oshy_04012015_Burni_BlacIl faut reconnaître aux personnes qui travaillent pour les labels un sacré talent pour arriver à pondre des pages et des pages destinées à vanter les mérites et les qualités d’un groupe. Votre serviteur commence a déjà avoir une belle expérience de chroniqueur derrière lui et pourtant il sèche devant ce nouvel album des italiens de BURNING BLACK. Et pourtant les documents promotionnels qui accompagnent le disque en font des tonnes sur des lignes et des lignes. Chapeau aux personnes chargées de la rédaction de ces éléments qui parviennent à transformer le plomb en or, le moindre groupe passable en nouveau phénomène.

Mais tout ceci ne dit rien de BURNING BLACK. Inconnus au bataillon, les transalpins affichent pourtant déjà une solide carrière. L’aventure a débuté en 2004 sous l’impulsion de John Morris (guitares) et Dan Ainlay (chant). Malgré bien des difficultés, le groupe parvient a publié en l’espace d’une décennie trois albums et un single. Le dernier trophée se nomme Remission of Sin et sort chez Limb Music.

Dès 2004, BURNING BLACK pratique un Power Métal assez classique et les italiens n’ont pas dévié depuis. Très influencé par les groupes américains à ses débuts, le groupe redécouvre petit à petit ses racines européennes et les influences allemandes et britanniques se voient plus évidentes sur ce nouvel opus. A travers leurs concerts aux côtés de PRIMAL FEAR, RAGE ou LORDI, nos amis ont été à bonne école et ces nouvelles chansons affichent une évidente parenté avec les JUDAS PRIEST, HAMMERFALL ou encore BRAINSTORM. Remission of Sin joue malheureusement la sécurité et ne tente pas particulièrement d’innover. Vous aurez l’impression d’avoir déjà écouté à maintes reprises ces chansons. Cela reste sympathique, pas de faute de goût sur cet album, quelques mélodies ou refrains font mouche mais dans l’ensemble la soufflé peine à gonfler. Le chanteur, Dan Ainlay, fait ce qu’il peut derrière le micro, son timbre de voix qui rappellera à certains Johnny Gioeli (AXEL RUDI PELL). Citons « Mercenary Of War », « Soulless Stone » et l’instrumental « Spaceman's Theory » parmi les bons moments de cet album.

J’ai beaucoup essayé, en écoutant encore et encore Remission of Sin mais je ne parviens cependant pas à m’enthousiasmer pour ce disque honnête mais sans éclat. Sur scène, la messe est peut-être différente si l’énergie et la conviction des musiciens sont communicatives. BURNING BLACK a déjà écumé une grande partie de l’Europe donc l’expérience se tente si un concert est programmé près de chez vous. Vous nous raconterez…

Oshyrya (5,5/10)

 

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Limb Music / 2014

Tracklist (49:03 mn): 01. Do Lung Bridge 02. Mercenary of War 03. Remission of Sin 04. Flag of Rock 05. Crucified Heart 06. Spaceman's Theory (Instrumental) 07. Visionary In A Primitive Future 08. Love Me 09. Soulless Stone 10. Far Away 11. True Metal Jacket