Archive for août, 2012

 

Interview par mail avec CORNERSTONE (Michael Wachelhofer – basse, claviers et chant & Patricia Hillinger – chant), août 2012

 

01. Pourrais-tu nous en dire plus sur le groupe, sa creation et ses membres ?

Michael: Cornerstone est un groupe d’AOR/Pop/Rock Band fondé en 1998. Nous avons pu prendre part à des tournées fructueuses à travers le Royaume-Uni et les Etats-Unis and nous sommes actuellement en train de travailler sur notre nouvel album prévu pour mi-2013. Le groupe est compsoé de 4 personnes:Patricia Hillinger (chant), Steve Wachelhofer (chant & guitares), moi-même (basse, claviers et chant) et Mike Pawlowitsch (batterie & percussion). Nous nous défendons bien et avec les nouvelles chansons, des titres rock directs et forts, nous espérons faire notre trou.

Patricia : j’ai rejoint le groupe en août 2009. Il s’agit d’une coincidence chanceuse. Un soir, j’étais assise devant mon ordinateur et je suis tombé sur une annonce précisant que CORNSETSTNE recherchait une chanteuse. Après un coup de fil et une audition, j’ai été choisie et c’est la meilleure chose qui me soit arrivée.

 

02. Votre deuxième album est sorti l’année dernière. Qu’en pensez-vous et feriez-vous maintenant les choses différemment ?

Patricia: Si nous avions eu plus de temps nous aurions pu, bien sûr, ajouter ici et là la touche finale. Mais je dois dire que je suis contente du résultat. Nous avons fait du bon boulot et Michael et Steve ont écrit des chanson puissante et unique. Je suis très heureuse et fière de ce que nous avons pu atteindre avec notre musique. Jusqu’à présent, la réaction des gens face aux nouvelles chansons ont toujours été positives. Je pense que cela s’explique à cause de nos expérimentations avec différents styles de musique (Ska, Punk, Pop, etc.). Elles sont toutes particulières et peuvent répondre aux attentes de chacun.

Michael : En tant que musician, tu veux toujours améliorer les choses et tu n’es jamais pelinement satisfait du résultat (rires). Mais en regardant en arrière, je suis heureux de Somewhere in America. Bien sûr je remarqu certaines choses, en particulier du côté des arrangements, qui auraient pu être amélioré sur tel ou tel titre mais c’est un super album et j’en susi très satisfait !

 

03. Qu’est-ce que cela fait de collaborer dans la groupe avec un membre de sa famille ? Cela change-t-il les relations au sein du groupe ?

Michael: Pour des personnes en dehors du cercle c’est assez difficile à comprendre, la façon don’t nous nous parlons l’un l’autre parfois… (ires)… mais tout va bien. A la fin de lajounrée nous nous serrons les coudes et nous partageons la meme vision. C’est la chose la plus importante, je suppose.

04. Avec Head over Heels, vous avez tourné beaucoup. Peux-tu partager avec nous cette experience ? As-tu des anecdotes ?

Michael: Personne ne s’attendait au succes de Head over Heels, cela avait été un gros travail. Et certains moments il n’y avait que moi, notre assistant et un booker aux Etats-Unis et nous devions une tournée de trois semaines de l’autre côté du monde… Le groupe n’était pas aussi bien organisé à l’époque car nous étions resté à l’échelle locale et devions maintenant devenir global. L’anecdote la plus amusante que j’aime raconter concerne notre tout premier concert en Grande-Bretagne en 2008. Notre agence de booking avait organisé le concert, en avait fait la promotion mais le propriétaire de la salle ne voulait pas que le groupe joue et a donc renvoyé le public chez lui ! Donc à la fin de la journée nous avons joué pour notre groupe de première partie, THE WORDS de Manchester, un excellent groupe et vice-versa. Disons que cela est devenu un entrainement en conditions réelles. Quand est venu le moment du paiement de notre cachet, le type s’est enfermé dans la cave et ne voulait pas en sortir… Donc nous étions 4 ou 5 personnes tapant sur cette porte en criant « nous voulons notre cachet ! » mais sans résultat (rires). La sensation la plus positive a émergé à New-York où nous avons joué au Kennie’s. Dans les années 70, un inconnu appelé BRUCE SPRINGSTEEN a donné son premier concert à NY dans cet endroit. C’était un peu un lieu sacré. Et bien sûr, nous avions une place de parkin DIRECTEMENT en face de la salle. Il faut savoir qu’à Manhattan, il est presque impossible de trouver une place de parking. Et là nous étions devant la salle, à quelques mètres ! Génial (rires).

 

05. Un groupe de heavy métal danois avec des anciens membres de ROYAL HUNT s’appelle également CORNERSTONE. Même si vous n’évoluez pas dans le même genre musical, cela pourrait-il poser problème ?

Michael: C’est vrai, nous connaissons les autres CORNERSTONE. Mais si on prend les faits: les deux groupes existent maintenant depuis longtemps (1998) mais c’est nous qui avaons la licence et les droits pour ce nom au niveau mondial dans musicbiz et nous tournons en Autriche depuis le début de la décennie. D’un autre côté, l’autre groupe a sorti plus d’albums sous le nom CORNERSTONE… donc c’est assez compliqué, certains pourraient vouloir intenter des procès mais la musique devrait signifier collaboration et pas combat donc nous essayons simplement de ne pas gêner l’autre. Les styles sont très diffférents donc cela n’est pas très compliqué. Il y avait bien deux NIRVANA dans le passé ou deux RAGE et cela n’a pas posé de problème, enfin plus ou moins (rires). De plus, je crois que l’autre groupe n’existe plus désormais donc la question va se régler. D’un point de vue légal, la situation est absolument claire donc je ne vois aucune raison de changer notre nom.

06. Quelles sont vos principales influences ?

Patricia : J’ai beaucoup d’intérêt pour des styles de musique très variés. Pendant mon temps libre, j’écoute de la Pop, du rock, du R&B et du Hip Hop. Ma devise est : tu peux apprendre de tout le monde. J’observe les grands artistes du business, chacun offre une performance différente, il fait à sa façon. J’essaye d’en prendre le meilleur et de l’intégrer dans mon travail. Depuis l’enfance, j’écoute les chanteuses les plus reconnues CELINE DION, MARIAH CAREY, WHITNEY HOUSTON and BEYONCE. Elles m’influencent beaucoup et sont pour moi les meilleures au monde.

Michael: Mes influences sont très clairement à chercher du côté de l’AOR… ALAN PARSONS, JOURNEY, TOTO, j’ai grandis avec ces groupes et la musique que j’écris s’inscrit dans cette lignée. Steve a un background plus métal avec Metallica, Nightwish, Guns n Roses etc…

07. Il me semble que vous jouez la carte de la nostalgie des années 80 (TEARS FOR FEARS, BLONDIE…). Etes-vous d’accord avec moi et pensez-vous qu’il y a un intérêt renouvelé du public pour cette époque ?

Patricia: Oui je suis d’accord et je pourrais le dire pour moi-même. Je n’écoute pas la radio en ce moment car je n’aime pas la musique actuelle. Tout se ressemble, il semble que les groupes et que tous les artistes veulent suivre la mode et mettent l’accent sur les sons disco, beat, dance et électro et toute la musique surproduite qui est très populaire en ce moment. Cette musique ne survivra pas longtemps, je pense. Peut-être qu’un jour les gens en auront marre et voudront revenir en arrière quand la musique était plus authentique, plus centrée autour de l’artiste.

08. Que pensez-vous de la scène hard/metal autrichienne ?

Michael: A priori ,a plupart des groupes sont plutôt orientés extrême…Death Metal, Black metal etc… La scène musicale autrichienne est si petite que la majortié laisse tomber après quelques années. Je ne peux pas t’en dire beaucoup car en tant que groupe AOR, un genre qui n’exsite pas en Autriche, nous évoluons de façon très isolée, en tout cas dans notre pays. Mais je dois avouer que je n’en suis pas mécontant !

 

09. Quelles sont vos principales attentes et espoirs pour CORNERSTONE ?

Patricia: Je nous vois faire trembler le Madison Square Garden. 🙂 C’est une blague ! Il nous faut rester les pieds sur terre. J’espère pouvoir donner le maximum de concerts dans de nombreux pays différents et atteindre le plus de public possible. Nous attendons avec impatience de finir notre “GET NAKED…TOUR". Mon ambition personnelle est de jouer sur scène encore et encore Somewhere in America et si nous avons de la chance, nous aurons un jour notre étoile sur le walk of fame…

10. Merci, les derniers mots vous appartiennent…

Patricia: Merci de nous avoir accueilli et merci aux lecteurs et fan de the Metalchroniques !!! Aller régulièrement voir notre site www.cornerstone.co.at. Nous sommes aussi présents sur facebook et myspace. J’espère que vous appréciez notre musique et que vous viendrez nous voir lors d’un prochain concert. !!!

Michael: …et n’oubliez pas de vous procuer un copie de Somewhere in America. L’album est disponible partout : amazon.fr, itunes, etc. Soutenez les groupes sans grand moyen (rires) !

Comme d’habitude, le questionnaire Métal Chroniques pour conclure cette interview:

1. Quelle est ta chanson favorite ?

Patricia: C’est sans limite mais l’une de mes chansons favorite reste "The Show Must Go On" de QUEEN.

Michael: phewww…Je ne peux vraiment pas dire, il y a a tellement de chansons fabuleuses… Mon album préféré reste Fables of the Reconstruction de REM. Pas très métal j’en ai peur (rires)

 

2. Premier album acheté ?

Patricia: MARIAH CAREY Music Box

Michael: TOTO IV (l’album avec “Rosanna” et “Africa”)

 

3. Dernier album acheté ?

Patricia: I am… Yours de BEYONCE, un cd live d’un de ses concerts

Michael: Urghhh! Cela doit être PAT BENATARS Greatest Hits

 

4. Quel son ou bruit aimes-tu ?

Patricia: le pépiement des oiseaux

Michael: …le craquement adorable d’une liasse de billets (rires)

 

5. Quel son ou bruit détestes-tu ?

Patricia: Mon réveil

Michael: BILLY TALENT et JUSTIN BIEBER (rires)

 

Chronique de l'album ici

 

Son : top, rien à redire (si ce n’est un ou deux larsens par moments)
Lumières : très bonnes
Affluence : sans doute pas sold-out mais très fourni, dès le matin.
Ambiance : excellente ! Très « fête entre potes ».
Moments forts : Krisiun
Photos : ici

Proposant une affiche avec Krisiun, Immolation, Nile ou encore Taake, le Metal Mean avait de gros atouts pour nous attirer dans les Ardennes cette année. Retour sur une longue journée au soleil.

Pour entamer les hostilités, Ackros, emmené par un nouveau frontman (le même qu’Orion’s Night), semble visiblement à l’aise sur scène et nous offrit un show très carré et très énergique (qui ne sera malheureusement pas trop suivi par le public encore très calme vu l’heure). Le metal du gorupe fit pourtant mouche parmi les personnes présentes.  Dommage pour le groupe que le public n’ait pas plus suivi mais vivement le nouvel album.
Après une courte pause pour changer la scène (félicitations d’ailleurs à toute la logistique du fest car les enchainements de scène était très rapide- les soundcheck de certains groupes beaucoup moins…), Chaos Invocation monte sur scène. (faux) Sang sur le visage et le corps, clous, chandeliers, encens, pas de doute, le groupe joue du black metal. Est-ce parce qu’il était tôt ou que la chaleur écrasait déjà les festivaliers mais le set, pourtant très bon, sembla avoir un accueil un poil en retenue du public. Dommage car le groupe, au vu de ce qu’il a proposé, mérite d’être plus connu. À approfondir sur cd.
Après une pause méritée au bar (qui aura tourné à mort vu la chaleur et le soleil de plomb régnant toute la journée), retour dans le chapiteau pour voir Farsot. Et là, je dois dire, le groupe ne m’a laissé un souvenir impérissable. C’était certes pas mal mais voilà, sans plus. Le groupe jouant plus sur les ambiances, cela n’a sans doute pas aidé à vraiment mettre l’ambiance et le grain de folie nécessaire dans la fosse.
Nouvelle pause bar avant d’aller voir le dernier show en Wallonie de Gorath. Aller voir un groupe en sachant que c’est sans doute la dernière fois qu’on va les voir sur scène est assez particulier comme sentiment. Pourtant, même si le metal du groupe n’a pas réussi à mettre le feu dans la fosse, le contrat de nous faire passer un bon moment est réussi. Cependant, sachant qu’il s’agissait là du dernier show du groupe, on aura pu attendre un poil plus de folie (comme un Mystica l’avait fait il y a quelques années au Mass Deathtruction).
Celestial Season, groupe inconnu pour moi, monta ensuite sur scène. Les quelques crevards de la plaine devant pour bien voir la violoniste, le set ne m’aura vraiment pas attiré, le groupe jouant plus sur les mélodies, les ambiances que sur l’énergie. Ce qui malheureusement donna un concert peu entrainant selon moi. Typiquement le genre de musique à écouter sur cd mais dispensable en live.
Mais bien vite, Krisiun monta sur scène et nous en mit tellement sur la gueule que toute la déception que les groupes précédents avaient pu nous donner s’envola en un riff. Krisiun en concert, c’est un peu comme être un pantin de crash test. On se prend un mur dans la gueule à pleine vitesse et on en ressort cassé. Pourtant, à chaque fois, on en redemande. Il est loin le temps où le groupe m’avait laissé une impression un peu brouillonne. Le groupe maitrise son sujet sur le bout des doigts et mis la meilleure ambiance du fest dans la fosse selon moi. Les compos s’enchainait comme les balles d’un fusil mitrailleur mais trop vite, le groupe dut laisser sa place aux canadiens de Gorguts.
Après une telle charge de Krisiun, Gorguts, pourtant très en forme et très content de l’accueil que le public lui fit, parut un poil faiblard. Ça reste très très bon mais pourtant en dessous de Krisiun. Dommage aussi que le public suivit un peu moins mais la chaleur ne faisant que monter au cours de la journée, il est vrai qu’il devenait parfois dur de suivre.
Après deux groupes death, il fallait bien un peu de Black et Taake pour se changer les idées. Le groupe est certes connu aussi pour les débordements du chanteur mais je dois avouer qu’ils ont fait soft dans la provoc et le côté destructeur du black pour livrer un très bon concert. Hoest était visiblement très content d’être là, allant régulièrement dans la zone photo pour arranger le public ou même lui passer le micro. Le set parut très court, malheureusement dirais-je car un groupe en forme, qui maitrise son metal de main de maitre, qui met une bonne ambiance dans la fosse, on en aurait voulu plus.
Pour la fin du fest, les organisateurs avaient prévu du très lourd avec Immolation. Immolation en live, c’est un peu comme la scène du baffle gigantesque dans Retour vers le futur : ça vous envoie une telle puissance, un tel mur de riffs, un tel mur de growls que ça vous envoie dans le mur en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. À l’instar d’un Asphyx, c’était même parfois limite contre-productif tellement c’était intense. Mais au final, quand le groupe quitte la scène, on reste déçus de ne pas les avoir vu plus longtemps.
Mais Nile allait bien vite dissiper cette déception. Enfin, je l’espérais. Et là, je dois dire que je suis mitigé. Le groupe était visiblement très content d’être là (ils n’ont pas arrêté de sourire) mais est-ce la fatigue ou la chaleur, toujours est-il que je n’ai pas réussi à accrocher. Nile a pourtant bien joué, balayant toute sa carrière mais il manquait un petit quelque chose. À tel point qu’au final, le set m’a paru trop long…
Après cela, ce fut l’erreur du jour : rester un peu pour voir The Devil’s Blood (surtout pour faire plaisir aux personnes venues avec moi en voiture). Pourquoi une erreur ? Simplement parce que le groupe semble plus préoccupé par sa mise en scène « mystique » que par sa musique. Parce que le groupe semble vouloir se donner un genre dont il n’a pas les moyens selon moi. Mais surtout parce que le groupe a non seulement déçu mais aussi choqué pas mal de monde (même si beaucoup de gens était déjà repartis après Nile). Lorsqu’un spectateur visiblement plus que bourré arrive à monter sur scène (seul couac de la sécu de toute la journée), quel est le but de le jeter à terre de toute ses forces, visiblement pour lui faire mal, de lui donner des coups et lorsque la sécu arrive pour l’évacuer de scène, continuer à vouloir le tabasser ? Une telle mentalité ne mérite aucun respect.
Alors au final, ce metal mean 2012 ? Bien ou pas ? Cela dépend un peu de quel point de vue on se place. Si vous cherchez un petit festival « familial », alors, c’est top. Si vous cherchez un festival ou la musique vous importe peu, tant que vous faites la fête avec vos potes, alors c’est top (pour cet aspect, le mean, c’est un peu « un barbecue » entre potes metalleux, avec des groupes qui jouent plutôt qu’un cd qui tourne). Si vous cherchez un fest où la musique importe, alors, cette année, la programmation était peut-être un poil short. Mais il ne s’agit pas ici d’une faute de l’organisation (très pro malgré la « petitesse » du fest)je pense, mais plus des groupes (certains du moins)qui n’ont pas donné tout leur potentiel. Mais il s’agit à nul doute d’un fest que je vous conseille de faire, ne fut-ce que pour l’ambiance festive parmi les spectateurs. 

Supercastor

Livarkahil – Wrath Of God

Livarkahil fait partie de ces petits groupes français qui mériteraient de grandir. Ce sera peut-être l'occasion avec ce Wrath Of God, EP mis à disposition des fans gratuitement (voir le site Internet du groupe).

Le groupe vient de changer certains de ses membres et, ne connaissant qu'assez mal ce qu'il faisait avant, je me garderai bien de commenter l'évolution prise par le groupe ces derniers temps. Je ne suis absolument pas en mesure de le faire. Ce que je peux faire par contre, c'est parler de ce que j'ai entendu sur Wrath Of God.

Tout d'abord, une musique bien bourrine, puissante à souhait et avec ce petit soupçon d'imagination et, disons le, de talent qui change tout et qui permet à un groupe de sortir de son obscure cave pour éclater au grand jour (même si, vu qu'on cause Death moderne technique et bien brutal, on ne sera pas des milions à les voir éclater…). On retrouve une impression de marche en avant assez constante, ça ne s'arrête que rarement, pour entrer dans un mid tempo souvent assez aérien et mélodique, l'éponyme « Wrath Of God » est sans doute le meilleur exemple. 

Le côté mid-tempo couplé à la voix de H.K. donne un côté un peu Black au style des parisiens, une touche Belphegor ou encore Kataklysm, quand Maurizio se met au chant typé Black (je pense au classique « Taking The World by Storm »). Pour dire vrai, j'ai aussi retrouvé sous certains aspect du Dimmu Borgir de la bonne époque, le clavier en moins. Le côté Black est renforcé par l'artwork bien sombre et par les thèmes des titres, tous tournés vers Dieu et pas spécialement pour en dire du bien. Le tout est très efficace, cet EP traine chez moi depuis le début de l'été et je l'ai déjà écouté pas mal de fois sans m'en lasser.

Livarkahil s'adresse aux fans de Behemoth qui voudraient voir si l'herbe n'est pas plus verte hors de la Pologne. Avec Gorod, Nervercold et sans doute bien d'autres, la France Extrême, celle qui se couche tard un peu bourée à la bière et avec les tympas explosés; la belle, la rebelle qui refuse la musique de NRJ et de FUN RADIO ; la France forte de ses petits groupes pour qui le changement pourrait être maintenant, oui, cette France -j'y arrive- me semble de mieux en mieux équipée pour affronter l'hiver rigoureux polonais, danois, suedois, bref, slavo-scandinave. Bref, parole de Belge avide de frensh bashing, chers voisins de France tant aimés et haïs à la fois, mais néanmoins amis, n'ayez pas honte de votre scène. Qu'on se le dise

Poney [08/10]

Site officiel : http://www.livarkahil.com/

Autoproduction / Rock N Growl Promotion – 2012

Tracklist (28:50) : 01. The Eternal Sun 02. Through Hatred And Devotion 03. Deny Your God 04. Devotion 05. Wrath Of God