Atrocity_Werk21L'écriture de cette chronique est une véritable thérapie pour moi, je vais enfin pouvoir révéler un lourd secret enfoui depuis bien trop longtemps en moi. Voici mon « coming-out ». Non je ne préfère pas les hommes mais je dois avouer que je suis fan de la pop des années 80. Mes héros de cette époque se nomment Alphaville, Bronsky Beat, Soft Cell, OMD, Visage, Frankie Goes to Hollywood, ou Partenaire Particulier (oui !!!!!!!). J'aime la new wave des années 80 avec ses rythmiques électroniques, ses mélodies bontempi…

Et depuis des années, je me repassais en boucle les reprises de « The Final Coutndown » ou « Take on Me » par Vision Divine pour assouvir mon vice et garder un semblant de dignité. Vous imaginez donc ma joie en découvrant cet album d'ATROCITY. Je dois confesser que le premier opus m'avait tolement échappé et que les teutons ne figuraient pas parmis mes formations favorites. Cependant, je gardais une bonne opinion d'Alex Krull non pas pour son talent de compositeur mais pour sa très charmante compagne, Liv Kristine, une bombe atomique physiquement et vocalement (chacun ses fantasmes).

Mais bref revenons à nos moutons et à ce Werk 80 volume II. ATROCITY n'a pas fait les choses à moitié en conviant à nouveau l'orchestre de Schondorf pour l'épauler dans sa tâche. Le groupe n'a pas pris de risques et reste très proche des versions originales. On trouve le meilleur comme le pire sur ce Werk 80 II. Les covers de DEPECHE MODE (« People are People »), A-HA (« The Sun Always Shine on TV ») ou VISAGE (« Fade to Grey ») sont plutôt sympas. Il est toujours amusant d'écouter ces tubes pop archi-connus avec une rythmique métal et des choeurs lyriques. Par contre les versions proposées de « Relax », « Forever Young » ou "Such a Shame" sont totalement ratées (et Krull en porte la responsabilité). Bref c'est du 50 / 50.

Tous les arrangements sont assez pompeux, on trouve des violons un peu partout. Vocalement, Alex Krull est bien souvent soutenu par une voix féminine qui vient ajouter une petite touche lyrique pas désagréable. Par contre, autant Krull est assez performant sur les compositions d'ATROCITY avec son chant très agressif, autant en chant clair et posé il atteint rapidement ses limites. Il n'est souvent pas très loin de chanter faux (cf « Forever Young » et « Don't You Forget About Me »).

Faut-il acheter cet album ou sanctionner ATROCITY pour son manque d'originalité et sa prise de risque proche de zéro ? Chacun se fera son opinion mais moi, archi-fan de tous ces hits des années 80, je me suis fais plaisir à réécouter une partie de ces chansons ainsi réarrangées.

PS: un coup de gueule pour la pochette du disque. Qui a eu l'idée de mettre Dita von Teese en avant alors que Liv en tenue sexy aurait fait mon bonheur pour des années ! 😉

Oshyrya (05/10)

 

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Napalm Records / 2008

Tracklist (50:23) : 1. People are People 2. Smalltown Boy 3. Relax 4. Don't You Forget About Me 5. The Sun Always Shine on TV 6. Hey Little Girl 7. Fade to Grey 8. Such a Shame 9. Keine Heimat 10. Here Comes the Rain Again 11. Forever Young