Archive for décembre, 2010

SEVENTH WONDER a un groupe de métal progressif suédois formé en 2000 à Stockholm. Les deux leaders du groupe sont sans conteste le bassiste Andreas Blomqvist et le guitariste Johan Liefvendahl. Ils font preuve d'une très belle maitrise technique ce qui assure au groupe respect et admiration au sein du public métal prog. La vie de SEVENTH WONDER est loin d'avoir été un long fleuve tranquille tant les changements de line-up ont été fréquents. Le poste de chanteur du groupe a en particulier posé des problèmes. La situation s'est enfin normalisée en 2005 avec l'arrivé de Tommy Karevik. The Great Escape est le quatrième opus des suédois après les remarqués: Become (2005), Waiting in the Wings (2006) et Mercy Falls (2008). L'écriture de ce nouvel album a débuté en décembre 2009 et le groupe est entré en studio en avril 2010. Huit mois plus tard, voici le résultat…

Nos 5 amis sont loin d'être des perdreaux de l'année et cela s'entend. Les chansons proposées par le groupe sont racées, millimétrées et très solides. SEVENTH WONDER possède un vrai talent pour écrire des chansons super catchy malgré un malgré technique très impressionnant. Qui ne craquerait pas pour les mélodies et le refrain d'un « Wiseman » ou encore d'un « Angelmaker » ? Les riffs de guitares lumineux se mêlent harmonieusement aux nappes de claviers ou de piano et c'est vraiment vraiment très bon. La basse est groovy à souhait et le batteur fait preuve d'un très beau feeling. Sans réinventer la roue, SEVENTH WONDER propose un album de grande qualité et m'impressionne énormément. Tout est juste, bien en place et intelligent.

The Great Escape se termine en apothéose avec la composition éponyme de plus de 30 minutes. Il s'agit là toujours d'un challenge difficile et les suédois s'en sortent à nouveau avec les honneurs. Afin d'éviter les principaux écueils de cet exercice, SEVENTH WONDER a su alterner avec brio les ambiances, les rythmes et les trames mélodiques. Il y a quelques longueurs ici et là mais l'ensemble se déguste avec plaisir et on ne découvre pas qu'un patchwork décousu de compositions enchainées les unes au autres. Bravo !

Les fans de métal prog ont, avec SEVENTH WONDER, de quoi se faire vraiment plaisir avec un groupe talentueux et un album vraiment réussi. Un cadeau de Noël inattendu et bienvenu ! Nous souhaitons le meilleur au groupe malgré les embûches comme le départ annoncé en août de Johnny Sandin, le batteur historique de SEVENTH WONDER, présent depuis 2000.

Oshyrya (08.5/10)

 

Site Officiel: www.seventhwonder.nu

MySpace Officiel: www.myspace.com/officialSW

 

Lion Music / 2010

Tracklist (75:33 mn) 01. Wiseman 02. Alley Cat 03. The Angelmaker 04. King of Whitewater 05. Long Way Home 06. Move on Through 07. The Great Escape

Onslaught – Sounds Of Violence

hamster-onslaught2011Il arrive toujours que l'on passe à côté de quelque chose, c'est d'ailleurs le cas avec Onslaught, perdu de vue depuis les années au lycée ou votre serviteur possédait suffisament de chevelure pour headbanguer en cadence à l'écoute d'In Search of Sanity.
Si j'avais vaguement entendu causer d'une reformation, je n'avais pas eu le loisir de jeter une oreille à ce que pouvaient bien proposer les britanniques. Me voilà avec ce nouvel album,  un poil sceptique, vu la pelletée de groupes des années 80 qui tentent d'améliorer leur minimum vieillesse avant de passer une bonne fois pour toutes de vie à trépas. Et la surprise est de taille, oublié le thrash d'antan, au son propre sur lui, la tendance en 2010 est bien plus venimeuse ! Nige Rockett ne ment pas, vérification faite dans la discographie du groupe, ce cinquième opus est bien le plus brutal et intense d'Onslaught et le titre éponyme « The Sounds Of Violence » est représentatif de l'ensemble qui nous est proposé.

Le son est rugueux et tout en puissance, concocté par un des poids lourds en matière de production metallique – Jacob Hansen – dont le nom seul est devenu une garantie de décrassage des conduits auditifs. Les titres s'enchainent sans répit, Onslaught prend toutefois le soin de varier le rythme et ne se contente pas de livrer une série de baffes à toute vitesse (mais quand il tabasse, ça ne plaisante pas à l'instar du titre Godhead). Il y a tout de même un poil de subtilité dans cet album comme le soulignent les guitaristes (dont les solis ne sont pas là pour faire de la figuration). Evidemment le plus frappant pour ceux qui on connu la première vie d'Onslaught, ce sont bien évidemment les vocalises de Sy Keeler, qui sont très aggressives (on est loin de Steve Grimmett), et surtout convaincantes. On a droit à un album solide et accrocheur ce qui est déjà une performance que d'autres gloires du thrash des années 80 ne sont pas toujours parvenus à proposer. Cerise sur le gâteau, une reprise de Motörhead, « Bomber » avec deux invités (et non des moindres en l'occurence), Phil Campbell et Tom Angelripper de Sodom. Chaudement recommandé aux amateurs de thrash. 

Hamster (08/10)

www.powerfromhell.com

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AFM Records / 2011

Tracklist : 01. Into The Abyss (intro) 02. Born For War 03. The Sound Of Violence 04. Code Black 05. Rest In Pieces 06. Godhead 07. Hatebox 08. Antiheist 09. Suicideology 10. End Of The Storm (outro) 11. Bomber (MOTÖRHEAD cover)

 

hamster_of_filth2010Changement de label pour ce neuvième album du groupe anglais qu'on ne présente plus (on aime, on déteste pour de bonnes ou de mauvaises raisons dans les deux camps), après Roadrunner c'est au tour de Peaceville de se charger de promouvoir le groupe britannique.  Parmi les nombreux changements de personnel, au delà de l'absence de  Sara Jezebel Diva -remplacée par Lucy Atkins-, on retiendra notamment qu'Andy Sneap qui avait travaillé le son des deux albums précédents n'est pas de la partie, c'est Scott Atkins qui l'avait secondé qui prend le relais, sans faillir. Il semble que l'album conceptuel devienne le nec plus ultra, après Gilles de Rais, c'est l'histoire de la démone Lilith qui sert de toile de fond (au menu des nonnes, des templiers, et j'en passe, c'est toujours un poil le foutoir la mythologie selon Dani, sans oublier les marottes habituelles, vampirisme, sexe …). 
Selon Dani, nous aurions affaire à l'album le plus brutal du groupe, on lui laisse la responsabilité de cette affirmation péremptoire. Certes les compos sont plutôt énervées, mais surtout elles ont gagné en subtilité, là ou Godspeed on the Devil's Thunder semblait boursouflé, ici on gagne en cohésion, et surtout en concision. Aux oubliettes les orchestrations de pompiers, les instrumentales (note de Vlad : mais le goret qu'on égorge, il est toujours là !?). Paul Allender se montre un (petit) peu plus inspiré à la guitare, dont les riffs acérés sont pour le moins efficaces, c'est en tout cas suffisant pour changer la donne.
Le groupe déballe une dizaine de compos à un rythme des plus rapides, d'ailleurs on la présence de plus en plus notable des blasts survitaminés à la batterie (depuis son arrivée Martin Skaroupka se lâche de plus en plus). Ce serait néanmoins réducteur de retenir uniquement cela dans l'album, le groupe làche du lest sur The Persecution Song qui calme un poil le jeu. Et l'air de rien l'ensemble est un poil plus accrocheur que le retour brutal et un poiil mononeuronal amorcé sur l'album précédent. Au final, si Thornography demeure dans les oubliettes, on s'éloigne aussi de la caricature assénée sur Godspeed on the Devil's Thunder. Les fans devraient s'y retrouver sans peine. Le groupe originaire du Suffolk, devrait passer sans trop de dégâts le cap du vingtième anniversaire.
 
Hamster (07/10)

theorderofthedragon.com

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Peaceville – Nuclear Blast / 2010

Tracklist:(62:26) hamster_of_filth2010.jpg01. The Cult of Venus Aversa 02. One Foul Step From the Abyss 03. The Nun with the Astral Habit 04. Church of the Sacred Heart 05. The Persecution Song 06. Decieving Eyes 07. Lilith Immaculate 08. The Spawn of Love and War 09. Harlot on a Pedestal 10. Forgive Me Father (I Have Sinned) 11. Beyond the Eleventh Hour