oshy_11082013_GardenjLe groupe GARDENJIA est né en 2011 avec la parution d’un premier EP autoproduit, Ievads. Le line-up se compose des trois membres fondateurs Giuseppe Miglietta (guitares, claviers), Raffaele Galasso (chant, guitares, claviers), Antonio Martire (batterie, claviers) complété d’Ezio Contino (saxophone). Bien reçu dans les milieux autorisés, ce premier disque va tout naturellement débouché sur l’enregistrement d’un premier album, EPO en décembre 2012. Il sort une première fois avant que les italiens ne soient pris en mains par le label Memorial Records qui décide de republier EPO sous sa bannière. Pleinement associé à cette démarche, le groupe en profite pour remixer puis remasteriser EPO et ajoute également deux nouveaux titres.

Je dois bien avouer être complétement étanche à cette scène math-machin ou djent-truc. A l’exception de MESSHUGAH et un peu de PERIPHERY qui trouve un peu grâce à mes yeux le reste des albums que j’ai pu écouter me dépasse complétement. Malheureusement ce constat s’applique aussi à GARDENJIA. Pas fondamentalement inintéressant, je me retrouve devant un patchwork musical qui ne me parle pas. Cette recherche incessante de rythmiques bizarres, de riffs peu harmonieux me laisse pantois. J’ai besoin d’un ligne directrice mélodique, même tenue et avec EPO j’ai parfois l’impression d’écouter la superposition de deux chansons complétement différentes. J’ai plusieurs fois vérifié que mon lecteur de jouais pas deux albums en même temps. Je parviens à reprendre mon équilibre ici et là quelques minutes avant que les italiens prennent un malin plaisir à tout bouleverser. C’est fait pour, l’idée est de venir bousculer l’auditeur mais moi, je reste sur le bord de la route.

Alors que dire d’EPO ? L’ambiance est chaotique, sombre et violente. Différents types de chant se mêlent selon les compositions, du clair vers le growl ou les hurlements. Nos amis italiens expérimentent joyeusement, avec enthousiasme et laisse l’auditeur un peu seul face à ce maelstrom. « Epica » surprend agréablement et laisse quelques espoirs mais la suite va rapidement doucher mes maigres espoirs. Le propos se durcit alors nettement et je n’ai plus réussi à adhérer. La dernière chanson, « Ascension » se la joue même jazzy avec un saxophone. Comprenne qui pourra…

Pour reprendre les termes utilisés par GARDENJIA, «EPO is finally the beginning of our artistic dimension. EPO is our manifesto. The inclusion of the melody, in a context of violence sound, apocalyptic scenarios, travel within our dark side, and then .. the rising (Ascension)». Voilà, faites en ce que vous voulez, moi j’ai abandonné.

Oshyrya

 

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Memorial Records / 2013

Tracklist (76:19 mn) 01. Epica 02. Ante Rem 03. In Blue 04. Shapes of Greys 05. Touch of Glory 06. Fire Walk With Me 07. Giada 08. In Dusk 09. Epo 10. Ascension