oshy_04012015_NickelbJe ne vais pas vous faire l’affront de vous présenter le groupe de rock canadien NICKELBACK qui a eu son heure de gloire chez nous il y a déjà quelques années de cela (The Long Road leur quatrième opus publié en 2003). Et en bon mouton de Panurge, je bien avouer aussi ne pas m’être intéressé au groupe depuis qu'il n'apparait (presque plus) sur nos écrans. Loin des yeux, loin du cœur comme on dit. Mais je vous rassure, le groupe va très bien sans moi (nous) et suit une très belle carrière outre-Atlantique.

A force de chroniquer des groupes publiés sur des labels métal européens, on oublie parfois l’efficacité et le savoir-faire des majors outre-Atlantique. No Fixed Address, le huitième album des canadiens, vient rappeler avec éclat que le business musical nord-américain est d’une effrayante efficacité. Dès les premières secondes le constat est évident, NICKELBACK livre avec brio la marchandise attendue et tant la forme que le fond sont d’une séduction redoutable. Dès les premières secondes de « Million Miles an Hour » ou de « Edge of a Revolution » la messe est dite. Son pachydermique, gros riffs, mélodies simples mais ultra-travaillées et refrain catchy au possible. Il faut se faire violence pour ne pas taper du pied et secouer la tête. Les canadiens ont déjà fait la preuve depuis longtemps qu’ils savent pondre des tubes en puissance à la chaine mais la magie fonctionne toujours mêmes si ces hits commencent sérieusement à se ressembler. La consanguinité c’est mal ! Ajoutez à cela un potentiel certain pour être utilisé comme bande-son de tel ou tel blockbuster hollywoodien, des paroles fortes, fédératrices et la participation en guest d’un rappeur à la mode (Flo rida) et vous ratisserez large pour obtenir un succès (presque) assuré. Tout est calibré aux petits oignons avec des chansons tournant autour des trois maximum quatre minutes pour le plus grand bonheur des nombreuses radios rock.

Alors bien sûr, le groupe baisse progressivement en intensité et la moitié des titres présentés sont faciles et ne cassent pas trois pattes à un canard mais ce n’est pas grave le quota de tubes est atteint quand même. Et sur scène avec une débauche de lumières et une mise en scène soignée cela s’annonce encore mieux. Je le sais et pourtant je tombe dans le panneau, ils sont trop forts !

Oshyrya (07/10)

 

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Republic Records / 2014

Tracklist (43:07 mn) 01. Million Miles an Hour 02. Edge of a Revolution 03. What Are You Waiting For ? 04. She Keeps Me Up 05. Make Me Believe Again 06. Satellite 07. Get 'Em Up 08. The Hammer's Coming Down 09. Miss You 10. Got Me Runnin' Round (avec Flo Rida) 11. Sister Sin