Archive for juillet, 2003

Lujuria – El Poder Del Deseo

Un groupe espagnol qui nous sort un cinquième album sans grande originalité. Non seulement les morceaux manquent constamment de puissance, mais surtout les mélodies n'ont rien d'accrocheur. Les instruments semblent disjoints et le chanteur tente de se tailler la part du lion sans jamais parvenir à nous émouvoir. J'ai cherché en vain ce qu'il pouvait y avoir de novateur, et à l'exception des sonorités issues d'un vieux Bontempi, usé par le temps, sur la plupart des morceaux, je n'ai toujours pas trouvé. C'est n'est peut être pas un si mauvais album, mais en tout cas je n'ai absolument rien ressenti à son écoute. En somme, ennuyeux, terne et donc dispensable.

No Hell (04/10)

Locomotive – M10 / 2003

Track listing (48:19) 1. Mozart y Salieri 2. Dejad que los ninos acerquen a mi 3.Impotencia criminal 4. Solo son rosas 5. Levantate y anda 6. Priapo (el canon humano) 7. Las orgias de Ramses el grande 8. Joda a quien joda 9. Cadena perpetua lejos de ti 10. Traidor 11. El poder del deseo

Adagio – Underworld

Adagio-UnderworldLe premier truc qui m’aie interpellé, c’est le son inhabituel de la batterie pour ce genre musical ou du moins de l’idée que je m’en faisais. Toujours est-il que je suis en terrain connu car des batteries triggées de la sorte, il y en a Légion de part les contrées du Metal extrême. Dirk Bruinenberg, le batteur une finesse de jeu remarquable et certains passages par-ci par-là démontre une vélocité et une dextérité qui laisse songeur, par la même justifiant ce choix de son notamment pour les grosses caisses. Ce qui se dégage ensuite c’est la beauté (Oui la beauté !) des parties claviers qui vont bien au-delà des simples arrangements. Kevin Codfert possède deux qualités qui misent ensemble sont redoutables : L’originalité et le talent ! Même ses solis ne sont pas « prise de tête » comme la plupart des morceaux de bravoure des claviéristes Prog. L’instrument qui se taille la part du Lion est sans conteste la guitare. Je crois que Stephan Forté a dépassé l’aspect maîtrise et technique de l’instrument et peut composer librement aux grés de ses lubies. La composition générale des morceaux est similaire à la structure des ses soli et de ses rythmiques, à savoir recherchée avec une volonté de ne pas tomber dans l’évidence ni dans l’alambiqué démonstratif.
 
La fluidité de son jeu est agréable à entendre…seul bémol un son solo peu être un peu trop acidulé a mon goût : il manque ce petit grain chaleureux de la vieille lampe qui déforme un peu le signal selon les fréquences… mais après tout c’est son choix ! Le seul défaut que j’ai trouvé à cet œuvre c’est le manque de « mur de guitare rythmique » Car la basse est plutôt en retrait et même si le bassiste, Franck Hermanny, est plus que talentueux (The Mirror Stage, par ex) le son n’as pas l’ampleur nécessaire pour combler ce léger vide. Vide que l’on ressent après la magnifique intro symphonique d’Underworld par exemple, un peu comme si le passage en configuration groupe laissait un peu la pression se relâcher… Je n'ai pas parlé du chanteur…Car tout bonnement Le David Readman y est excellent !
 
Un mauvais chanteur aurait en deux sets fait sombrer cette œuvre prenante en guimauve infâme. Non content de ne pas handicaper l’album, il lui donne une chaleur, une émotion qui ajoute à l’ambiance dramatique de l’œuvre. Outre une interprétation sans faille, sa voix évite à Adagio l’effet « je suis Superman et j’ai sauvé le monde » que je retrouve dans Dream Theater par exemple…
Beaucoup d’entre vous flasherons sur le titre « Underworld », mais perso le point d’orgue dramatique se situe sur « The Mirror Stage », question de goûts, je suppose… Un excellent album même s’il manque la grosse prod' guitare qui donnerait à la musique ce coté pharaonique a laquelle elle aspire. En tout cas une bien belle escapade musicale pour un fan de Death-Metal que je suis, alors si l’album m’a plu ce serait bien le Diable qu’il ne vous plaise pas !

Rash (07.05/10)

 www.adagio-online.com 

Track listing (63:30) :
 01. Next Profundis  02. Introïtus/Solvet saeclum in favilla  03. Chosen  04. From my sleep… to someone else  05. Underworld  06. Promises  07. The Mirror stage  08. Niflheim

 

bloodflowerz_7b7mLook gothique-punk-néo post apocalyptique très étudié, une jeune chanteuse au chant sensuel qui ne laisse pas indifférent, guitares qui oscillent entre un Dark rock lourd, un soupçon de néo (le riff de guitare rythmique de my treasur par exemple), et le love metal érigé par HIM ou 69 Eyes…
On pourrait se dire de prime abord que Bloodflowerz n'a pas fait dans la dentelle certes, mais le groupe n'en est pas à son coup d'essai et reconnaissons le, ce deuxième album du groupe allemand montre les progrès réalisés par celui ci depuis Diabolic Angel (meilleur son, guitares plus accrocheuses entre autre). 
Bloodflowerz véhicule des clichés avec un culot certain, mais si l'on s'en tient aux compos proprement dites il faut bien avouer que la recette est plutôt efficace. Bloodflowerz à fait preuve de savoir faire, désormais on est en droit d'attendre que le groupe s'affirme un peu plus, d'ailleurs à ce titre, on appréciera à leurs justes valeurs les ambiances construites en arrière plan au clavier qui laissent espérer du meilleur pour la suite. L'album se laisse écouter sans ennui, et il ne serait pas surprenant que vous le laissiez squatter la platine. Avis aux amateurs de metal gothique donc ! 
 
Web hamster (07/10)

www.bloodflowerz.de

Silverdust records – M10 / 2003

Track listing (55:13) 01. Wild heart – fortitudo / fortitude 02. Black snake sister – luxuria / lust 03. Dorian – invidia / envy 04. Raise the dawn – temperentia / temperance 05. Till the end – spes / hope 06. Too much – gula / excess 07. False gods – fides / faith 08. My treasure – avaritia / greed 09. Fire in paradise – caritas / love 10. last exit – ira / wrath 11. heart of stone – superbia / pride 12. unperfectly perfect – prudentia / prudence 13. she knows why – iustitia / justice 14. the death of souls – acedia / sloth