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Hamster Forever
Nov
10
Attention, voilà du metal melodique heavy et progressif de très haute qualité ! Après Ritual qui avait reçu en 2001 un bon accueil des critiques, Witch Dance confirme avec classe l'énorme talent de ce groupe suédois. Une intro grandiloquente aux claviers afin de se mette en condition… Et Witch dance démarre, fort, très fort, mélange de heavy et de progressif grandiloquent, au risque de me répéter cet album est énorme ! Exécution de main de maître de la part de Magnus Karlsson à la guitare, les solos sont incisifs (et ne sont pas sans rappeler un autre guitariste suédois, un certain Yngwie, ou John Petrucci…).
Le travail de ce musicien est impressionnant et ce d'autant qu'il s'est également occupé des claviers et de la production ! Côté vocalises, Richard Bengtsson pousse ses cordes vocales sans sombrer dans l'excès (par exemple au hasard, James Labrie qui lui, est à la limite de l'insupportable…), et dans « Messenger » rappelle David Coverdale. La section rythmique, Dick Löwgren (basse) et Jaime Salazar (batterie) cogne sans merci… D'ailleurs sur Bring out the Brave, ça démarre sévèrement.
Mais Last Tribe est bien trop subtil pour s'adonner à la boucherie pure et simple. Le travail des choeurs est fait avec finesse… Pas de temps mort, de morceau faiblard histoire de remplir le CD, l'album est impressionnant de cohérence et de maîtrise du début à la fin. Amateurs de heavy, de metal progressif, il vous faut cet album, absolument !!!
The last Web Hamster (09/10)
XIII Bis – Now and then – Frontiers records / 2002
Track listing (57:14) : 1. The Gathering (Intro) 2. Witch Dance 3. Messenger 4. Bring Out The Brave 5. Wash Your Sins Away 6. Behind Your Eyes 7. Wake Up The World 8. Man Of Peace 9.The Eternal Curse 10. Agadir (Instrumental) 11. Dreamer
Premier album pour cette formation originaire de Dijon. Il est dommage de constater dès le début de l'album un son comportant un défaut persistant sur tout l'album : une batterie trop forte et surtout la grosse caisse qui sort carrément du mixage. Sur Dry Well, la grosse caisse sature sur le début et bouffe tout le son ! Pour le reste les guitares sont massives, les voix sont bien produites et on entend parfaitement le bassiste, malgré un son d'ensemble un poil brouillon (essentiellement dû à la grosse caisse).
Quant à la musique, on a faire à du vraiment bon. Breakpoint évolue dans une veine heavy pêchue, avec des réminiscences power, mais l'influence principale du groupe semble être le Megadeth de la première époque (jusqu'à Rust in Peace). Les compositions sont très soignées et les deux guitaristes sont de sacrés riffeurs et des solistes tout à fait au point (même si malheureusement les solis sont souvent sous-mixés). Il y'a une quantité imposante de bons riffs sur cette album qui s'appuient sur une rythmique privilégiant un mid-tempo solide mais évolutif (par exemple sur le groovy Ever-new). Pierrot, chanteur de la formation, possède une fort belle voix, le genre heavy mais un peu râpeuse comme par exemple le chanteur de Stygma IV ou bien Hansi Kürsch de Blind Guardian mais sans le côté lyrique.
Un bon point aussi pour Tom le bassiste qui n'est pas là que pour faire de la figuration. Breakpoint nous propose là un premier album avec onze bonnes compos dont certaines vraiment très bonnes (Latest avec ses très bons riffs) et la haute tenue de l'ensemble nous fait aisément oublier le petit manque d'originalité de ce None to sell. Tous les morceaux de ce disque sont taillés pour la scène et c'est certainement un domaine dans lequel le quintet doit exceller au regard du nombre de premières parties qu'ils ont joués (Watcha, Oversoul, Artsonic, Tripod …)
Vik (07/10)
SL Music / 2002
Track listing (47:03)
01.Real lapse 02.One behalf 03. Itching 04.Successful collapse 05.Latest 06.Dry well 07.Non sequitur 08.Ever-new 09.None to sell 10.The odd one out 11.Not granted
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Hamster Forever
Nov
7
Les polonais de Behemoth poursuivent le tournant musical amorcé avec Thelema 6 de façon plus nette, exit le Black Metal assené pendant une décennie et une tripotée d'albums, place désormais à un Death brutal très influencé par Morbid Angel (ce que revendique et assume le groupe).
L'artwork est à la hauteur du contenu de l'album : bestial, brutal, sans concession. Un soin particulier à été apporté à la production, énorme et qui à elle seule montre à quel point le trio infernal à progressé. Autre évolution que l'on sentait venir avec Thelema 6, le groupe sait ralentir le tempo (notamment sur le titre "As Above So Below"), mais n'oublie pas pour autant ses racines black (les furieuses accélerations sur le titre "Blackest Ov The Black ou sur "Harlot Ov The Saints")… Behemoth prend aussi le temps mettre en place une ambiance sombre à souhait, et s'essaie à des expérimentations surprenantes ("Heiko 718", "Typhonian soul Zodiack"). Amateurs de death brutal, de chant infernal et de grosses guitares qui collent aux murs, agrémentés de breaks qui tuent, cet album est fait pour vous…
Hamster (08/10)
www.behemoth.pl
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Avant garde music – M10 / 2002
Track listing (44:14) 01. Horns Ov Baphomet 02. Modern Iconoclasts 03. Here And Beyond 04. As Above So Below 05. Blackest Ov The Black 06. Hekau 718 07. Harlot ov the saints 08. No Sympathy For Fools 09. Zos Kia Cultus 10. Fornicatus Benefictus 11. Typhonian Soul Zodiack 12. Heru Ra Ha: Let There Be Might