Archive for mars, 2012

My Dynamite – My Dynamite

Nous voilà face à un album de hard-rock 70's très bluesy. Soit a priori tout pour me plaire, puisque j'adore ce genre de musique. Seulement voilà, dans le cas présent, je n'accroche pas. Pourtant ça joue bien, le son est de bonne qualité bien propre, les rythmes sont bien coordonnés avec les mélodies, on aurait presque envie de ressortir les pattes d'éph', mais un certain manque d'âme me tarabiscote. Peut-être est-ce à cause de ce crétin de son "tout au même niveau", avec toujours la même perte de dynamique qu'il entraîne, peut-être à cause du côté pépère de l'album qui finit par me lasser (ça ferait presque "album pour papy américain nostalgique"… ou "album pour nostalgiques du rock de papy", au choix!) Quoi qu'il en soit je n'arrive pas à vraiment rentrer dans cet album, même si, objectivement, il n'y a pas grand-chose à lui reprocher, My Dynamite rendant une copie très propre dans son genre musical.

Site officiel: http://mydynamite.net
MySpace officiel: http://myspace.com/mydynamiterock

[06/10] Polochon

Listenable Records – 2012
Tracklist (42:03) : 01. Take It Or Leave it 02. Inside Out 03. If We're Livin' 04. Dirty Game 05. Watch Yourself Grow 06. Raise Your Glasses 07. Singing Stormy Weather 08. Big Attraction 09. All That She Brings 10. Fork In Your Tongue

Nefarious – The Universal Wrath

En douze ans d’activité, Nefarious n’avait pas vraiment brillé par sa productivité, ne nous proposant qu’un EP deux titres et un split avec les Finlandais de Horna, soit au total trois morceaux. Léger, n’est-ce pas ? Cependant, les Hongrois semblent avoir pris de bonnes résolutions pour l’année 2012 en nous proposant un premier album complet, 7 morceaux, 40 minutes de Black Metal. Voyons-voir immédiatement ce qu’ils ont dans le ventre.

Après plusieurs écoutes, le seul terme qui me vient à l’esprit est « moyen ». En effet, bien qu’il ne souffre d’aucun défaut particulier ou rédhibitoire, ce premier album ne déclenche à aucun moment le moindre déclic. Les compos passent plutôt bien, le son est bon, le travail sur les ambiances est correct, mais c’est tout. Nous avons affaire ici à un disque malheureusement terne et plat, sans le moindre relief, sans la moindre aspérité à laquelle s’accrocher.

Pendant un moment, j’ai failli être indulgent, partant du principe que rien dans ces sept compos ne m’avait fait grincer des dents et que, dans l’ensemble, le groupe se débrouille bien sans casser trois pattes à un canard. Mais merde, quoi, 12 ans de carrière pour ça ? Soit ils ont passé ces douze années à écluser de la binouze pendant leurs répètes, soit il leur manque ce petit quelque chose pour accrocher l’attention de l’auditeur. L’avenir nous le dira… du moins si nous ne devons pas attendre douze années de plus pour un successeur à ce premier effort plus que moyen.

[4/10] Mister Patate

Site officiel : xxx
Myspace officiel : www.myspace.com/nefarioushungary

Cold Dimensions – 2012
Tracklist 1. The Chosen Ones 2. The Universal Wrath 3. False Words of Prophets 4. In the Hell of Eternal Depths 5. Become Nothing 6. The King of Slaves 7. A Mountain of Crosses

Nous avions déjà parlé de Michael Thompson sur Metalchroniques à l'occasion de la réédition de son premier album enregistré sous le nom de Michael Thompson Band. Nous ferons vite sur les présentations car la vie du guitariste Michael Thompson n'a pas tant changé depuis, si ce n'est que sa carrière de musicien studio affûté a été récompensée par le Berklee College of Music dont il a été étudiant jadis. Il aura donc fallu plus de vingt ans pour voir apparaître le deuxième album studio d'un projet prometteur, tant il faut reconnaître des qualités à ce petit bijou AOR/West Coast qu'était How Long

Après un tant laps de temps, Michael Thompson a repris grosso modo les choses où elles en étaient restées, changeant toutefois de line up et notamment de chanteur (c'est Larry King qui remplace  Moon Calhoun). L'AOR extrêmement classieuse et formidablement interprétée de Michael Thompson est toujours au rendez-vous même si l'on constatera que le ton a été un peu durcie et que l'influence West Coast est moins présente. La présence d'un certains nombres de ballades – de qualité d'ailleurs – compense toutefois ce durcissement après tout dans l'air du temps.  

Même si la guitare de Michael Thompson n'est pas au centre de la musique, quelques solos haut de gamme permettent encore une fois de goûter à un phrasé toujours très élégant et fluide, mais qui se montre parfois un peu sage. Ce sont évidemment les mélodies vocales de Larry King qui capteront l'attention de l'auditeur en premier lieu et c'est bien l'effet voulu. Le nouveau chanteur, bien que manquant un peu de personnalité, propose de fort jolies choses, notamment sur un morceau calme comme « When You Love Someone ». Son choix s'avère judicieux. 

Il y a bien quelques réserves à formuler : le retour de « Can't Miss », même modernisée, était-il vraiment indispensable ? Par ailleurs, même si le projet ne se veut pas du tout à la page des courants musicaux, certains esprits dans le vent regretteront une musique pour laquelle ni le grunge, le néo-métal ou le pagan-métal n'ont jamais existé. Il en faut ! 

 

Baptiste [7/10]

Site officiel

Frontiers / 2012

Tracklist : 01. High Times 02. Can't Be Right 03. Future Past 04. When You Love Someone 05. Here I Am 06. Beautiful Mystery 07. Break Me Down 08. End Game 09. Gypsy Road 10. Can't Miss (version 2012) 11. Fight For Your Life