Non, vous ne rêvez pas, nous parlons de The Bunny The Bear sur Metalchroniques. Artwork hideux, nom stupide, Victory Records… Vous voyez le topo, on ne risque pas de se prendre la nouvelle révélation du Thrash Old School, loin de là. Vous vouliez du Metal ? Passez votre chemin, ce… truc (désolé, je n’ai pas trouvé de meilleur qualificatif) est aussi agréable qu’une semaine de vacances à l’hôtel Bachar de Damas.
 
Prenez du Metalcore de base, le genre de bouillie que les States nous régurgite par paquets de 25, ajoutez des bidouillages électro et un chant éthéré et vous avez The Stomach For It, officiellement l’album le plus indigeste depuis le début de l’année, et ce malgré l’ouverture d’esprit de votre serviteur. C’est marrant, je parlais de Diablo Swing Orchestra hier et je louais leur originalité… Ici, l’originalité ne rime pas avec qualité, au contraire !
 
Cet album est le cadeau rêvé pour votre belle-mère, l’arme idéale pour faire chier vos voisins (encore meilleure que la vidéo de 10 heures de Vuvuzela sur Youtube), il me donne envie de séduire une vieille nymphomane pleine aux as, de me faire coucher sur son testament, et d’ensuite la fistfucker jusqu’à la mort, toucher ma part de l’héritage, acheter un très gros flingue et partir tuer des scouts. Sans raison apparente. Oui, c’est si grave. Et je suis sûr que j’aurais des chances d’être acquitté avec des circonstances atténuantes. Si The Bunny The Bear est une indication de ce que le Metal pourrait être d’ici 10 ans, je préfère encore me percer les tympans avec un clou rouillé.
 
Mister Patate (qui n’en revient pas d’avoir pondu autant de mots sur un album aussi creux) (0/10)
 

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Victory Records / 2012

Tracklist 1. Congregation 2. Sky 3. All Birds 4. This Isn't Why You Made Her 5. Soul 6. Breeze 7. Lonely 8. I'm Scared Now 9. Sheep 10. Pieces 11. It Kills Me