Archive for décembre, 2013

Vous le savez, sur Metalchroniques, on aime bien dire ce qu'on pense, sans langue de bois aucune. Aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, Patate m'a passé sa plume ardente pour que je puisse vous parler d'un truc qui m'énerve au plus haut point lors des concerts de notre époque. En effet, il est une question que je me pose de plus en plus :

Faut-il imposer aux gens de laisser leurs téléphones dans un casier à l'entrée des salles de concerts et autres espaces culturels ?

En effet, je constate de plus en plus que les gens sont accros à leur petit écran, jusqu'à en devenir agaçants, caricaturaux, voire même pathétiques. Certes, cela fait un petit temps déjà que les bras levés dans les premiers rangs sont légion, affublés de Smartphones de plus en plus grands pour capturer photos et vidéos qui, au mieux, finiront sur Youtube avec un son qui ne rendra jamais hommage à la prestation du groupe capturé (au pire, dans les limbes électroniques de la mémoire de l'appareil, quelques octets perdus entre le mini jeu tactile parfait pour égayer un passage aux toilettes et le répertoire de l'utilisateur). Ca, on va dire qu'on a fini par s'y habituer, mais le problème est à mon sens tout autre maintenant que les opérateurs offrent toujours plus de possibilités de surfer sur la toile et d'être hyper connecté en permanence.

Cela fait déjà un moment que les choses se passent de cette manière, mais c'est cette année durant le Hellfest que ça m'a sauté à la figure ! N'ayant pu prendre congé pour partir à Clisson, j'ai eu tout le loisir de surfer sur Facebook ce week-end-là et de constater le nombre effarant de personnes en train d'uploader tout et n'importe quoi en direct du festival ! Un statut pour dire qu'ils sont en train de regarder le concert ultime de leur groupe préféré, une photo de la bière qu'ils viennent d'acheter, une autre photo les montrant fièrement entre amis au camping, et j'en passe ! Rien ne vous choque ? Je n'ai rien contre le fait de prendre des photos, que du contraire : ça fait des souvenirs, mais relisez bien, le problème est tout autre : tu es en festival, tu es avec tes amis, tu es sensé prendre du bon temps et profiter un maximum de l'instant présent. MAIS NON !!! Tu es là, rivé comme un con sur l'écran de ton téléphone, ne trouvant rien de mieux à faire que d'aller sur internet dans ce besoin désespérant de te rattacher socialement et virtuellement à tes contacts, et ce peu importe qu'ils soient avec toi au camping ou restés chez eux…

Je m'éloigne le temps de quelques lignes du cadre concerts et festivals pour citer un autre cas de figure : aller voir un film au cinéma ! Ca ne vous a jamais marqué ? La prochaine fois que vous irez voir un film en salle obscure, prêtez-y attention deux minutes, vous verrez : constamment, de petites lumières s'allument dans la salle, le temps de répondre à un sms ou d'aller sur un réseau social dire qu'on est en train de regarder tel film, et bien souvent réagir aux personnes qui viennent de commenter. C'est juste super, tu viens de payer dix balles pour voir un film sur écran géant, et tu préfères faire autre chose sur le petit écran…

Mais trêve de bavardage, revenons au vif du sujet. Vous aurez pu comprendre que le comportement hyper connecté 2.0 des gens m'exaspère, mais le plus triste est quand l'infrastructure de la salle de concert accueillant le super festival où tu pars prendre du bon temps encourage cette déviance ! Ainsi, pas plus tard que ce week-end au Eindhoven Metal Meeting, j'ai pu voir affiché fièrement en plusieurs endroit du bâtiment d'immenses affiches "Free WIFI available" ; et constater pendant les concerts de nouveau un bon nombre de personnes connectés à Facebook, à uploader instantanément leurs photos prises à bout de bras à l'autre bout de la salle (les gars, si vraiment vous voulez des photos du concert à ramener chez vous comme souvenir, laissez faire les professionnels, vous profiterez plus de l'instant présent et vous aurez des photos qui déchirent à disposition quelques jours plus tard) ou encore, et je parle d'expérience ce vendredi, constater que le gros imbécile devant vous préfèrera passer des coups de fils pour faire écouter le concert et partir à la chasse aux images drôles sur la toile pour les montrer à ses amis plutôt que de profiter du concert se déroulant juste en face de lui, ô comme c'est comique, justement le groupe affiché fièrement sur son t-shirt …

Ainsi, pour toi, l'internaute mobile décomplexé, ainsi que pour tout ton entourage pendant les festivités, tu ne penses pas qu’il serait vraiment plus agréable de te priver de ton téléphone juste le temps de te reconnecter à l'instant présent ? Et la prochaine fois que je te verrai uploader une photo directement via ton mobile d'un concert en cours avec comme commentaire "hihihi saytrobien", tu goûteras à mon 43 DTC !

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01. Peux-tu présenter à nos lecteurs DEFICIENCY ?

Vianney Habert : Oui bien sûr. Le groupe a été créé en 2008, nous évoluons dans une veine trash mélodique. Le groupe a pas mal tourné au début avec des reprises. Pour un répertoire s’est progressivement constitué pour aboutir à un premier album en 2011, State of Disillusion. Moi c’est bien à ce moment-là que j’ai rejoint les rangs, fin 2010, début 2011. Suite à cela on a tourné un peu partout en France et également en Belgique pour défendre ce disque sur scène. Ensuite nous avons connu quelques petits changements de line-up, notre guitariste Mathieu Michels est parti a été remplacé alors par Jérôme Meichelbeck qui est depuis avec nous. Suite à cela, on a continué les concerts et le processus de composition pour déboucher là avec notre deuxième album en octobre 2013.

 

02. Pourquoi être passé de BLACK AGE à DEFICIENCY ?

En fait entre les deux entités, le groupe avait complétement changé de line-up, entre les deux seul Laurent Gisonna (guitare / chant) faisait le lien. Le style avait également radicalement changé en passant d’un style heavy à un style beaucoup plus orienté thrash. Donc une page de l’histoire se tournait et donc changement de groupe, changement de style et donc changement de nom.

 

03. Un peu plus d’un mois après la sortie de ce deuxième album comment vous sentez-vous vis-à-vis de ces chansons ?

Nous croyons beaucoup en ce nouvel album, nous nous sommes donnés les moyens aussi bien au niveau humain que musicale de faire de belles choses. Nous avons aussi investi financièrement pour avoir un rendu costaud, avec de l’impact. Et donc on pense que le résultat est là et les premières chroniques le confirme bien. Vous-même Métal Chroniques avait bien aimé The Prodigal Child (lien vers la chronique d’Hamster ci-dessous). Tous les retours jusqu’à présent sont bons, positifs et cela fait plaisir.

Nous avons ressenti un certaine pression pour ce deuxième album, pour le composer et l’enregistrer mais également ensuite pour la sortie car nous avons tout fait par nous-mêmes. Nous agissons en tant qu’association et donc pour la soirée de sortie du disque nous avons tout géré nous-mêmes, de A à Z : location de la salle, la boisson, trouver les bénévoles, organiser un concert en résumé pas loin de Forbach à Creutzwald. Cela s’est très bien passé, sans encombre donc ce stress a été utile pour tout boucler à temps. Nous nous sommes vite libéré.

 

04. Au niveau business, comment c’est faite la signature chez Fantai’zic Productions ?

Le premier disque était en complète autoproduction, toujours du DIY. Et nous avons été mis en contact avec Fantai’zic Productions par le biais d’une rencontre. Le boss du label joue dans plusieurs groupes qui sont sur son label et donc nous avons eu l’occasion de jouer plusieurs fois avec lui. C’est Matthieu Morand (Guitare / ELVARON, AKROMA, SYMAKYA). Donc nous lui avons parlé à l’occasion de notre nouvel album et donc il nous a pris au sein de son label comme premier groupe auquel il n’appartient pas, nous avons été un peu cobaye.

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05. De ton point de vue, quelles sont les principales évolutions musicales entre State of Disillusion et The Prodigal Child ?

Pour le premier, le groupe a tout fait lui-même, du début à la fin, production et enregistrement inclus. Là pour le deuxième c’est toujours autofinancé par nous mais nous avons travaillé avec des professionnels de chaque secteur pour avoir un produit plus abouti. Nous fournissons au label me produit fini, le cd lui-même. Le label nous aide pour la mise en bac, la distribution. Nous sommes donc présent dans différents réseaux comme la FNAC, ou en distribution digitale sur les grands site ou en partage sur Deezer et Spotify…

Cela nous permet de toucher plus de gens. Nous avons pas mal de chronique grâce à Replica bien sûr mais le label agit également. Fantai’zic Productions nous offre une structure sur laquelle nous appuyer pour avoir accès à des choses impossibles si tu n’as pas de label. La distribution en particulier. Les retours sont nombreux, soixante sur un mois, c’est pas mal vu le marché actuel du disque.

 

06. Quelles sont vos principales influences ?

Comme dit, nous évoluons dans une veine thrash mélodique avec des touches autant old-school que modernes. Notre identité vient justement du mélange des deux. Au niveau des groupes, on se rejoint tous sur METALLICA, MEGADETH et EXODUS. Pour les groupes plus modernes, citons MACHINE HEAD, SOILWORK et ensuite tous les autres ont des influences propres du djent, du prog… MESHUGGAH, DREAM THEATER… le tout condensé donne DEFICIENCY.

 

07. Que peux-tu nous dire des sessions d'enregistrement de The Prodigal Child ?

Je te confirme que tout c’est extrêmement bien passé. Nous avons enregistré la batterie à part et tout le reste au Dome Studio à Angers. La batterie nous l’avons fait dans un studio près de Strasbourg en quatre jours je crois et le reste donc au Dome Studio en deux semaines et demi environ pour tout le reste à savoir les guitares, la basse et le chant. L’un dans l’autre cet album représente trois semaines de studio. Nous avions des titres déjà très aboutis et quasiment prêt mais nous nous sommes également laissé une petite partie de créativité et de liberté en studio directement.

Quelques éléments ont été modifié au dernier moment pour coller aux chansons ou en suivant les conseils du producteur. Mais nos chansons étaient globalement finies avant d’enregistrer. Nous avions beaucoup bossé en amont. Mais certains titres sont très techniques et il faut donc des prises très propres. Moi à la basse ça été mais c’était plus compliqué pour les guitares, c’est bien compréhensibles. Mais nous n’avons pas eu d’obstacle majeur.

 

08. Les chansons sont-elles résultat de jam ou tout est écrit d’avance ?

C’est plutôt la deuxième méthode. Nous fonctionnons avec un schéma simple. Laurent amène les bases des morceaux, ses idées. Il peut s’agir de riff ou des tablatures que chacun ensuite bosse à la maison. Donc chacun ce fait son avis et quand nous nous retrouvons en répétition nous la jouons et chacun y ajoute sa patte ou précise que telle chose ne lui plait pas. Donc les chansons évoluent, nous les modifions jusqu’à obtenir le bon équilibre. On modifie la structure jusqu’à ce que cela convienne à chacun. Nous arrivons alors au melting-pot final qui fait l’unanimité. A quatre c’est parfois compliqué mais bon on y arrive dans la bonne humeur.

 

09. Le chant en anglais est-il une évidence ?

Oui dès les débuts le groupe n’a chanté qu’exclusivement en anglais. Dès la période BLACK AGE c’était déjà comme ça. Laurent se charge de rédiger les paroles ainsi que le concept à la base de l’album. Il bosse et construit l’histoire avec sa compagne. Nous en avions beaucoup parlé entre nous. Comme pour la musique, il est venu avec la base et ensuite chacun a pu apporter ses idées pour aller plus loin : le thème des paroles et le visuel…

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10. Que peux-tu nous dire de la pochette absolument superbe, comment travailler vous avec l’artiste Ludovic Cordelières (Rusalkadesign) ?

Là pour le coup, comme il s’agit d’un concept album, nous avons été très directifs et avons directement préciser à Ludovic ce que nous voulions. Pour le premier disque c’était différent, l’artwork était une photo. Donc le rendu artistique est très différent. Cela devait faire un tout avec le concept et nous ne voulions pas faire les choses à moitié. Si on investit dans le son autant investir aussi dans le reste pour proposer un bel objet, que l’auditeur puisse avoir plaisir à feuilleter le livret qui encadre ce concept. Donc nous avons travaillé avec quelqu’un de sa compétences. La rencontre a été le fruit du hasard, nous avions entendu parler de lui car il a fait l’artwork aussi de TANK aussi enregistré au Dome studio. Donc nous avons regardé son site et nous avons tous pris une claque dans la gueule !

Il est super doué et donc nous l’avons contacté pour lui demander si cela l’intéressait, il a dit oui et nous sommes très heureux du résultat. Nous avons décrit précisément ce que nous voulions à travers des petits dessins, des petits croquis sans prétention. Et derrière il nous a pondu quelquechose de grandiose. Nous avons encadré son travail car le visuel devait suivre l’histoire développé dans l’album. Le livret est un carnet de bord résumant le concept. L’idée est de pousser l’auditeur à se poser des questions sur l’espèce humaine, son destin… Tous les dessins sont en rapport avec le concept. Cela a pris plusieurs mois en totalité, des allers retours entre lui et nous, des choix aussi. Avant il y avait les noms entiers sous les photos et nous avons finalement préféré ne mettre que les initiales. Tout le visuel est l’œuvre de Ludovic…

 

11. Que peux-tu nous dire du le "Prodigal Tour", qui l'amènera à sillonner les routes de France et d'Europe jusqu'en 2014 ?

Cette tournée a déjà commencé avec la release party dont nous parlions tout à l’heure et également six dates déjà effectuées ce mois-ci : à Liège, à Lille, à Reims, à Brest, à Paris et à Colmar. Nous avons déjà bien pu promouvoir l’album et constater les réactions du public. Nous partageons toujours l’affiche avec d’autres groupes. Le plus gros concert devait être à Brest avec VOIGHT KAMPFF, SILENT DAWN et ANTHARES. C’était une petite salle vraiment bondée, une grosse ambiance, le pied quoi ! C’était la guerre dans le public, cool ! Demain on joue dans les Vosges puis la semaine prochaine à St Avold dans notre coin. Nous faisons alors une pause en décembre et janvier avant de redémarrer en février avec des week-ends presque tous bookés.

En mai 2014, un beau festival se présente avec Lezard'Os Metal Fest à Matignicourt-Goncourt dans la Marne avec des groupes de belle notoriété comme BENIGHTED, ASPHYX et IN ARKADIA. Cela fait vraiment envie. 12. Vous avez partagez des scène avec des groupes divers de DECAPITATED, EVILE, SUICIDAL ANGELS, OTARGOS. Comment cela s’est-il passé et qu’avez-vous retiré de ces expériences. Le contact humain s’est toujours super bien passé. SUICIDAL ANGELS ce sont des Grecs super sympas, ils ont toujours le sourire, la déconne. Bien souvent il s’agit de gens simples, tranquilles, très posés, pas stress. EVILE même chose, nous avons d’ailleurs passer pas mal de temps avec eux après le concert pour discuter. DECAPITATED également, à fond dans la déconne. Nous n’avons pas eu de contact avec OTARGOS, nous avons partagé la même scène qu’eux mais c’était lors d’un fest donc pas plus de contact que cela.

 

13. Vu de Lorraine, comment voyez-vous la scène métal française ?

En ce moment cela fait plutôt plaisir car on voir pas mal de gros groupes qui émergent progressivement. Les gros albums s’enchainent pour des groupes qui chantent aussi en français comme THE ARRS ou SMASH HIT COMBO dans un registre plus hardcore. La qualité sonore devient excellente, les compos sont travaillées, abouties. Et elle a un bel avenir devant elle. Maintenant ce qui fait moins plaisir c’est au niveau de l’événementiel. Surtout dans notre région en Lorraine car nous avons de plus en plus d’établissements qui mettent la clé sous la porte. C’est plus rentable pour eux. Donc pour nous c’est de plus en plus difficile de nous produire sur scène. Les opportunités sont rares.

 

14. Quels sont tes espoirs et tes attentes pour DEFICIENCY ?

D’abord nous espérons continuer à nous éclater sur scène et avoir des opportunités de jouer dans des plus grandes salles avec un public plus nombreux. Peut-être donc jouer en première partie de groupes plus installés que nous pour continuer à grandir. L’expérience est toujours exceptionnelle et donc on se donne au maximum. Quelques festivals se seraient bien aussi. Nous n’attendons que de pouvoir faire le HELLFEST, nous continuons à nous faire des contacts pour maximiser nos chances. Cela passe par un bon carnet d’adresse, on ne peut pas prévoir les choses.

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Et enfin "Le Quizz De Métal Chroniques Quizz" pour terminer cette interview. (Nous sommes alors rejoint par Laurent Gisonna & Jérôme Meichelbeck).

1. Quelle est votre chanson préférée (tous artistes, époques…) ?

VH : « Halo » de MACHINE HEAD

LG : « Blackened » de METALLICA

JM : « …And Justice For All » de METALLICA

 

2. Premier album acheté ?

VH : Reign in Blood de SLAYER

LG : S&M de METALLICA

JM : Aucune idée

 

3. Dernier album acheté ?

VH : Silhouettes de TEXTURES

LG : le dernier ALTER BRIDGE

JM :les albums des groupes que nous accompagnons en concert comme VOIGHT KAMPFF

 

Tous nos remerciements à Roger WESSIER (Replica Promotion)

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Chronique de l'album ici

Site internet

Periphery – Clear EP

oshy_15122013_PeripherIl vous suffira de lire ma chronique de deuxième album des américains de Periphery (chronique ici) pour savoir que leur musique me laisse perplexe depuis le début. Mauvais certainement pas vu le talent et le niveau technique concentré ici mais un cocktail indigeste et sans grande saveur. A trop vouloir mélange les styles, entre djent, prog et mathcore, nos amis d’outre-Atlantique ne parviennent pas à se définir une personnalité forte à même d’obtenir l’adhésion du plus grand nombre. Et puis le gimmick des trois guitariste tombe à plat et n’apporte franchement rien d’exceptionnel.

Comme à son habitude avec Icarus en 2011, PERIPHERY aime entretenir la flamme avec un EP. Celui-ci s’appelle Clear et propose sept nouvelles compositions pour presque trente minutes de musique. Premier soulagement, les nouvelles chansons sont plutôt courtes et ramassées, on oscille aussi souvent entre quatre et cinq minutes. Cette volonté d’aller directement à l’essentiel évitera peut-être aux américains certains écueils de la démonstration technique stérile. Une courte introduction instrumentale puissante et inspirée nous met d’entrée dans de bonnes dispositions. La suite va un chouia nous refroidir malheureusement. PERIPHERY se la joue hyper mélodique et accessible au niveau des mélodies vocales et des refrains tout en truffant sa musique de break et de virtuosité technique. La rencontre probable entre LINKIN PARK et MESHUGGAH si je voulais exagérer l’affaire. Spencer Sotelo introduit ici et là quelques touches de chant plus extrême mais à dose homéopathique pour ne pas non plus effrayer le chaland.

Comme précédemment, on trouve vraiment à boire et à manger sur un disque de PERIPHERY et les américains semblent prendre un malin plaisir à brouiller les pistes. Ils jouent au grand écart entre des titres bourrins et des chansons accessibles et radio-friendly. A vouloir bouffer à tous les râteliers le groupe se perd et manque de constance. Les approches cités ci-dessus me semblent être difficilement réconciliables. Certains passages sonnent extraordinairement bien et le potentiel reste monstrueux. Mais la mauvaise exploitation de ce potentiel gâche tout. Pfff….

Oshyrya (06/10)

 

FaceBook Officiel

 

Century Media Records / 2013

Tracklist (29:49 mn) 01. Overture 02. The Summer Jam 03. Feed The Ground 04. Zero 05. The Parade Of Ashes 06. Extraneous 07. Pale Aura