Archive for avril, 2013

Stahlmann – Adamant

oshy_28042013_StahlmaPfff voici le nouvel album des allemands de STAHLMANN et j’ai autant envie de l’écouter que de passer chez le dentiste. Pas très professionnel tout ça diront certains ? C’est pas faux mais franchement je sais déjà ce que je vais écouter à moins que, dans une illumination salvatrice, nos amis teutons aient décidé de se sortir les doigts du c… et de proposer autre chose qu’un ersatz insipide. Pour les deux du fond qui ne lise pas religieusement mes chroniques, je rappelle que STAHLMANN est, pour reprendre Wikipédia, un groupe originaire de Göttingen en Basse-Saxe qui a été fondé en 2008. Son style s'inscrit dans celui de la Neue Deutsche Härte et son style est largement influencé par DIE KRUPPS, OOMPH !, RAMMSTEIN… Troisième album avec Adamant après un Quecksilber déjà pas folichon l’année dernière.

Avec son euphémisme coutumier Wikipédia parle de large influence pour ne pas dire pompage en règle. Franchement, les allemands ne se foulent pas, une mélodie simple, beaucoup d’électro, des grosses rythmiques de guitares et une voix grave comme vous savez qui. Et voilà onze nouvelles chansons pondues à la chaines sur le même modèle, le clonage a de beaux jours devant lui. On a beau tourner le truc dans tous les sens cela reste du sous-RAMMSTEIN, EISBRECHER ou MEGAHERZ. Aucune originalité et aucune honte. Bien sûr le résultat est professionnel et on peut se lancer prendre par le côté lisse et séduisant de telle ou telle mélodie. Mais rapidement la vacuité du propos frappe tout un chacun.

A lire la page Facebook de STAHLMANN, les allemands sont assez populaires Outre-Rhin et parviennent à faire de belles tournées aux quatre coins du pays. Tant mieux pour eux mais cela me conforte dans l’idée que quelquesoit le pays, les foules sont quand même assez faciles à berner.

Oshyrya (03/10)

 

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AFM Records / 2013

Tracklist (40:13 mn) 01. Die Welt Verbrennt 02. Süchtig 03. Wenn Der Regen Kommt 04. Schwarz (feat. Teufel / Tanzwut) 05. Leuchtfeuer 06. Adrenalin 07. Der Schmied 08. Paradies 09. Nackt 10. Tempel Der Lust 11. Dämonin

Mastercastle – On Fire

oshy_28042013_MastercastDifficile de suivre le rythme de MASTERCASTLE tant les italiens ne s’endorment pas sur leurs lauriers et enchainent album après album. Quatre albums, en cinq ans qui dit mieux ! Voici déjà le nouvel opus, On Fire. Après Dangerous Diamonds sorti en 2011. Et pour la première fois, le groupe a subi un changement de line-up. Exit Alessandro Bissa Bix, il est remplacé derrière la batterie par John Macaluso. Voici un renfort de choix tant l’américain est connu pour son incroyable talent et son expérience à travers le monde en compagnie d’ARK, TNT ou MALMSTEEN. Au jeu du mercato, MASTERCASTLE a réalisé là un coup de maître.

Pas de révolution stylistique avec ce On Fire. MASTERCASTLE propose un heavy métal mélodique de bonne facture, soigné. Ajoutez à cela ici et là des influences néo-classiques et vous serez rarement déçu par les albums des italiens. Gonella mène les débats grâce à ses performances à la guitare. Il sait se faire virtuose de la six cordes quand cela est nécessaire, à l’occasion des soli qui parsèment l’album ou bon soldat en assurant simplement une rythmique. L’accent est mis sur la mélodie et les moyens de mettre en valeur le chant de Giorgia Gueglio. Sans jamais être exceptionnelle, la chanteuse offre une bonne prestation et fait le boulot. Difficile de faire ressortir un titre par rapport aux autres. Si on ne devait en retenir deux, ce serait « Silver Eyes » et « Chains » qui flattent un peu plus l’oreille par des refrains assez catchy.

Agréable, On Fire déçoit finalement plus sur la forme que sur le fond. On passera sur la pochette plutôt ratée (mais œuvre de la chanteuse) mais à peine 30 mn de musique originale c’est un peu court. On Fire s’apparente plutôt à un EP qu’à un véritable album. Les deux instrumentaux n‘ont rien de très originaux « The Final Battle » est une reprise de Chris Hülsbeck et « Almost a Fantasy » reprend la Sonate au Clair de Lune de Ludwig van Beethoven. On savait que Gonella n’était pas manchot avec une guitare et cela apparait être un artifice pour donner du corps au disque et pouvoir le faire passer pour un album. La ficelle est un peu grosse je trouve. J’attendais mieux de MASTERCASTLE surtout avec le renfort d’une pointure comme Macaluso.

Oshyrya (06/10)

 

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Lion Music / 2013

Tracklist (39:05 mn) 01. Silver Eyes 02. Chains 03. Platinum 04. Quicksilver 05. Gold Violet 06. The Final Battle (instrumental) 07. Leaden Roads 08. Titanium Wings 09. Almost a Fantasy (instrumental)

Shadowqueen – Don’t Tell

oshy_28042013_ShadowqueBon alors si je vous dis groupe de rock originaire de Melbourne en Australie, vous me dites ? Eh bien oui un bon gros rock qui tâche (un peu) mais surtout d’une efficacité assez impressionnante. Le power-trio formé en 2009 par Robbi Zana (chant, basse et piano), Si Hopman (guitare) et Alex Deegan (batterie) s’y connaissent pour faire vibrer la fibre présente en chacun de nous. Ils ne réinventent pas la poudre mais font bien les choses.

Le premier single extrait de ce premier album, « Don’t Tell », a un petit goût de QUEEN (décidemment) OF A STONE AGE ou encore THE WHITE STRIPES avec sa basse vrombissante et sa rythmique hypnotisante. Voilà la recette de SHADOWQUEEN, des mélodies simples, des refrains quasi-pop et bougrement attrayants, en résumé un vraie dose d’énergie communicative dans chacune de ces compositions. Le son reste brut et très rock n’roll dans l’esprit tout en étant proposé dans un bien bel écrin. Le son est lumineux et clair. Les titres sont soigneusement calibrés pour durer 3-4 minutes sans diluer inutilement le propos. Les titres rapides et énervés succèdent aux compositions plus posées qui mettent en valeur la prestation de Robbi Zana derrière le micro. La jeune femme assure bien son rôle de frontwoman et sa voix un peu grave et chaude fait des merveilles sur ces titres rock. Si on parle de groupe de rock mené par une chanteuse, dans un registre plus heavy rock que SHADOWQUEEN on pense à HALESTORM et HYDROGYN. Les amateurs pourront trouver leur compte avec le combo australien.

Il est rafraichissant de tomber à l’occasion d’une chronique sur un groupe comme SHADOWQUEEN. Loin de la course à la virtuosité techniques, les australiens ont su revenir aux fondamentaux via un rock à même de faire tout simplement taper du pied et secouer la tête en rythme. Je n’en demande pas plus.

Oshyrya (7,5/10)

 

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Bad Reputation / 2013

Tracklist (37:15 mn) 01. Best of Me 02. Don’t Tell 03. Any Other Day 04. What You Want 05. Prelude To Silence 06. Silence 07. Karma 08. Bruised 09. Wake Up 10. Paint Your Face 11. Get Off