The Faceless – Autotheism
Posted by kadafSep 7
The Faceless ou le cas d’un groupe qui dès son premier album (Alkedama, 2006) créé l’évènement et l’enthousiasme. Un death metal brutal, technique avec de grosses influences progressives. Ce qui étonne le plus sur cette première galette, c’est la maturité des compositions. A la sortie de l’album le leader, Michael Keene « Machine », n’a que 20 ans et semble mettre tout le monde d’accord. Les photos d’époque nous révèlent des bouilles de gamins à peine sortis de l’adolescence mais qui une fois munis de leurs instruments dépotent sévèrement ! Deux ans plus tard, Planet Duality sort et confirme tout le bien que l’on pense du groupe. Plus progressif, encore plus fouillé, un synthé plus présent et les mecs multiplient les dates avec Meshuggah, Decapitated, Nile pour ne citer qu’eux. On a vu pire….
Et puis 2012 un troisième album nommé Autotheism débarque avec un line up complètement refondé. Mis à part le guitar hero de leader et le batteur, tout le line-up de l’album précédent à été remercié. Alors si je m’attarde autant sur l’histoire de The Faceless et sur son line up, c’est surtout pour savoir si ce changement de personnel est la cause ou la conséquence du contenu d’Autotheism… car si on est toujours bien dans le death bien technique avec de gros passages bien méchants, l’aspect progressif à pris une forme et une ampleur un peu inattendue: des voix claires dans beaucoup de morceaux, du clavier par paquet de 12, beaucoup plus de passages plus lents et on a même droit à des sonorités de saxophone sur « Autotheism Mouvement III : Deconsecrate »…
Sans être un mauvais album, ce troisième effort n’en est pas moins déconcertant. Rien que le morceau d’entrée fait plus penser à Opeth qu’à Cannibal Corpses auxquels ils étaient comparés à leur début. Si un groupe comme BetweenThe Buried And Me a toujours cultivé cette marque de fabrique, les mecs ont surtout défini une identité propre à leur musique qu’ils ont cultivé sur l’ensemble de leurs albums.
En résumé, quelle que soit la raison qui a amené Michael Keene et sa bande vers ses contrées expérimentales, elle risque de perturber les fans des deux premières galettes. Disons qu’on ne se plonge pas dans cet album pour les mêmes raisons qu’on se plongeait dans Alkedama ou Planet Duality. Comme les deux précédents, cet album semble être le résultat d’une inspiration qui pousse Michael Keene à dépeindre un univers conceptuel. Bon bah pour résumer pour celui-ci les guitares sèches, le saxo, et les voix claires semblaient nécessaires….
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