Archive for août, 2014

Warner Drive – City of Angels

oshy_24082014_Warn_DriAlors que je me morfonds en repensant à mes vacances en partie gâchées par une météo franchement capricieuse cette année dans l’hexagone, voici qu’arrive sur mon bureau cet album des américains de WARNER DRIVE. Il s’agit sans doute là d’une provocation pour des artistes originaires de la cité des anges, Los Angeles. Je suis sûr qu’il fait toujours beau et chaud là-bas. Les plus chagrins me rétorqueraient qu’au moins en France nous ne serons pas tous annihilé dans les soubresauts d’un horrible tremblement de terre mais il ne s’agit là que d’un détail.

D’après quelques lectures sur le web, nos amis passent leur temps à sillonner toutes les Californie et donnent quelque chose comme 250 concerts pour ans. Ils comptent quelques albums (Fully Loaded en 2005 et K-GO ! en 2011) à leur actif et tout le monde loue l’énergie qu’ils développent sur scène. Bien bien… mais sur disque qu’est-ce que cela donne ? Et bien une musique pas fondamentalement mauvaise mais simplement beaucoup trop entendue depuis des années maintenant.

Ce mélange entre rock, hard-rock et punk peut faire son petit effet sur scène mais sonne de façon quand même très convenue et plate dans son salon. Ok quelques mélodies et quelques refrains vous feront taper du pied mais vous oublierez rapidement ces ritournelles assez gentillettes. Le savoir-faire est évident pour distiller les riffs catchy et les chœurs mais en dehors de quelques soirées beuverie je peine à trouver ici de quoi vous conseiller City of Angels. Et je ne parle pas de la durée vraiment chiche du disque qui atteint avec bien des difficultés les trente-quatre minutes. Je vais encore faire mon gros lourd mais WARNER DRIVE pourra peut-être vous séduire par la jolie plastique de Candice Levinson qui assure avec talent une des guitares.

City of Angels se laisse écouter en fond sonore et ce rock pour tous saura plaire au plus grand nombre. Facilement accessible et mémorisable WARNER DRIVE a su intelligemment intégré tous les ingrédients du music business californien. Il n’est finalement pas très étonnant qu’ils rencontrent un succès grandissant car tout est fait sérieusement avec un beau professionnalisme. Maintenant je déconseille d’investir quinze euros dans cet album, pas sûr que vous y reveniez beaucoup un fois le boitier rangé.

Oshyrya (06/10)

 

Site Officiel

FaceBook Officiel

 

Cyber Tracks / 2014

Tracklist (33:57 mn) 01. Rising From the Fallen 02. The City of Angels 03. Boys N’ Girls 04. Radio Love Song 05. Open Our Eyes 06. King of Swing 07. West Memphis Three 08. Ah-Ha 09. Falling Down 10. Fully Loaded

Slipknot a mis en écoute le titre "The Devil In I" extrait du cinquième album à venir :

slipknot1.com

 

CBB-Before_Plastic-cover_2400x2400Il y a un peu de mystère derrière le patronyme de ce groupe suédois : « Captain Black Beard » n'évoque pas grand chose à part peut-être quelque écho de la piraterie au Grand siècle. Et le titre de son second album, Before Plastic, n'est pas bien plus éclairant. L'illustration de Before Plastic a le mérite de nous donner une idée de la dégaine des musiciens de Captain Black Beard : on se trouve au milieu des seventies, sur les traces d'un Thin Lizzy par exemple. C'est dire que nous sommes bien dans la vague de revival hard rock qui fait florès actuellement. Cependant, à la différence de Witchcraft, The Answer, The Dagger ou Black Trip, Captain Black Beard est plus apaisé que ses confrères. 

Sur ce Before Plastic, on ne trouve pas de références à Black Sabbath, ou à Iron Maiden mais plutôt à Thin Lizzy pour les harmonies à la guitare (« Music Man ») et surtout à Kiss pour les refrains et le sens des prononcé de la mélodie (« Aiming For Love » qui commence d'emblée par le refrain). On retrouve même l'influence de grands noms de l'AOR, comme celle des Journey (« Somebody » et son refrain immédiat) et Foreigner, lorsqu'ils conservaient une certaine partie de leurs sonorités 70'. Voici pour le pedigree, somme toute intéressant. Mais pour quel résultat ? 

Il est plus que satisfaisant : réjouissant. Certes la musique de Captain Black Beard n'est en rien prétentieuse, mais Dieu qu'elle s'avère plaisante ! Les riffs groovy s'accumulent, les refrains chatoient, les guitares enchaînent les mélodies (« Keep On Drivin' ») sans que jamais Before Plastic ne s'enlise. Si la première partie est la plus immédiate et accrocheuse à l'image du single évident qu'est « Bad Girl », on recommandera d'explorer la fin du disque qui révèle un important nombre de bon moments, dans un cadre plus remuant et franchement hard rock (« Shout » fait parfois penser au UFO de la meilleure époque et l'influence d'AC/DC se fait sentir).    

Certes, le deuxième disque de Captain Black Beard n'est pas très bien distribué, mais l'avalanche des qualités qui sont les siennes ne peut qu'inciter à chercher qu'est-ce qu'il pouvait bien y avoir « avant le plastique ». Des bonnes choses en tout cas.

Baptiste (8/10)

 

Site officiel

GerMusica – Dead End Exit Records / 2014

Tracklist (38:36) : 01. Please Come Home 02. Somebody 03. New York City 04. Bad Girl 05. Music Man  06. Aiming For Love 07. Keep On Drivin’ 08. Shout 09. Life’s What You Make It 10. Takin’ You Out 11. Listen U