Author:
Hamster Forever
Nov
6
Une belle leçon dark, voilà ce que nous inflige Lacrimas Profondere. Dès la couverture (réalisée par Travis Smith – Opeth, Anathema, Katatonia etc…), on est avertis, une bouteille et des cachets… Toujours pas de happy music au menu, mais pas de retour non plus au death-doom-gothique qui avait fait connaitre le groupe en 1995. Lacrimas confirme le virage pris avec burning : a wish (2001), et s'oriente, à l'instar d'un Tiamat, -mais de manière plus convaincante- dans un style rock gothique, c'est ce que laisse entendre le début de l'album, ou "for bad times" sonne de façon très basique.
Le chant est plus doux, les guitares sont accrocheuses, l'ambiance reste très noire, et triste, limite glauque. L'album a une tonalité parfois proche des Pink Floyd (l'instrumental "and her engima") et Lacrimas Profondere semble également suivre la voie tracée il y a quelques temps par Anathema, ce qu'il fait sans complexe et sans se fourvoyer. Evidemment on trouvera toujours quelqu'un pour se demander pourquoi Lacrimas ne se singularise pas plus, ou des fans qui préféraient le bon vieux temps du doom qui tâche, mais on peut aussi -et surtout- se contenter d'écouter un bon album mélancolique, qui illustre bien l'hiver qui s'installe de nos jours, non ?
Web hamster (08/10)
www.lacrimas.com/
Napalm Records – M10 / 2002
Track listing (46:04) 1. for bad times 2. under your… 3. last 4. i did it for you 5. sear me pale sun 6. the nothing-ship 7. liquid 8. adorertwo 9. and her enigma 10. fornever
Author:
Hamster Forever
Nov
2
Autant le dire tout de suite cet album est excellent du début à la fin : vraiment très fort ce que le groupe a réalisé : et puis quelle pochette ! Arf tu meurs (le web hamster ne s'en est toujours pas remis… Ndh : ben non désolé, mais elle est moche la pochette !). Production en béton en totale harmonie avec le style et les compos proposées, vraiment une bonne mise en valeur et avec la puissance en plus. Sacha et Miro les bien connus n'ont cette fois pas copié le son Rhapsody. Cela fait une grosse différence par rapport au son donné à d'autres groupes dans le passé…ou encore de l'album de l'album de Luca Turilli himself !! Kamelot continue à varier les plaisirs et aborde franchement le heavy classique à en tendance symphonique/lyrique.
Les interludes sont de toute beauté, et lient parfaitement les morceaux pour donner un maximum de plaisir à l'auditeur. Bien différent de Karma, le précédent album du groupe, les amateurs de féeries orientales se contenteront là d'un titre uniquement (mais quel morceau !! « The Edgde of Paradise ») lié à cette atmosphère. La richesse des compos prend de plus en plus d'ampleur, les ambiances sont très franchement variées (du pur heavy à des morceaux très différents par exemple jazzy sur « On the Coldest Winter Night ») et le groupe ose dans sa création, prend des risques important (l'utilisation de l'accordéon, tout de même c'est pas donné à tout le monde) mais sans faire de l'épate, du tape à l'œil.
Pas du tout, ça tient parfaitement la route, les nouveaux éléments s'intègrent parfaitement dans la musique proposée. Si la force du heavy est présente, l'émotion y est aussi avec la power ballade très réussie « Wander » et également sur « Helena Theme » dont je ne peux faire une description et que je vous laisse le soin de découvrir : Khan au chant survole les débats avec majesté, fluidité, en exposant avec exactitude la sensibilité et les sentiments du concept. Un album à écouter, encore, encore et encore.
Papy (09/10)
www.kamelot.com/
Noise – Sanctuary/ 2002
Track listing (52:12) : 1. prologue 2. Center of the Universe 3. farewell 4. Interlude Opiate soul 5. The Edge of paradise 6. Wander 7. interlude Omen 8. descent of the archangel 9. Interlude at the Banquet 10. a feast frot he vain 11. On the cold winter night 12. Lost and damned 13. Helenas Theme 14. Interlude Dawn 15. The mourning After 16. III Ways to Epica
Author:
Hamster Forever
Nov
1
Les norvégiens de Madder Mortem avaient promis un nouvel album plus lourd et sombre, ils ont tenu promesse au delà de toutes nos désespérances. Enregistré en trois semaines dans les studios Underground en Suède, ou le groupe avait enregistré l'album All flesh is Grass, Deadlands se distingue sans peine du précédent. Certes on retrouve la griffe du groupe, le chant unique d'Agnete, la production dépouillée, les guitares saturées au son basique, mais il y a un plus, signe de maturité des norvégiens. Le point fort de Deadlands c'est sans nul doute l'ambiance atmosphérique très réussie, qui allége -un peu- le ton désespéré de ce concept album… A cet égard la pièce maîtresse de l'album pourrait bien être Silverspine dont les 8 minutes montrent l'étendue des progrès accomplis par le groupe.
Enfin, attention, il ne s'agit pas un concept album comme les autres, là encore Madder Mortem se démarque ! Le concept sur lequel repose toutes les chansons c'est de partir d'un même point dans chaque compo : décrire ni plus ni moins la dure réalité de la vie telle qu'elle est, quand tout ce qui ce pouvait égayer l'existence a disparu, et comment on peut y faire face… réjouissant n'est il pas ? Et encore, vous n'avez pas vu l'artwork, sombre à souhait, une invitation à la défenestration lors des soirées d'hiver solitaires ! Cela dit, le groupe nous offre un album très réussi et original, qui ménage subtilement parties aggressives et mélodiques, et rien que pour le chant d'Agnete, il vaut la peine d'être écouté.
Hamster (08/10)
Century Media – M10 / 2002
Track listing (57:09) 1. Enter 2. Necropol Lit 3. Omnivore 4. Rust Cleansing 5. Faceless 6. Distance Will Save Us 7. Silverspine 8. Jigsaw(The Pattern & The Puzzle) 9. Deadlands 10. Resonatine.