3 ans se sont écoulés depuis l'album Gospel Of The Wretched, une éternité ! Le groupe allemand avait pris l'habitude de sortir une salve chaque année de 2003 à 2008. Cette fois le combo à pris son temps. Et on ne peut que s'en féliciter à l'écoute de ce sixième effort. Du côté du line up, on enregistre le départ à l'amiable du guitariste et fondateur du groupe en 1999, Daniel Jakobi. Son ancien projet solo va poursuivre sa route sans lui. Pour le groupe c'est une bouffée d'oxygène d'avoir un nouveau guitariste, apportant des idées neuves. C'est possible, mais sans vouloir leur jeter la pierre, on n'entend pas de bouleversement majeur dans le style pratiqué par le groupe. La recette n'a pas varié : on au toujours au menu du Death Metal inspiré par nombre de grands anciens Scandinaves (Entombed, Dismember ou encore Amon Amarth sans le folklore). 
Rien de franchement original dans les propos et la musique, mais une quarantaine de minutes qui défilent sans temps mort. A défaut d'avoir inventé l'eau tiède, le groupe maîtrise son sujet. La section rythmique tabasse avec application, les guitares ne sont pas en reste entre rythmiques carrées et envolées mélodiques. Les vocalises rugueuses et d'outre tombe, un son musclé de rigueur (enregistré au studio Desert Inn comme d'habitude), sans oublier l'ambiance plombée histoire de rappeler que le Death Metal c'est pas le genre à conter fleurette.
Le groupe respecte scrupuleusement une recette qui à fait son oeuvre, un poil trop timide pour proposer quelque chose qui sorte du lot peut être ? Efficace, le groupe ne devrait pas décevoir les amateurs de solide Death metal qui tâche, au delà ce sera difficile pour Lay Down Rotten de convaincre qu'il possède quelque de plus que ses illustres ancètres.
 
Hamster (07/10)
 
Site Officiel : www.laydownrotten.com
 
 
Metal Blade / 2012
 
Tracklist (42 minutes)
01. Death-Chain 02. A Darker Shade of Hatred 03. Nightfall 04. Mask of Malice 05. And Out Come the Wolves 06. Swallow the Bitterness 07. Hades Resurrected 08. The Devil Grins 09. La Serpenta Canta 10. The Loss