Archive for décembre, 2008

Blood – Seppuku

Blood_SeppukuBlood est un groupe Espagnol, formé en 1999, qui évolue dans un style Gothic /Industriel. Comprenez par là de bonnes touches électro sur fond de guitares bien acérées. Vous ne voyez pas très bien encore ? (Je suis sûr que si, mais ca me permet d’illustrer ma chronique) 
Et bien prenez des groupes teutons tels que Rammstein, Oomph ! Ou Eisbrecher, secouez le tout et bous obtenez la musique de Blood. Le chant cependant en espagnol est très froid, presque pervers dans ses tonalités, un peu comme le Rammstein des débuts. Le combo a sortie en cette fin d’année sa quatrième galette nommée Seppuku,  elle regroupe 7 titres et 4 remix. Je ne jugerai que les 7 chansons de l’album car pour moi les remix ont toujours servie à compléter l’espace vide sur un Cd.
Et bien sachez que ces nouvelles compositions sont de très bonne facture, ils sont bien plus aboutis que par le passé, tout en restant fidèle aux Blood des débuts.
L’album commence avec une ambiance pure, brutale, qui sent la sueur, sa balance et c’est très bien. Plus on avance dans la tracklist plus les titres prennent une dimension plus aboutie, travaillée. Puis finalement dans cette progression on termine sur un morceau presque pop ("Apostol").
Sur ce nouvel opus les Espagnols nous montrent ce qu’ils savent faire et le résultat est vraiment bon, si vous aimez les groupes cités précédemment foncez dessus.
Certes la comparaison avec d’autres groupes est facile, mais n’est ce pas ca la musique ? Des groupes qui en influence d’autres, puis chacun y met sa petite touche perso.

Blitzkrieg (07.5/10)

www.bloodblood.es

myspace.com/bloodwebsite

Rompiendo Records (2008)

Tracklist (:) : 01. Progénie 02. Vudú 03. Ión 04. Exílio 05. Jíbaro 06. Red de Indra 07. Apóstol 08. Remix Gotika 09. Remix Conciencia 10.Remix Egos

 

Born from Pain – Survival

Born_from_pain_SurvivalSurvival, voilà le nom de la galette à laquelle je m’attache aujourd’hui. Born From Pain, le nom de ses parents. On va commencer par parler de la famille qui a enfanté ce nouveau né. BFP est un groupe hollandais, extrêmement connu dans son genre, qui sévit depuis plus de dix ans dans le milieu Metal Hardcore.
Même si la perte d’un des membres de la famille a été un coup du pour les fans (séparation du groupe avec Ché, on ancien chanteur), il est temps de passer à autre choses et vite.
Concernant le disque, on peu dire qu’il porte pas mal son nom. BFP n’est effectivement plus au stade ou il essaye de vivre, la célébrité ils l’ont, maintenant il ne reste plus qu’à survivre.
On commence par parler du chant, parce qu’il s’agit de la principale inquiétude lorsque l’on se sépare d’un chanteur. Et bien amis hardos, rassurez vous.
Plutôt que de faire appel à un nouveaux « choriste » extérieur au groupe, s’est tout simplement le bassiste qui a prit la relève. Le groupe a eu l’intelligence de ne pas nous infliger une pâle copie de Ché. Effectivement, Rob surprend, il a son propre timbre de voix et sa passe vraiment bien.
Pour ce qui est de la musique, Born From Pain fait du Born From Pain. Pas de grandes surprises, s’est efficace et très bien exécuté.  Ce « Survival » est moins compact que le précédent « war » pour ce qui est des compositions, la recette est un poil plus varié, et ca ne peut faire que du bien quand s’est réalisé avec brio.

Je pense qu’on peut tout simplement conclure en disant « BFP stay BFP »

WARNING : Pas de circle pit tout seul ! Même si t’en as envie, ca peut faire mal et puis tu vas passer pour un con à tourner en rond 😉

Blitzkrieg (07/10)

www.bornfrompain.com

Metal Blade records / 2008

Tracklist (34:11) : 01. Sound Of Survival 02. State Of Mind 03. Sons Of A Dying World 04. The Wolves Are Loose 05. Never Die 06. Final Collapse 07. Endgame 08. Zeitgeist 09. The Hydra 10. Zero Hour 11. Under False Flag

 

A_thousand_years_slavery2008En provenance de Suisse, formé par cinq musiciens de la région de Montreux en 2004, A Thousand Years Slavery est le premier groupe qui ne soit pas un projet de Vladimir Cochet à être signé sur son label Conatus Record. Après avoir sorti une première démo trois titres nommée « A true love my angel » en 2006, l’objet de cette chronique sera le premier EP du groupe nommé « A fury named Spartan », produit, mixé et masterisé par Vladimir Cochet (Mirrorthrone, Weeping Birth, Unholy Matrimony…) aux Lostin4tune Studio (Suisse). Au menu le groupe nous sert six titres dans un registre alliant Death mélodique à la suédoise et Metalcore.

Voilà pour poser le décor, mais attention, nous avons affaire ici à un groupe qui, malgré sa relative jeunesse, fait montre d’une personnalité bien marquée et d’une réelle maturité dans la composition. Cela étant dit, je ne vous cache pas que l’écoute de cet EP m’aura fait l’effet d’une bonne claque, tant la surprise est bonne, le genre de claque qui procure du plaisir au point qu’on en redemande si vous voyez ce que je veux dire. La première chose à mettre en exergue me semble être la production, un travail une fois de plus exemplaire de la part de Vladimir Cochet qui aura su trouver la recette pour concocter un son sur mesure, mettant en avant les diverses facettes exploitées par le groupe. Un son amenant une réelle impression de puissance pour les parties les plus brutale, mais un son assez clair et précis pour nous laisser apprécier les moments durant lesquels le groupe se laisse aller à des passages plus doux, sans être trop aseptisé.

Cette confrontation, ou cohabitation devrais-je dire, de la puissance et de la douceur est selon moi l’un des atouts du groupe qui arrive ainsi à nous proposer quelque chose de frais, de très mélodique et d’original. Placer un morceau aussi léger (dans le bon sens du terme) qu’ « Une étoile incandescente » en plein milieu d’un EP d’une teneur majoritairement Deathcore est une prise de risque qui démontre selon moi une réelle personnalité de la part du groupe, qui n’hésite pas à dévoiler une face… poétique et caressante, avec vocaux murmurés, dans un style qui généralement ne fait pas dans la dentelle. ATYS nous présente une galette dont le maitre mot est « nuances ». On conviendra que cinq titres sur six sont plutôt brutaux, mais placer un tel morceau sur un EP est à n’en pas douter, démonstratif d’une volonté, d’une propension à l’ouverture, celle là même qui rend cet EP si agréable à l’écoute.

Et aussi étonnant que cela puisse paraître, je dirais que les passages les plus aérés se mettent naturellement au service des passages les plus brutaux, alchimie d’un travail de composition intelligent oblige, pour leur donner encore plus d’impact. Et il ne s’agit pas là du seul trait de caractère qui tendrait à forger au groupe une personnalité particulière, puisque le travail sur les voix joue aussi énormément. Trois registre vocaux discernables : registre Death profond et puissant, un registre penchant plus vers le Black, rageur, venant en soutient du premier, et un registre clair élevant les lignes de chant sur certains refrains en apportant fraicheur et vitalité aux morceaux. Ajoutons à cela l’utilisation intelligente de guitares acoustiques pour donner encore plus de profondeur aux compositions comme sur la fin d’« Epicurean », une section rythmique percutante avec de très bonnes lignes de batterie et une basse bien discernable dans le mix, ainsi que certaines orchestrations bien efficaces amenant une légère touche épique, sans oublier une paire de guitariste inspiré faisant la part belle à des lignes mélodiques dans une tradition typiquement Death suédois. Le résultat est là, indéniable, fort convaincant, et tout simplement bluffant. Sachez que le groupe s’est attelé à la composition de nouveaux titres, dans l’optique de sortir un full -length fin 2009. Je n’aurais qu’une chose à dire pour clore cette chronique, chapeau messieurs pour cette excellente mise en bouche, je ne suis que trop impatient d’entendre l’album !

Sheol (09/10)

Site Officiel : www.conatusrecords.com

Myspace Officiel : www.myspace.com/athousandyearsslavery

Conatus Records / 2008

Tracklist (23:21 mn) : 1. Epicurean 2. Drastic oversleep 3. An eternal tree 4. Une étoile incandescente 5. A fury named Spartan 6. Betrayed flavour