Son: Correct pour les trois premiers groupes, fort et déséquilibré pour Osbcura.
Lumières: Correctes
Affluence: la salle bien remplie.
Ambiance: Plutôt bonne dans l'ensemble, défoulement bienvenu sur Gorod..
Moments forts: le set Spawn Of Possession, celui de Gorod à libéré le public qui s'est làché. Le solo de batterie permanent d'Obscura.

En cette fin de semaine, l'affluence est au rendez vous pour assister à cette tournée d'Obscura en compagnie des bordelais de Gorod, des suédois de Spawn Of Possession et d'Exivious, dont l'étape du jour à lieu à Dunkerque. Le temps de vérifier s'il y a bien 4 écluses autour de la salle et nous voilà dans la salle alors qu'Exivious est sur scène.

On ne va pas tergiverser, le groupe est composé de gars talentueux (des ex Cynic et des membres de Textures) qui n'ont rien à voir avec des manchots, mais leur talent n'a pas suffit à nous empêcher de nous précipiter au bar. Leurs compos n'avaient rien de bien entrainant pour chauffer la salle, autant dans son salon, confortablement installé dans un fauteuil je ne doute pas une seconde de l'attrait de leur metal en fusion très progressif, mais là, on attendait vainement un troll des cavernes au chant pour réveiller tout le monde. Il n'est pas venu. Hélas. 

 

 

 

Set list : Ripple of a Tear – Waves of Thought – Asurim – Time and Its Changes – An Elusive Need
 
Spawn Of Possession, en revanche n'a pas laissé indifférent le public avide de sensations fortes, à tel point que le set trop court des suédois m'a laissé sur ma faim. Le line up du groupe relancé en 2009 fonctionne au poil, délivre des compos essentiellement tirées de Noctambulant, le rouleau compresseur efficace déroule et le public montre des signes de réveil évidents.
 
Setlist : Swarm of the Formless – Hidden in Flesh – Spawn of Possession – Dead & Grotesque – Lash by Lash – Church of Deviance 
Gorod est attendu comme une tête d'affiche par le public qui s'empresse massivement devant la scène, la chronique enthousiaste de Poney nous avait avertis. Nous en avons la confirmation en chair et en os, le groupe propose un set dynamique, un vocaliste communicatif avec un public ravi, des slams, une agitation bon enfant dans la fosse, la soirée est réussie. Allez, tout au plus en cherchant bien, on pourrait reprocher au bassiste son enthousiasme que nous n'avons pas partagé sur la bière locale, mais au delà de ce détail, la prestation du groupe fut très réussie, et l'on retiendra des nouvelles compos qui passent au poil l'épreuve de la scène. 
 
Setlist : Birds of Sulphur – A Common Hope – Here Die Your Gods – The Axe of God – Carved in the Wind – State of Secret – Programmers of Decline – Disavow Your God 

 

 

 

 

A l'évidence vu le niveau des prestations des suédois et bordelais, Obscura avait intérêt à placer la barre très haute. Et la déception à été immense. Nous avons été purement et simplement consternés de voir, et surtout d'entendre la section rytmique écrabouiller avec constance tout ce qui fait la finesse du groupe. Un chant quasi inaudible, des guitares à peine perceptibles (quand le batteur cesse son pilonnage). Nous sommes restés en espérant que ce n'était qu'une balance un poil hative de la part du groupe. Mais non, c'était délibéré ce jeu de massacre. Du coup on part avant la fin, en ne retenant de la soirée les solides concerts de Gorod et Spawn Of Possession qui auraient mérité de jouer plus longtemps !
 
Setlist Drum Solo – Drum Solo – Drum/Bass Solo – Drum Solo – Drum Solo – Drum/Bass Solo – Drum Solo – Drum Solo – Drum Solo – Drum Solo Encore: Drum Solo/Bass solo (shitty Death cover) Septuagint – Vortex Omnivium – Incarnated – Orbital Elements – Universe Momentum – Ocean Gateways – Drum Solo – Noospheres – The Anticosmic Overload – Centric Flow / Rappel:
Flesh and the Power It Holds (Death)