Bonjour la publicité mensongère… Sur le papier (Blood Of The Black Owl étant décrit comme une mixture de Black et de Funeral Doom), et au vu de l’artwork, je m’attendais à un album torturé, désespéré, nihiliste. Las, loin de la noirceur annoncée, Light The Fires ! sonne comme une soirée autour d’un feu de camp avec un chaman camé jusqu’aux sourcils…

« Caller Of Spirits », en guise d’intro, est censée (j’imagine) nous mettre dans l’ambiance, nous plonger tout doucement dans un état d’esprit apte à appréhender ce qui suit. Résultat : 13 minutes de mélopées monotones, qui ferait passer le dernier album d’Esoteric pour une garden party débridée au gaz hilarant. C’est chiant. Désespérément chiant, et le reste est à l’avenant. Mis à part quelques fulgurances bien rares (et encore, fulgurances est un terme bien fort pour décrire les quelques passages où l’écoute se fait moins pénible), Light The Fires ! se traîne… Comble de malheur : l’album affiche 73 minutes au compteur. Bourrée jusqu’à la gueule, la galette. Jusqu’à la nausée. Je viendrais presque à me demander quel est le public-cible de cet album, si ce n’est les cultivateurs de psilocybes.

Mister Patate [zzzz/10]

Myspace officiel

Bindrune Recordings / Clawhammer PR – 2012
Tracklist 1. Caller of Spirits 2. Wind Eye 3. Rise & Shine 4. Sundrojan 5. Two Ravens at the Tree Line 6. Soil Magicians 7. Disgust & the Horrible Realization of Apathy