oshy_110725015_Pavill_RougBon annonçons tout de suite la couleur, votre serviteur est crevé et le soleil qui tape for en ce samedi après-midi estival ne pousse pas vraiment à l’effort et à la réflexion profonde. Donc malgré les récriminations de mes camarades et un professionnalisme rarement mis en défaut jusqu’à présent, je m’apprête à recopier honteusement la biographie officielle du groupe PAVILLON ROUGE charcutée des passages les plus hagiographiques.

"PAVILLON ROUGE naît en 2008 de la rencontre de Mervyn et YVH, qui ont alors le projet de créer une musique totalement novatrice, mêlant la violence du Black Metal et de la Techno Hardcore aux ambiances éthérées de la New Wave des 80s. Le premier album de Pavillon Rouge, Solmeth Pervitine, sort fin 2011 chez Post Apocalyptic Music (NL). Afin de promouvoir son album, les rhodaniens/isérois/savoyards se produisent sur scène aux côtés de CNK, SVART CROWN, DAEDALION…" Quatre années plus tard, les voici de retour avec un second opus, Legio Axis Ka.

L’ambition n’a pas changé et l’aventure Solmeth Pervitine aurait même renforcer ma motivation de ces gaillards dans leur quête du mélange parfait entre métal extrême et sonorités électroniques. Plus d’un vous dirait que ce mariage contre nature ne pourrait qu’être condamné par toutes les autorités spirituelles mondiales. Et pourtant, force est de constater que la mayonnaise prend et que cette musique d’une rare énergie, d’une rare intensité fait mouche et provoque un headbanging frénétique presque immédiatement. Le chant extrême contrebalance et les rythmiques de guitares intelligemment les touches électroniques, «dancefloor», plus mélodiques. En son temps, THE KOVENANT avait prouvé que cette démarche aventureuse pouvait accoucher d’un joli résultat. La dimension martiale et indus d’un « L'enfer se souvient, l'enfer sait » revêt rapidement ses atours hypnotiques et il devient difficile de s’en détacher. L’obscurité et la noirceur ont toujours su provoquer une irrésistible séduction/attraction pour ses victimes consentantes. L’ombre d’un SAMAEL (période Eternal en version très dopée) plane parfois sur ce disque pour notre plus grand plaisir.

Finalement le seul défaut (et à la fois sa grande qualité) de ce Legio Axis Ka reste son intensité. Difficile de suivre ce rythme infernal pendant quarante-sept minutes et l’auditeur finit toujours par décrocher par lassitude avant la fin. Cet album se déguste par petites touches, par petits shots d’adrénaline via deux ou trois chansons. Plus et vous risqueriez l’overdose.

Oshyrya (07/10)

 

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Dooweet Records / 2015

Tracklist (47:11 mn) 01. Prisme vers l'Odyssée 02. L'enfer se souvient, l'enfer sait 03. Mars Stella Patria 04. A l'Univers 05. Aurore et Nemesis 06. Droge Macht Frei 07. Kosmos Ethikos 08. Notre Paradis (Coolio Cover) 09. Klux Santur