Young TMartyr 8. A torrent of Tears 9. Pie Jesu.

3ème album du groupe Suisse que j'ai découvert pour la première fois , sur scène en Février 2001, au Z7, en première partie de Pretty Maids et qui m'avait plutôt laissé une bonne impression (j'ai pourtant pas souvenir d'avoir abusé de ce bon vieux Jack avant le show) . C'est donc avec un certain enthousiasme que je me lance dans l'écoute de l'album.
Très vite, hélas, je redescends sur terre et réalise que mes espoirs concernant le groupe ne sont pas à la hauteur de mes impressions passées. Virtual Empire est un album de Heavy Rock inutile avec en plus un son de très moyenne qualité. Hormis 3,4 titres qui sortent du lot tels : "Virtual Empire et Dance With The Devil par exemple qui sont un peu plus rythmés, un peu plus accrocheurs que les autres, le reste de l'album est mortellement ennuyeux. L'interprétation au chant qui n'est franchement pas terrible sur les titres les plus lents mais qui passe relativement bien sur les titres les plus boostés, nous laisse à penser que les compositions ne sont peut-être pas adaptées aux performances vocales du chanteur. Bref, inutile de s'étendre Virtual Empire est un album dont on se passe aisément.
 
Pazzapizza. (03/10)

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Nuclear Blast / 2002

Track listing (52:54) 01. 3nd Dimension 02. Hands of God 03. Savage Mind 04. Am I Free 05. Virtual Empire 06. Night and Day 07. Dance With The Devil 08. When The Night Is Over 09. Blind Side 10. Talk In Circles 11. Look In My Eyes 12. Private Visitor 13. Find Your Ground

Avec constance, 69 Eyes nous livre un rock gothique dénué de surprises. Paris Kills est dans la lignée de Blessed Be… L'ambiance sombre et mélancolique, est au rendez-vous. « Crashing High » démarre l'album en trombe, mélodique et très accrocheur, ça commence bien donc. Suit « Dance d'amour » (sorti en single en décembre 2001), une ballade dont les paroles en français ne devraient pas suffire à l'inclure dans le quota des chansons francophones (jugez du peu : « mon amour, a toi toujours, ma chérie », voilà, on reprend en anglais…). Heureusement qu'il y a le solo de guitare pour sauver la mise, et les arrangements des choeurs (féminins). 

D'accord Jyrki, tu aimes Paris, mais il serait bon d'éviter le ridicule quand même… « Betty Blue », rock gothique mélodique, mélancolique à souhait… « Grey », une intro de synthé avec un petit air de Depeche Mode, pour le chant ça s'oriente du côté de Nick Cave, mid tempo avec une guitare rythmique puissante alternée avec une guitare au son clair…  « Radical », très intimiste, qui surprend l'auditeur qui s'endort, avec l'apparition d'une guitare rythmique puissante… « Don't Turn Your Back on Fear » au son de clavier vous l'aurez reconnu, 69 Eyes se la joue Type O Negative, les amateurs apprécieront… tout y est, pas seulement les lignes vocales, même les lyrics sont dignes de Peter Steele, et la musique !!!!

« Stigmata » fleure bon le rock gothique de la fin des années 80's. « Forever More », un morceau goth 'n' roll classique… « Still Waters Run Deep », là encore du rock, bien exécuté, la trame est simple : choeurs éthérés, guitares rythmiques, un batteur bucheron, un break et on enfile la dernière minute de chanson… Il est agaçant de constater que « Forever More » et « Still Waters » – qui se suivent- ont exactement la même structure et risquent de provoquer l'ennui plus qu'autre chose… Elles se laissent écouter mais ne sont pas transcendantes pour autant. « Dawn's Highway » pour conclure, mélange de rock puissant et de sombre mélancolie. Le tout avec un son excellent. Pour les amateurs de gothique rock, indulgents et nostalgiques… seulement…

Web Hamster (07/10)

http://www.69eyes.com/

Gaga Goodies, Poko Rekords / 2002

Track listing (42:05) : 1. Crashing High 2. Dance d'amour 3. Betty Blue 4. Grey 5. Radical 6. Don't Turn Your Back on Fear 7. Stigmata 8. Forever More 9. Still Waters Run Deep 10. Dawns Highway