Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, ce bon vieux papy Barnes continue, bon an mal an, à traîner ses basques dans le monde merveilleux du Death Metal, et si la qualité n’est pas toujours forcément au rendez-vous (on se souvient d’un gros coup de mou pendant quelques années), on ne peut que saluer sa persévérance. Sur les deux derniers albums, il semblait même avoir retrouvé un second souffle surprenant en sortant coup sur coup deux albums sympas en à peine un an. Flanqué désormais d’un énième nouveau line-up studio (avec les frères Hall de Municipal Waste et Cannabis Corpse), Chris nous livre un nouvel album qui s’inscrit dans la lignée de ses deux prédécesseurs.

Premier constat : même si un des frangins Hall a participé au songwriting, on sent que le cahier des charges était très clair. N’attendez donc pas vraiment une approche révolutionnaire. Malgré quelques petites évolutions cosmétiques dans la marge, Crypt Of The Devil est résolument un album de SFU, pas particulièrement technique ni osé mais sans véritable défaut. On se doute que SFU ne parviendra plus à nous étonner (mais en a-t-il seulement la prétention ?). Toujours est-il que la sauce prend : le riff gras est contrebalancé par une petite touche de mélodie (le seul apport notable de Landphil Hall), le groove de la basse accompagne habilement la batterie… Au final, le seul point « noir » de cet album – comme de chaque album de SFU, diront les mauvaises langues – est Chris Barnes et son timbre caractéristique. Perso, j’ai un peu de mal avec le bestiau, mais sans que cela ne me gâche pour autant l’écoute (ce qui est pourtant déjà arrivé par le passé sur d’autres galettes d’autres groupes).

Pas étonnant, pas innovant, mais toujours là : voilà comment on pourrait résumer la discographie de Six Feet Under, et ce Crypt Of The Devil vient confirmer que le groupe en a encore sous le coude sans pour autant prétendre aux premières places. Un bon divertissement bien gras, sans plus.

Mister Porn (7/10)

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Metal Blade Records / 2015
Tracklist (36:54) 1. Gruesome 2. Open Coffin Orgy 3. Broken Bottle Rape 4. Break the Cross in Half 5. Lost Remains 6. Slit Wrists 7. Stab 8. The Night Bleeds 9. Compulsion to Brutalize 10. Eternal Darkness

01. Pour quelqu’un qui découvrirait le groupe avec ce nouvel album, que pouvez-vous nous dire vous concernant ?

Nous sommes un quintet fondé en 2012 et originaire de Würzburg en Allemagne. Après avoir sorti notre premier EP, Lay My Memories To Rest, nous avons subi plusieurs changements de line-up tout en donnant plusieurs concerts en compagnie de groups comme AGRYPNIE, DER WEG EINER FREIHEIT et HERETOIR. En 2014, nous avons afin trouver les bons membres et enregistré notre premier album, The Bleakness, en collaboration avec Nikita Kamprad dans notre ville natale.

02. Si vous deviez résumer le groupe en trois mots, quels serait-ils et pourquoi ?

Si nous devions vraiment nous résumer en trios mots, ce serait sombre, dépressif et mélancolique. Nous pensons que cela résume bien les sentiments diffusés par notre musique et le contenu des paroles de la meilleure des façon.

03. Quelle était votre idée, votre ambition au moment d’entamer le travail sur votre nouvel album ?

Il était primordial pour nous que tous ceux qui allaient écouter les chansons de The Bleakness puissant ressentir et intérioriser la profonde désespérance sur nous mettons dans nos chansons. Nous voulions parvenir à permettre à l’auditeur de capturer l’atmosphère, de s’abandonner à ces mélodies et ressentir la même mélancolie que nous alors que nous composions ces chansons.

04. Que peux-tu nous dire de la composition et de l’enregistrement de cet album ?

Nos guitaristes Ralle et Lukas composent d’habitude nos chansons à la maison et en registrant une pré-production. Quand un itre est terminé, nous l’envoyons à tous les membres du groupe, ils écoutent et donnent leur accord. Après cette première étape, nous les répétons et travaillons que de petites modifications si cela s’avère nécessaire. Quand une chanson est bouclée au niveau instrumental, notre guitariste Lukas et notre chanteur Paul y ajoute les paroles. Le processus d’enregistrement de The Bleakness s’est déroulé de façon assez standard mais si tu veux avoir un aperçu plus précis du déroulement de cet enregistrement, tu devrais regarder la vidéo de notre chanson « To Have A Dream Is To Be Cursed »

05. Quels sont vos attentes et vos espoirs pour le groupe ?

Nous voulons vraiment pouvoir toucher plus de gens, en particulier grâe à notre dernière sortie. Mais en réalité nous ne savons pas où ce voyage va pouvoir nous mener et nous ne savons pas à quoi nous attendre. Cependant nous restons très motivés et espérons encore plus. Nous sommes impatients de vivre les mois à venir.

Et enfin "Le Quizz De Metal Chroniques Quizz" pour terminer cette interview

01. Quelle est ta chanson préférée (tous artistes, époques…) ?

C’est une question tellement difficile, Presque impossible à répondre. Une chanson que j’écoute tout le temps reste DEVIL SOLF HIS SOUL avec « Dawn of the Fist Day » sur l’album A Fragile Hope mais je ne peux pas dire qu’il s’agisse de ma chanson préférée de tous les temps car pour moi de très nombreux autres titres sont au même niveau. Il y a simplement trop de bonne musique un peu partout.

02. Premier album acheté ?

LIMP BIZKIT – Significant Other

03. Dernier album acheté ?

DER WEG EINER FREIHEIT – Stellar

04. D’où est venue l’étincelle qui t’as donné envie de devenir musicien ?

Pour moi cette étincelle dont tu parles m’a frappée à l’âge de treize ou quatorze ans alors que je tenais dans mes mains ma première guitare électrique. Depuis lors, je ne peux me souvenir d’un seul jour où je n’ai pas eu envie d’en jouer, de composer une chanson et rédiger des paroles.

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Tous nos remerciements à A SECRET REVEALED et Scott (ClawHammer PR)

Avec la régularité d’un coucou suisse et une ténacité imperturbable, Unleashed revient avec un nouvel album dans la pure lignée des précédents. Aucune évolution, aucune audace, à croire que Johnny a abandonné, il y a au moins dix ans, toute velléité de se démarquer, tout heureux qu’il est d’avoir trouvé sa recette qui lui convient, qui lui colle à la peau. Mieux encore : avec la disparition de Dismember et les péripéties d’Entombed (désormais A.D.), Unleashed se paie le luxe de monter en grade dans le Big 4 du Death suédois, derrière l’indéboulonnable Grave.

Que dire de Dawn Of The Nine ? Strictement rien de ce qui a déjà été dit précédemment. On change les noms, on change les paroles, on garde une base Swedish Death bien grasse et le principe de base de tout bon album d’Unleashed qui se respecte : pour chaque morceau, une phrase répétée à l’envi, le genre de phrases que l’on fait gueuler au public quinze fois de suite en concert, quitte à en devenir über lourd.

Et pourtant, malgré cette utilisation abusive et manifeste du pilote automatique, Unleashed garde un côté sympa, simple et efficace, le Death Metal qui secoue les tignasses en toute simplicité. Je pourrais faire le même reproche à Grave, par exemple. Ou à Cannibal Corpse. Ou à Malevolent Creation. La liste est longue, et malgré leur frilosité à évoluer, j’apprécie ces groupes. Certains appellent cela de l’auto-plagiat, d’autres préfèrent le terme d’identité musicale.

Mister Porn (7/10)

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Nuclear Blast Records / 2015
Tracklist (44:52) 1. A New Day Will Rise     2. They Came to Die 3. Defenders of Midgard 4. Where Is Your God Now? 5. The Bolt Thrower 6. Let the Hammer Fly 7. Where Churches Once Burned 8. Land of the Thousand Lakes 9. Dawn of the Nine 10. Welcome the Son of Thor!