Lay Down Rotten revient en 2014 avec un septième album, à peine deux ans après le solide Mask Of Malice. Pas de surprise au menu, si ce n'est un changement de label, exit Metal Blade, c'est Apostasy records qui prend le relais. Le groupe allemand qui sévit depuis près de quinze ans demeure fidèle à sa recette, une fois de plus élaborée au Desert Inn Studio, du Death Metal administré par un rouleau compresseur qui ne dévie pas de sa trajectoire. Une section rythmique toujours aussi efficace dans le pilonnage sans merci, accompagné de guitares rythmiques agrémentés de quelques solis bien sentis avec un vocaliste d'outre tombe.
A partir de là, à l'écoute de Deathspell Catharsis, il n'y a qu'une alternative qui s'impose, soit on reste indifférent, voire blasé en se disant qu'au fond ce n'est jamais qu'une redite un tantinet linéaire de ce Death metal scandinave à la sauce Entombed, Dismember ou encore Amon Amarth sans le folklore. Et ce en dépit du fait que l'album soit carré et d'une solidité à toute épreuve.
Soit on se laisse séduire par une formule qui à fait ses preuves, un Death Metal qui cogne, et dont les interventions mélodiques arrivent à point nommé pour donner un peu d'air pour respirer au milieu de ce pilonnage. cette fois j'ai trouvé l'exercice plus convaincant que Mask Of Malice, dans la mesure ou l'album défile harmonieusement, les enchainements sont fluides et les huit titres (sans compter la courte pause acoustique que constitue Release Into Nothingness) se laissent déguster sans temps mort ni l'envie de passer au titre suivant. Ami du metal de la mort, des vocalises d'ours en rut et de pilonnage auditif, le dernier effort de Lay Down Rotten pourrait bien satifsaire tes esgourdes en mal de sensations fortes.

Hamster (08/10)

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Apostasy Records / 2014

Tracklist (48:52)
01. Cassandras Haunting 02. Deathspell Catharsis 03. Schädelberg 04. The Fever 05. Release Into Nothingness 06. Zombiefied Electrified 07. Among the ruins of a once glorious temple 08. Infernal Agony 09. Blood on wooden crosses 10. Blasphemous rituals for the perverted flesh

La carrière de Ihsahn est exemplaire. Leader d'un Emperor récemment reformé, ce grand défricheur musical possède une personnalité complexe et intéressante. Ce cinquième opus solo nous prouve encore que sa vision de la musique n'est pas prête de stagner.

Ce dernier album, d'obédience progressive, est magistral. Hormis un « Tacit 2 » hors sujet, rien n'est à jeter et il est difficile de rester insensible à l'opulence musicale des compos. Avec Das Seelenbrechen, Ihsahn ose surprendre, enrichir sa palette musicale et prendre des risques. Et ce, sans se planter. Alternant beauté pure (« Pulse ») et moments plus rudes (« Hiber »), le Norvégien, trouve l'équilibre parfait de ce qui est, à ce jour, son travail le plus juste.

Ihsahn est un visionnaire. En regardant l'ensemble de sa carrière et ses choix musicaux, on ne peut que s’apercevoir de son génie. Scrutant toujours l'horizon, il rajoute, avec Das Seelenbrechen, une pierre supplémentaire à l'édifice d'une discographie déjà riche et passionnante.

Nico (09,5/10)

Site Officiel: www.ihsahn.com

Candlelight / 2013

01. Hiber 02. Regen 03. NaCl 04. Pulse 05. Tacit 2 06. Tacit 07. Rec 08. M 09. Sub Ater 10. See

Le groupe australien en provenance d'Adélaide accède enfin à la consécration dans le grand bain du marché musical en sortant du pays des kangourous sous l'égide du label AFM Records. Il était temps, mine de rien, le groupe sévit depuis près de 15 ans et "The Saviour's Slain" succède à 4 albums, qui sont restés dans l'ombre.
A l'écoute, le savoir faire et la maîtrise sautent d'emblée aux conduits auditifs. Truth Corroded aligne les uppercuts Thrash / Death avec en point d'appui les vocalises hargneuses du très efficace Jason North, ponctué de quelques solis de guitare mélodiques qui émergent du rouleau compresseur.
Une machine infernale implacable qui n'est pas sans rappeler Fear Factory, avec des relents Thrash que ne renierait pas un Dew Scented. A la batterie ça dépote particulièrement, c'est l'oeuvre de Kevin Talley qui a participé à l'enregistrement. D'autres invités ajoutent leur grain de sel, le vocaliste Brett Hoffman (Malevolent Creation) sur le percutant "Last Of My Flesh" et Craig Locicero pour un solo de guitare sur le second morceau de l'album.
Pour ce genre de mixture, la fadeur est interdite, ça tombe bien le mixage est bétonné et épicé, réalisé par un Mark Lewis qui connait son affaire en la matière (Devildriver, Whitechapel, The Black Dahlia Murder). Truth Corroded, à défaut d'inventer la poudre, délivre un album solide armé de compos efficaces et accrocheuses. un bon défouloir récommandé pour les amateurs de testostérone auditive en somme.

Hamster (08/10)

www.truthcorroded.com

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AFM records / 2013

Tracklist (49:52) 1. Precipice 2. They Are Horror 3. The Fall Endless 4. It's Fear I Breathe 5. The Saviours Slain 6. Of Gods Drowned in Blood 7. As a River They Bled 8. A Feeding Enemy 9. Sea of Flames 10. Last of My Flesh 11. I Misery 12. Hallowed Black Sun