Archive for juin, 2015

oshy_09062015_Th_Julie_MassacrLa scène extrême italienne semble très bien se porter ces derniers temps avec des groupes races qui font régulièrement les manchettes des magazines et le bonheur des fans. Cependant, tout n’est pas rose pour tout le monde et de nombreux groupes continuent à avancer en silence dans la scène underground, cherchant percer et à se faire connaître du plus grand nombre.

Parmi ces forçats se trouve THE JULIET MASSACRE. Un nom bien poétique pour un groupe italien né en 2006 sur les cendres de LOST IN AUTUMN. En juin 2007, les transalpins s’enferment aux Hombre Lobo Studios de Rome et enregistrent The Juliet Massacre EP. Après une intense activité scénique, ils remettent le couvert en juillet 2010 et font alors le grand saut pour immortaliser un premier album, Pray For An Afterlife, au The 16th Cellar Studio (toujours à Rome). Cette année 2015 annonce l’arrivée de la suite de leurs aventures sous la forme d’un second opus, Human Abuse.

On l’aura compris, THE JULIET MASSACRE ne fait pas dans la dentelle et compte bien tout écraser sur son passage. L’accalmie durera exactement une minute trente, le temps d’une petite intro avec que le ciel ne nous tombe sur la tête pour les trente-cinq minutes restantes. Les guitares passent alors en mode tronçonneuses, la batterie devient hystérique et les deux chanteurs de services rentrent en action. L’avantage c’est que vous aurez de tout ici, le boulot derrière le micro est partagé entre Antonio "Antomega" et Alessandro "Alex Gore" qui déploient un vaste florilège de technique de chant extrême: death, black, cris porcins, tout y passe. Les amateurs seront ravis de cette variété, votre serviteur un peu moins. Les titres assez courts, atour des deux ou trois minutes, s’enchaînent à toute vitesse, les mandales se succèdent et laissera plus d’un exsangue. C’est sanglant et bourrin du début à la fin, âmes sensibles s’abstenir. THE JULIET MASSACRE ne cache pas son amour et ses influences assez large. Ils ont été nourris par les scènes death/slam/core américaine et européenne avec des groupes comme DECAPITATED, DEICIDE, JOB FOR A COWBOY et THE BLACK DAHLIA MURDER. Signalons enfin la présence de guests avec Julien Truchan de BENIGHTED et Radim de SPASM.

Après l’écoute de ce Human Abuse j’ai un joli mal de crâne et l’impression d’être passé sous un semi-remorque. L’expérience n’a pas été des plus agréables même si l’honnêteté me pousse à reconnaître le savoir-faire évident des italiens dans cet exercice extrême et la qualité de la production de ce disque. Je suis sûr que les brutes de notre rédaction auraient goûté à ces douceurs…

Oshyrya (07/10)

 

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Autoproduction / 2015

Tracklist (36:38 mn) 01. Human Abuse 02. Earth Annihilation 03. Chocking the Last Breath – feat. Alessandro Falà 04. Drown in the Dust 05. Suffering in a Lake of Solitude 06. The tragedy of the Guns – feat. Julien Truchan 07. Beaten & Killed 08. Her Violated Body 09. Freedom of Speech 10. Slam Against the Injustice – feat. Radim 11. Gli Anni di Piombo

Ghost – Cirice (nouveau clip)

GHOST livre le clip vidéo du premier single, "Cirice", extrait de son nouvel album Meliora dont la sortie est prévue le 21 aout 2015.

 

www.facebook.com/thebandghost

 

 

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01. Pour quelqu’un qui découvrirait le groupe avec ce nouvel album, que pouvez-vous nous dire vous concernant ?

Wow, intéressant. En fait, nous avons l’habitude de nous présenter à des gens qui nous connaissent déjà dans la majorité des cas car nos débuts remontent déjà à 1988. Décrire le groupe à ceux (espérons des milliards de gens) qui nous découvriraient avec Opus, notre dernier né, va s’avérer un exercice bien différent. Je vais essayer de synthétiser cela autant que possible tout en couvrant trois décennies. En 1988 sort Irae Melanox, notre premier album. Tout le monde parlait alors de métal progressif mais DREAM THEATER n’avait pas encore émergé et cette étiquette s’appliquait alors à des groupes comme QUEENSRYCHE ou CRIMSON GLORY.

Ce disque a été bien apprécié des critiques (4 sur 5 dans Kerrang) mais pas trop des fans. J’explique cela par certaines faiblesses (une production faiblarde) et un esprit pionnier incompris à l’époque. Le groupe se sépare quelques mois plus tard même si le disque continuait à vivre sa vie et est devenu petit à petit culte. En 2003, Gianluca (le compositeur d’ADRAMELCH) et moi-même prenons la décision de remettre le couvert et nous appelons donc certains amis impliqués dans d’autres projets pour nous seconder. Nous ressortons des cartons et retravaillons alors des titres datant de 1988 qui devaient devenir notre deuxième album.

En 2005, grâce au label Underground Symphony, nous publions Broken History. Les paroles sont construites autour d’un concept sur les croisades, cet horrible massacre. 100% des critiques sont positives (chacun peut lire les 58 critiques publiées sur notre site (http://www.adramelch.com/index.php?page=reviews,bh). En 2012, sortie de Lights from Oblivion, un nouveau chapitre pour nous, une evolution musicale moins axée métal, plus moderne et même catchy. Il s’agit de nos premiers pas chez Pure Prog, une division du label allemand Pure Steel Records.

En 2015, encore une fois via Pure Prog, Opus, notre meilleur album jusqu’à présent ! Nous revenons à nos racines, le vieux pathos émerge à nouveau très nettement. Selon moi, Opus représente notre travail le plus abouti pour trois raisons : la haute qualité des compositions, la présence de claviers qui apportent une nouvel éclairage et d’invités incroyables mais surtout la présence à nos côtés d’un grand producteur qui a mené ce navire de main de maître vers le meilleur ! Opus botte vraiment le c… !

 

02. Si vous deviez résumer le groupe en trois mots, quels serait-ils et pourquoi ?

Sons et mélodies uniques: Je suis absolument convaincu que vous pouvez nous adorer ou nous détester mais nous restons immédiatement identifiable du fait de notre son, mélodies. Et avoir sa propre identité reste le premier objectif d’un artiste.

Epique : nos mélodies s’avèrent toujours être héroïques et fortes !

Émouvant: notre musique parle de nostalgie, notre musique vient directement du coeur.

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03. Quelle était votre idée, votre ambition au moment d’entamer le travail sur votre nouvel album ?

Eh bien, nous savions qu’Opus allait être notre pierre tombale donc nous nous sommes entièrement dédiés à ce travail en faisant beaucoup d’efforts (temps, énergie et investissement…) pour faire les choses le mieux possible. Nous voulions vraiment laisser à nos fans, jeunes et vieux, une œuvre magnifique à même de durer dans le temps. C’était, de notre point de vue, la meilleure façon de saluer et remercier nos fans qui ont su nous soutenir pendant plusieurs décennies.

Tout cela é été possible grâce à eux. Merci de l’intérêt de tous pour ADRAMELCH. Gianluca et moi, en 2003, avons pris notre courage à deux mains et entourés de bons musiciens nous avons pu proposer de nouvelles chansons. Nous pensons avoir atteint notre objectif.

 

04. Que pouvez-vous nous dire de la composition et de l’enregistrement de cet album ?

Comme je l’ai déjà dit, Gianluca est le compositeur de toute la musique depuis nos débuts. Le son qu’il développe est notre marque de fabrique et les autres membres font de leur mieux pour emmener ces chansons vers les sommets, en soignant les arrangements et tous les détails. Au niveau des paroles, l’histoire est assez différente: sur Opus, ce fut un travail collectif avec des contributions de quatre membres : Sig (le batteur), Sarmax (le nouveau bassiste), Fabio (guitare lead) et aussi Mau (l’ancien bassiste)… Le titre "Trodden Doll” a été composé quand ce dernier faisait encore partie du groupe. Les paroles se doivent d’être en harmonie avec l’humeur dégagée par chaque chanson et doit contribuer à renforcer encore ces sentiments épiques ou mélancoliques.

Pour la première fois sur Opus, nous avons utilisé des claviers (joués par Gualtiero Insalaco) qui n’affecte pas mais justement au contraire souligne encore notre identité si caractéristique. Pour la première fois également, nous avons fait appel à un producteur extérieur pour nous aider à progresser: Guido Block. Et il a apporté une vraie valeur ajoutée. Nous n’avons jamais été aussi satisfaits du résultat global. Le son est puissant et clair, tu peux distinguer chaque élément (instrument ou voix) mais le sens collectif continue de prévaloir en s’adressant directement à tes sens (et pas seulement tes oreilles).

 

05. Quels sont vos attentes et vos espoirs pour le groupe ?

Comme déjà dit, il s’agit là de notre dernier chapitre et il est fait pour durer. Nous espérons que, comme pour nos débuts avec Irae Melanox, nos albums vont attirer de plus en plus d’amoureux de la musique pendant bien des années, nourrissant ainsi la mémoire d’ADRAMELCH. Je suis certain que nous continuerons à faire de la musique, cela reste notre passion, mais chacun de notre côté, sur d’autres projets.

Sig est déjà le nouveua batteur de MOON OF STEEL (un autre groupe de Milan des années 80), Sarmax a commencé à travailler avec un vieil ami à lui (un batteur), Fabio et moi-même travaillons sur un autre projet entre Rock et Prog.

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Et enfin "Le Quizz De Metal Chroniques Quizz" pour terminer cette interview:

01. Quelle est ta chanson préférée (tous artistes, époques…) ?

Cela change rapidement et souvent. En ce moment BLACK SABBATH avec “Electric Funeral”

 

02. Premier album acheté ?

MOTORHEAD No Sleep Till Hammersmith

 

03. Dernier album acheté ?

STEVEN WILSON, Hand Cannot Erase

 

04. D’où est venue l’étincelle qui t’as donné envie de devenir musicien ?

Le fait que j’adorais chanter et que je pouvais suivre et reproduire ce que faisais mes héros (Halford / Ozzy)…

 

Tous nos remerciements à ADRAMELCH et Michaela de Pure Steel Records.

 

Chronique de l’album ici

Site internet