Vader – Krisiun – Dying Fetus
Monstrosity – Houwitser – Decapitated
Intervalle Bizarre – Prejudice
Taux de remplissage : plus de 650 personnes
Son : bon à très bon
Lights : corrects
Ambiance : chaude.
Météo : fournaise, slams nombreux
Photos : Vader – Krisiun – Dying Fetus – Monstrosity – Houwitser – Decapitated – Intervalle Bizarre – Prejudice.
le premier concert important de la rentrée s'est déroulé à un horaire inhabituel à la Locomotive, ouverture des portes à 15 h 00, on va pouvoir assister à un concert en ayant l'assurance de pouvoir rentrer en empruntant les transports en commun ! Quelques nouveautés à la Loco, une passerelle supplémentaire agrémente le côté droit de la salle, et la scène à été avancée d'un bon mètre.
C'est un véritable festival de Death métal auquel on va assister, pas moins de 8 groupes vont se succéder sur scène (le tout pour 17 Euros en prévente !), les métalleux ne s'y sont pas trompés et sont venus nombreux.
15 h 25 : Prejudice entre en scène et va livrer un death carré, assez technique, et exécute des compos très efficaces, ce qui lui vaut un bon accueil des déjà nombreux métalleux présents. Une demie heure de set et les belges doivent laisser la place.
16 h 10 : C'est au tour d'Intervalle Bizarre d'arpenter la scène ; les tchèques vont vainement tenter de convaincre le public avec un death bourrin, sans finesse, et un frontman au regard illuminé qui sautille sur la scène entre quelques slammers.
17 h 00 : la température et le ton montent : l'entrée des polonais de Decapitated provoque les premières réactions enthousiastes dans la salle… au menu, un death brutal sans concession, les slammers s'en donnent à coeur joie… Le groupe bénéficie d'un son plus fort (mention spéciale au batteur), pas original mais une bonne démonstration de death brutal tout en puissance.C'est le moment de faire une pause au bar et de tenter de rafraichir le gosier, parce que la Loco pleine comme un oeuf c'est rapidement étouffant… Làs ! Les bières ne seront que tièdes…
17 h 45 : Houwitser , du Death/grind hollandais, musicalement pénible et ennuyeux, il y aura tout de même du spectacle sur scène, pas forcément du meilleur goût… Le chanteur (oui, d'accord rédac chef, vocaliste) porte une cagoule (aurait-il honte de sa prestation ?), et à l'instar du reste du groupe un uniforme, bon vous z'avez compris c'est la guerre. Entracte avec une charmante créature qui viendra mimer une fellation au vocaliste, elle devra quitter la scène rapidement (le batteur -jaloux ?- n'avait pas l'air de lui souhaiter la bienvenue). Enfin, le chanteur (oups, vocaliste) s'aspergera de bière tout en gardant sa cagoule. Et la musique me direz vous ? Aucun souvenir… désolé.
18 h 40 : Fin de la récréation, Monstrosity débarque sur scène, et va s'avérer assez décevant. Tony le guitariste ne cesse ne prendre des poses, au rayon concours de grimaces le batteur tire la langue aux photographes, et la musique en prend un coup… Un peu de modestie me semble t-il ne ferait pas de mal au groupe qui ferait mieux de se concentrer sur ses compos que sur des poses à la limite du ridicule… Le groupe est passé à côté de son set, malgré de bonnes conditions (son, lights, et public tout acquis). Cela dit, le groupe va recevoir un bon accueil des métalleux.
19 h 40 : On monte d'un cran, aussi bien sur le plan sonique que sur la qualité des prestations, Dying Fetus va réaliser un set écrasant, et ce malgré l'absence du deuxième guitariste (qui ne rejoindra le groupe qu'en décembre). La Loco s'apparente à une véritable fournaise, et le groupe en rajoute dans la tuerie ultime, avec son death agrémenté de passages plutôt hardcore (on notera un look plus proche du New york hardcore que des garages de Floride, je sais, la mode vous vous en foutez !). En bref, show brutal, et accueil enthousiaste…
20 h 35 : Le trio brésilien –Krisiun – va achever de chauffer la salle, avec un set imparable, on a affaire a un groupe de scène ultra efficace qui va recevoir un super accueil des métalleux qui sont compactés devant la scène… Seul moment dispensable, le solo du batteur, heureusement assez court qui a coupé le set.
21 h 30 : Le public s'impatiente et attends Vader qui prend son temps… Encore 10 minutes et le groupe surgit sur scène. Une petite heure de show -semblable à l'excellent concert donné par le groupe au summer breeze festival, et Vader s'impose avec aisance… Le concert est coupé en trois parties qui démarrent avec une intro aux claviers (enfin une séquence pour être plus précis). Le son est bon et les lignts restents corrects. L'album Revelations est passé au crible, parmi les meilleurs moments, il y a bien sur "Epitaph" (quand Peter hurle "kill'em all", arf c'est terrible), "the Nomad", "when darkness calls", "wolftribe", un titre du premier album, "Silent empire" (LP "De profondis" 1995). Peter remercie chaleureusement le public (qui donne quelques signes de fatigue…). En final "Revelation of black moses" conclu le set et ce mini festival…
Vu l'accueil triomphal des métalleux fait à Vader, pas étonnant que le groupe revienne donner en février 2003 8 concerts en France (dont le 15/02 à Paris au Club Dunois).