oshy_08032015_Lol_StonecraLors d’une écoute à l’aveugle, malins seraient ceux à même de deviner les origines italiennes de LOLA STONECRACKER tant leur musique, sur la forme et sur le fond, sonne américaine. Le groupe est assez jeune puisque l’aventure n’a débuté qu’en 2009 à San Giovanni in Persiceto dans la province de Bologne et que Doomsday Breakdown s’avère être le premier album des transalpins. Et pourtant tout porte à croire que nous avons ici à faire de vieux briscards qui connaissent sur le bout des doigts toutes les ficelles du métier. LOLA STONECRACKER n’a pas une grande carrière discographique mais ils ont fait leur apprentissage à vitesse grand V en prenant part à plusieurs tournées européennes avec des musiciens cultes comme FASTER PUSSYCAT et Gilby Clarke (ex-GUNS N’ROSES), ADLER'S APPETITE (ex-GUNS N’ROSES) and John Corabi (ex-MOTLEY CRÜE). Il est aisé de penser que côtoyer de tels musiciens permet d’acquérir de l’expérience en mode accéléré.

LOLA STONECRACKER évolue dans une veine hard-rock moderne enrichie ici et là de touches plus heavy et post-grunge. Les chansons s’avèrent courtes, directes et très calibrées pour donner un plaisir maximum et immédiat. Les riffs se veulent rapides et très attrayants ainsi que les refrains qui se doivent d’être très rapidement mémorisables. La recette reste simple et traditionnelle mais son efficacité n’est plus à prouver. Les italiens font preuve d’un joli savoir-faire et empilent les compositions accrocheuses comme Mister Porn les shots de Jägermeister. Ils jouent parfois un peu la facilité avec quelques chansons moins heureuses comme « Generation On Surface » un peu ridicule avec un Alex Fabbri qui en fait des tonnes derrière le micro. Mais difficile de résister à un « Jigsaw » ou un « Perils For A Man From The Past ». Mais hors ces quelques petits défauts, le chanteur porte sur ses épaules une grosse responsabilité et insuffle un vrai plus aux compositions par sa performance bourrée d’énergie et de conviction. Doomsday Breakdown finit un peu par s’essouffler sur le dernier quart du disque mais cela laissera au moins l’occasion à l’auditeur de souffler et de recharger les batteries. La production est d’excellente facture, rien à redire de ce côté-là. L’lalbum a été enregistré aux PriStudio de Bologne. La production, le mixage et le mastering ont été confié à Roberto Priori (MICHELE LUPPI, VISION DIVINE, DANGER ZONE…).

Cela reste de l’ordre du cliché mais on sent bien que LOLA STOENCRACKER a pris le temps de se forger une identité et un son et que ces chansons ont été en grande majorité testées en live lors des différentes tournées afin de s’assurer qu’elles tenaient la route. La scène reste un solide juge de paix et cela explique en partie pourquoi, en plus du talent des italiens, Doomsday Breakdown laisse une très bonne impression.

Oshyrya (7,5/10)

 

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This is Core / 2015

Tracklist (62:01 mn) 01. Jigsaw 02. Witchy Lady 03. Generation On Surface 04. Secret For A Universe 05. Perils For A Man From The Past 06. Jekyll & Hyde 07. Doomsday Breakdown 08. Mc Kenny's Place 09. All This Time 10. Space Cowboys 11. Psycho Speed Parade 12. Mistery Soul Maverick 13. Relax 14. Shine 15. Using My Tricks