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Hamster Forever
Déc
13
Le tournant opéré par la bande à Dani sur l'album Thornography, plutôt réussi et culotté, n'a pas suscité d'enthousiasme parmi les fans. Alors que faire dans un tel cas de figure ? Prendre le risque d'enfoncer le clou ou contenter les fans avant tout ? Le groupe anglais à donc choisi la solution la moins risquée. Il est certain qu'ajouter aux détracteurs habituels des fans frustrés ça donne à réfléchir, et ce d'autant plus que ces derniers tapent là ou ça fait mal, directement dans le portefeuille !
On revient à la recette musicale dépouillée des expérimentations de l'album précédent, le tout agrémenté d'un concept autour de Gilles de Rais. C'est sûr, les envolées un poil bestiales de "the 13th Caesar", de "Shat Out of Hell" tabassent, et peuvent emballer les fans. Mais n'en déplaise aux fans les plus irréductibles, on a l'impression que le groupe manque singulièrement de jus, et ressort du placard des vieux riffs poussiéreux. Sans oublier les gimmicks vocaux un brin datés. Le groupe réputé pour être caricatural charge le trait sur tous les éléments (orchestrations pompeuses, titres instrumentaux en pagaille…), à force de vouloir convaincre les fans et de tenter de faire oublier l'album précédent, on frôle surtout l'indigestion.
Suffisamment convaincant pour les fans peu exigeants, toujours aussi pénible et vendu pour ses détracteurs, une impression de recul pour ma part, malgré une exécution au poil, ça manque d'inspiration musicale. Moralité, si vous avez apprécié Thornography, vous serez déçus, dans le cas contraire, ravis.
Hamster (06/10)
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Roadrunner records / 2008
Tracklist (71:22) 1. In Grandeur and Frankincense Devilment Stirs (Instrumental) 2. Shat Out of Hell 3. The Death of Love 4. The 13th Caesar 5. Tiffauges" (Instrumental) 6. Tragic Kingdom 7. Sweetest Maleficia 8. Honey and Sulphur 9. Midnight Shadows Crawl to Darken Counsel With Life 10. Darkness Incarnate 11. Ten Leagues Beneath Contempt 12. Godspeed on the Devil's Thunder 13. Corpseflower (Instrumental)
Mr. Big ayant sillonné les terres nippones depuis vingt ans et ayant enregistré un nombre incommensurable de live au pays de l'ikebana, on pouvait s'interroger : « à quoi bon un septième live qui serait par ailleurs le cinquième au Japon et le deuxième au Budokan ? ». On pourrait répondre : il n'y a bien que là-bas que Mr. Big jouit toujours d'une réputation importante et il est vrai que la popularité du Paul Gilbert (qui a enseigné au Japon et qui parle japonais) demeure très forte dans l'archipel. Par ailleurs, comme le groupe vient de se reformer et que la parution d'un nouveau disque est imminente, la production de ce live participe d'une certaine actualité. Tous ces arguments se valent mais le meilleur est autre part. En effet c'est la première fois que nous avons un live vraiment exhaustif de Mr. Big qui dépasse les seize titres. La setlist sur ce « retour au Budokan » est impressionnante et aurait peut-être frôlé l'indigeste si quelques reprises bien venues n'avaient pas été intégrées.
Intéressons-nous maintenant à la prestation. Reconnaissons qu'elle est excellente, ce qui n'est pas pour surprendre car Mr. Big a toujours eu une très bonne réputation live. Le niveau et l'aisance de Gilbert et de Sheehan n'ont évidemment pas faibli avec le temps. Si le solo de Paul Gilbert n'est pas bien intéressant (bien que sa technique d'aller-retour reste toujours hallucinante), leur solo commun, tout en harmonisation, est par contre une réussite. Mais la bonne surprise vient d'Eric Martin qui, malgré ses quarante-neuf ans, conserve toujours beaucoup de verve malgré quelques difficultés sporadiques à atteindre les notes les plus élevées. Sa voix a toutefois mûri et je trouve personnellement qu'elle le fait bien, donnant souvent un peu plus de gravité à ses mélodies vocales.
On regrettera toutefois l'absence de tout titre de l'époque de Richie Kotzen et notamment du titre « Shine » et l'on voit mal pourquoi une telle impasse a pu être faite car une petite place aurait pu être faite à ce titre au milieu de la trentaine de chansons interprétées. Par ailleurs – même si les chœurs sont de très bonne qualité – « To Be With You » reste à mes oreilles toujours aussi pénible. Heureusement que le titre est suivi par un énergique « Colorado Bulldog » et par la reprise de Purple « Smoke On The Water », exécutée sans doute pour faire plaisir à un public nippon très friand de la musique du Pourpre profond.
Le tout reste extrêmement recommandable malgré la redondance initiale. Il augure de bonnes choses pour le groupe récemment reformé qui affiche ici une cohésion et une envie indéniables.
Baptiste (8/10)
Site officiel
Frontiers / 2010 :
CD 1
Tracklist : 1. Daddy, Brother, Lover, Little Boy (The Electric Drill Song) (4:48) 2. Take Cover (4:46) 3. Green-Tinted Sixties Mind (3:53) 4. Alive and Kickin' (5:39) 5. Next Time Around (4:31) 6. Hold Your Head Up (5:37) 7. Just Take My Heart (4:46) 8. Temperamental (5:56) 9. It's For You ~ Mars (3:43) 10. Pat Torpey Drum Solo (5:04) 11. Price You Gotta Pay (5:28) 12. Stay Together (3:39) 13. Wild World (4:18) (reprise de Cat Stevens) 14. Goin' Where The Wind Blows (5:14) 15. Take A Walk (4:29)
CD 2
Tracklist :
1. Paul Gilbert Guitar Solo (3:46) 2. Paul Gilbert and Billy Sheehan Duo (3:09) 3. Double Human Capo (1:08) 4. The Whole World's Gonna Know (4:02) 5. Promise Her The Moon (4:16) 6. Rock & Roll Over (4:13) 7. Billy Sheehan Bass Solo (6:04) 8. Addicted To That Rush (9:04) 9. Introducing The Band (2:00) 10. To Be with You (3:58) 11. Colorado Bulldog – 4:49 12. Smoke on the Water (6:32) (Deep Purple) 13. I Love You Japan (1:55) 14. Baba O'Riley (6:05) (The Who) 15. Shyboy (5:12) 16. Next Time Around [Version Studio] (3:38)17. Hold Your Head Up [Version Studio] (4:36) 18. To Be with You [Version Acoustique] (3:50)
Après un EP d'introduction (chronique ici), A-LIFE DIVIDED nous revient avec un album complet sous le bras, donc nous pouvons apprécier 8 compositions supplémentaires et nous faire un avis plus tranché sur la musique des allemands. Et la recette n'a pas bougé d'un iota. Grosses guitares, sons électros, refrain facile et très mélodique. Pour l'originalité on repassera, je viens de faire un album de DIE KRUPPS et les similitudes sont frappantes.
Les différents titres sont honnêtes, plutôt bien foutus et on passe de bons moments avec la majorité d'entre eux. Un gros travail semble avoir été effectué pour trouver des sons de claviers originaux, on trouve quelques sonorités ici et là qui sortent des sentiers battus. Les métalleux comme moi fan aussi des années 80 y retrouveront leur compte. Plus de la moitié des compositions valent vraiment le coup, les autres se ressemblent trop mais passent gentiment, sans faire de vague. Il est dommage de constater que les titres les plus intéressants sont ceux où le groupe se lâche un peu plus et montre plus d'agressivité (« Hey You » et son approche presque death métal mélodique).
Ce Passenger est très très calibré pour le marché allemand, on imagine aisément quelques titres connaitre un beau succès dans les charts teutons. Ce n'est pas un défaut mais au final, le produit parait trop propre, trop poli. De l'audace, que diable, de l'audace !
Oshyrya (07/10)
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AFM Records – Soulfood / 2011
Tracklist (47:02 mn) 01. Heart On Fire 02. Forever 03. Anyone 04. Words 05. Hey You 06. Doesn't Count 07. Save Me 08. Other Side 09. Sounds Like A Melody (Alphaville Cover) 10. Change 11. The End