Une régularité de métronome, tous les deux ans le groupe germano-italien livre un album studio. Et cette fois la huitième sortie se fait sous l'égide de Nuclear Blast. Le groupe n'a pas adouci le ton, en reléguant les claviers en arrière plan, au profit de la section rythmique, Graveworm se fait plus brutal que dans l'opus précédent. Avec une production plus dense (au risque parfois de privilégier une ambiance un peu étouffante), Graveworm se fait plus sombre et plus accrocheur, c'était finalement une bonne chose d'avoir changé de studio ! On retiendra également une prédominance des vocalises Death metal, au détriment des vocalises Black (qui reprennent parfois le dessus, très brièvement). Le chant clair lui, n'apparait que sur le titre "Anxiety". Pas de reprise au rendez-vous cette fois-ci, la tradition serait passée de mode chez Graveworm ?
Une bonne dynamique de rouleau compresseur (sans pour autant foncer à toute vitesse) anime Graveworm, dont les compos accrocheuses sont bien armées pour affronter l'épreuve de la scène. En revanche on peut faire la fine bouche à l'écoute du titre instrumental (the Prophecy) qui casse un peu le ryhtme de l'album et qui aurait ans doute du figurer à la fin du disque. Au delà de cet essouflement sans gravité, Graveworm affiche une bonne santé à l'écoute de ce huitème album solide et convaincant. Tout à fait recommandable.
Hamster (07.5/10)
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Nuclear Blast / 2011
Tracklist (52:41) 01. Insomnia 02. Only Death In Our Wake 03. Absence Of Faith 04. Living Nightmare 05. The World Will Die In Flames 06. Anxiety 07. See No Future 08. The Prophecy 09. Remembrance 10. Old Forgotten Song 11. Where Angels Do Not Fly
Les revivals sont à la mode et le Death old school notamment suédois n'y échappe pas. Entrails s'enfonce dans la brèche alors qu'il existait déjà au début des nineties, leurs productions phonographiques sont en roue libre depuis 2008 avec trois essais et ce second opus qui nous tombent dessus. Dénué de toute personnalité mais avec puissance et conviction, les Entrails s'inspirent des Entombed, Grave ou Edge of Sanity jusque dans le logo pour les premiers cités. L'inspiration flagrante ne revêt pas forcément un caractère sans âme pour les compos du groupe. Sachant rendre efficace sa musique Entrails cerne à merveille le passé pour le ressortir au niveau de sa prod brute (rien de moins que Dan Swanö), sans se dépareiller de gros riffs efficaces, de breaks assassins et d'un beugleur talentueux et caverneux à souhait. Le sentiment de malaise ressort amplement (parfois complété par une mélodie au piano obsédante). Ne cherchez pas ici l'innovation, prenez juste The Tomb Awaits comme un sacré hommage fort réussi.
La productivité du groupe suédois ne se dément pas, deux ans se sont écoulés depuis la sortie chez Napalm Records de