oshy_23022014_Freedo_CalYoupi un nouvel album de FREEDOM CALL… Excusez mon manque d’enthousiasme mais j’ai un mal de chien à rédiger cette chronique mais un groupe qui désormais me laisse froid ou pire m’exaspère. Chris Bay est talentueux et il a toujours su atteindre un certain standard de qualité mais le vent de fraîcheur des début a disparu depuis déjà bien longtemps. Land Of The Crimson Dawn (chronique ici) a son époque n’avait déjà pas fait des étincelles et je n’attend pas mieux de ce Beyond.

D’humeur chafouin ce matin, la pochette assez moche (signée pourtant Jens Reinhold connu pour son travail pour RUNNING WILD et VIRGIN STEELE) ne m’encourage pas à la positive attitude. C’était quand même vachement mieux avant. Le premier single « Union of the Strong », accompagné d’un clip, ne m’a pas non plus vraiment convaincu. C’est du pur FREEDOM CALL, très gentillet, cliché et gnan-gnan. Vous remarquerez la sagacité de mon analyse mais franchement je ne sais pas mieux décrire ce single. Cela se veut facilement accessible, fédérateur mais les allemands ont déjà beaucoup trop de chanson sorti de ce même moule. L’impression de déjà entendu est plus forte que jamais. Cela pourrait faire son petit effet lors des concerts à venir mais là, chez moi, à ma partir de ma platine, l’effet tombe à plat. « Knights Of Taragon » évoque les débuts du groupe et aurait très bien pu se trouver sur Stairway To Fairyland ou Crystal Empire. En général, musicalement parlant, FREEDOM CALL réalise un petit retour en arrière, à ses tubes du passé. Le retour du bassiste Ilker Ersin n’est peut-être pas étranger à cela.

Donc la recette FREEDOM CALL reste immuable: des compositions catchy et colorées, souvent entraînantes et positives dans la forme. Beaucoup, dont votre serviteur, finiront pas être écœuré de cette « guimauve » mais finalement FREEDOM CALL reste en phase avec cette démarche depuis ses débuts. Difficile de les critiquer sur le fait de rester fidèles à leur style développé tout au long de leurs sept précédents albums. On peut simplement regretter que la magie des débuts aient disparu et que le groupe tourne en rond depuis des années maintenant. FREEDOM CALL montre tout son potentiel et retrouve des couleurs quand il est ambitieux comme sur la chanson « Beyond ». Avec presque huit minutes au compteur, cette pièce de résistance fait plaisir à entendre et montre les allemands sous leurs meilleur jour. Il serait intéressant de voir les teutons travailler sur un album clairement orienté symphonique.

Contre vents et marées, Chris Bay et ses camarades continuent leur chemin sans dévier de leur trajectoire d’origine. Ils ne gagneront pas de nouveaux fans avec Beyond et en perdront certains par lassitude malheureusement. FREEDOM CALL s’engage très bientôt dans une nouvelle tournée européenne avec quatre dates en France et deux en Suisse. N’hésitez pas à aller les voir si vous en avez l’occasion, leur musique est taillée pour la scène. Sur album, je suis beaucoup moins convaincu.

Oshyrya (5,5/10)

 

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Steamhammer – SPV / 2014

Tracklist (59:47 mn) 01. Union Of The Strong 02. Knights Of Taragon 03. Heart Of A Warrior 04. Come On Home 05. Beyond 06. Among The Shadows 07. Edge Of The Ocean 08. Journey Into Wonderland 09. In The Rhythm Of Light 10. Dance Off The Devil 11. Paladin 12. Follow Your Heart 13. Colours Of Freedom 14. Beyond Eternity