Merci, un grand merci à LUNAR EXPLOSION pour m’offrir un petit coup de nostalgie et ce joli retour en arrière d’un quinzaine d’années. Cela fait longtemps que je ne m’étais pas comme cela amusé de de la maladresse d’un groupe transalpin. Pas de cabale anti-italienne ici, j’aime cette scène métal depuis bien longtemps maintenant et je me suis tapé un nombre non négligence de groupe médiocres avec des productions atroces. Mais au milieu de la fange quelques pépites émergeaient. Désormais tous les groupes offrent un production acceptable loin des horreurs de la décennie précédente. Mais certains perpétuent la tradition et nous en remercions (SKYLARK si tu nous lis !). Je me moque mais cela s’expliquait souvent par des moyens financiers extrêmement limités.
Né à Vicence en août 2010, LUNAR EXPLOSION a pris coprs à partir de la rencontre de Mattia Sisca (guitare), Paolo Ferraro (guitare) et Raffaele Smaldone (chant). Après avoir complété le line-up et proposé un première démo, Beyond the Demo… en 2011, les itlaiens se lancent à corps perdu sur scène et multiplient les dates en premières parties d’artistes confirmés. Citons par exemple Dennis Stratton (ex-IRON MAIDEN), BLAZE BAYLEY, ADAM BOMB ou ELVENKING. Oui, je sais, cela fait rêver. Fiers de leur performance, il décide d’enregistrer un premier album éponyme au Massive studio de Milan puis un mixage par Matt Stancioiu (LABYRINTH, VISION DIVINE au Elnor studio. Et voici le résultat.
Vous l’aurez compris à la lecture de mon premier paragraphe, je n’ai pas été vraiment enthousiasmé par cet album. Le métal Power / Prog / Néoclassique proposé ici frappe surtout par sa mise en son faiblarde et sa grande maladresse. Encore faut-il pouvoir se prendre pour HELLOWEEN. Le groupe est jeune et ils ont fait l’erreur de choisir d’accumuler tous les poncifs du genre. Riffs complexes mais laborieux, jeu rapide et passages néo-classiques. Ajoutez à cela une batterie qui sonne mal et un chant approximatif et vous obtenez un sacré cocktail. Les chansons semblent décousues sans ligne directrice et suivre les italiens ressemblent à un chemin de croix. Ce n’est pas totalement catastrophique juste pas maîtrisé et déjà entendu vingt mille fois en nettement mieux. L’effet bocal est très net et chaque soli de guitares devient éprouvant. Les nappes de claviers ne sont pas heureuses et l’effet d’avère dévastateur. Ce n’est pas quelques bons refrains ici et là qui suffise à éviter le naufrage. Je m’arrête là, pas la peine de s’acharner. Il reste bien du boulot à LUNAR EXPLOSION pour se mettre au niveau.
Oshyrya (04/10)
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Scarlet Records / 2013
Tracklist (50:29 mn) 01. Vasa Warship, 02. Karnak, 03. Lunar Explosion, 04. Butterfly Effect, 05. When The Sun No Longer Shines, 06. From Beyond, 07. The Nest Of A Swan, 08. Saint George, 09. The King Of Judea
En trois albums, ALMAH a réussi à se positionner comme une valeur sûre de la scène métal power/mélodique brésilienne. Alors qu’ANGRA, son ancien groupe, continue à louvoyer sans que l’on en sache trop de quoi sera fait son avenir, Edu Falaschi continue son petit bout de chemin avec son propre groupe. Depuis mai 2012 et l’annonce de son départ, le talentueux chanteur se concentre quasi-exclusivement à ce projet avec un line-up très renouvelé. Almah, Fragile Equality (2008) et Motion (2011) avait montré une belle progression et les brésiliens sont attendus au tournant avec ce quatrième album, Unfold publié chez Scarlet Records en Europe.
On pourrait croire, ne serait-ce qu’à travers la voix de Falaschi, que l’ombre d’ANGRA pèse lourdement sur la musique d’ALMAH. Et pourtant ce n’est pas vraiment le cas tant ALMAH a choisi une autre voie. Unfold présente des chansons plus simples et plus directes. Les musiciens présents ici sont tout sauf des manchots mais on ne trouve pas la maestria et la patte mélodique si spécifique d’ANGRA. La musique d’ALMAH est loin d’être désagréable, plus foncièrement accessible et à même de plaire à un large public. Une petite touche progressive se fait jour ici et là et cela apporte une belle fraicheur à ces chansons.
Comme toujours l’écrasante responsabilité de donner un souffle et une âme à ces chansons repose sur Falaschi. Et le chanteur est très en voix depuis que le fardeau ANGRA a quitté ses épaules. Parfois assez proche d’un Jorn Lande, le brésilien fait ici étalage de toute sa classe. Il varie les registres avec bonheur, d’un classique « In My Sleep », il passe vers un « The Hostage » plus lourd et moderne ou encore un « Warm Wind » tout en douceur et subtilité. Unfold a été enregistré à São Paulo au Brésil et le mixage & mastering ont été realisés par Damien Rainaud au Darth Mader Music de Los Angeles en Californie.
Joyeux pot-pourri power/mélodique métal, chacun pourra trouver de quoi se faire plaisir avec ce nouvel album d’ALMAH. Pas révolutionnaire, juste bien fait avec intelligence et feeling. Falaschi et ses amis font preuve de sagesse et s’appuient sur de solides acquis pour avancer.
Oshyrya (07/10)
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Scarlet Records / 2013
Tracklist (64:35 mn) : 01. In My Sleep 02. Beware The Stroke 03. The Hostage 04. Warm Wind 05. Raise The Sun 06. Cannibals In Suits 07. Wings of Revolution 08. Believer 09. I Do 10. You Gotta Stand 11. Treasure of The Gods 12. Farewell
Mesdames et Messieurs, venez, venez, approchez-vous pour découvrir cette offre exceptionnelle, du jamais vu jusqu’à présent ! Nous avons ici un superbe Motion Control signé Edward Box et ce n’est pas UN, mais DEUX albums pour le prix d’UN SEUL ! Le tout dans un superbe format digital, profitez-en dès maintenant, il n’y en aura pas pour tout le monde et la durée de cette offre est extrêmement limitée !
Pour ceux dont votre serviteur qui ne saurait pas qui est Edward Box, rappelons que ce monsieur est un guitariste britannique, (un peu connu) pour exercer au sein des du groupe de métal sace classique VENDETTA. Trois albums à son actif avec ses camarades (Tyranny Of Minority, Heretic Nation et World Under Fire) mais également une carrier solo forte de deux disques: Plectrumhead en 2002 et Moonfudge en 2005. En cette fin d’année 2013, le label Lion Music nous invite à redécouvrir ce travail solo à travers ce Motion Control regroupant ces deux disques. Que les fans se rassurent, il ne s’agit pas que d’un vulgaire recompilation car Edward Box a mis la main à la pâte. Il retravaillé sur les masters d’origines de ses albums et apporté des améliorations là où cela lui a semblé nécessaire. Le son en général est bien meilleur, les guitares rythmiques ont été retravaillées ainsi que quelques breaks. Pas de révolution mais une évolution vers l‘excellence. Edward Box ne manque pas de talent et on fait à nouveau la preuve ici. Autant VENDETTA est franchement moyen, autant ce Motion Control passe assez naturellement. Très varié, technique bien sûr, ce disque offre de vrais bon moments. Honnêtement il faut aimer les instrumentaux mais la majorité des compositions se suffisent à elle-même entre rock burné à et ballades mélodiques. Dans son jeu, le britannique affirme être influencé par Michael Schenker, George Lynch, Eddie Van Halen, Joe Satriani. On le croit sur parole, la barre est placé assez haut vu le CV de ces messieurs.
Edward Box donne des cours de guitares aux « wannabe-guitar hero » et Motion Control s’avère être une belle carte de visite de son savoir-faire. Je préfèrerais qu’il excelle avec son groupe VENDETTA, mais on ne peut pas tout avoir.
Oshyrya (6,5/10)
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Lion Music / 2013
Tracklist (79:19 mn) 01. Plectrumhead 02. Closer 03. Blue Skies Above 04. Stratosphere 05. 130R 06. Frequencies 07. Reflections 08. Five Knuckle Shuffle 09. Assegai 10. So Glad 11. Requiem 12. Bone Cutter 13. Jack In The Box 14. Welcome To The Grindhouse 15. Axis Of Evil 16. Hour Glass 17. Trailblazer 18. Downstream 19. Pasadena 20. Reverse The Polarity 21. Big Screen Love Theme