Archive for décembre, 2015

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01. Pour quelqu’un qui découvrirait le groupe avec ce nouvel album, que pouvez-vous nous dire vous concernant ?

Matias Leonicio (chant): Nous sommes NUCLEAR et nous sommes un groupe de thrash chilien. Nous faisons partie du paysage depuis quelques temps maintenant et nous venons de publier notre cinquième album studio appelé Formula for Anarchy à travers Candlelight Records. Nous aimons le métal, le punk, le hardcore, le death métal et tu t’en rendras compte en nous écoutant car celle fait partie de nos influences sur nos disques. Si tu aimes les groupes rapides et furieux, tu devrais peut-être t’intéresser à notre cas.

 

02. Si vous deviez résumer le groupe en trois mots, quels serait-ils et pourquoi ?

Violence, Protestations et engagement. Le thrash metal devrait toujours être ainsi. Nous adirons ce que nous faisons et nous sommes engagés à 100%, tous les jours de toutes les semaines. La musique metal était autrefois dangereuse et violente. Mais que s’est-il passé ? Nous ne sommes pas des passéistes nostalgiques mais certaines choses ont trop évoluées ces derniers temps.

 

03. Quelle était votre idée, votre ambition au moment d’entamer le travail sur votre nouvel album ?

Tu as toujours des tonnes d’idées et d’objectifs quand tu commences à travailler sur un nouvel album. Dans ce cas particulier, nous savions que notre disque allait être distribué dans le monde entier pour la première fois et donc nos espoirs et notre ambitions ont été très élevés. Nous voulions sortir de nos tripes un nouvel album naturel et honnête, un disque que les fans de métal voudrait écouter et approfondir, prendre leur pied. Pour être honnête, nous n’espérions pas ces réactions, ce soutien et ces retours.

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04. Que peux-tu nous dire de la composition et de l’enregistrement de cet album ?

Très intense. Nous avons passé bien des semaines à composer, répéter et rassembler nos idées. Nous avons été très difficiles afin de ne choisir que les meilleurs, les bons riffs ou la bonne phrase au bon moment. Si une partie ne sonnait de manière assez violente et directe, nous pouvions y travailler encore et encore pour atteindre le bon standard, nous voulions vraiment être aussi rapides et agressifs que possible. Cette fois-ci l'enregistrement a été un peu différent car nous voulions retrouver la même ambiance et le même son entre notre local de répétition et le studio. Et nous pensons avoir atteint notre but. Formula for Anarchy sonne de façon plus brute, colérique et naturel que nos albums précédents.

 

05. Quels sont vos attentes et vos espoirs pour le groupe ?

Au niveau créatif, aller au-delà de cette agression. Si Formula for Anarchy sonne de façon violente, nous voulons que notre prochain opus affiche un degré supplémentaire de violence et de confrontation. Et ce n’est qu’un début. Nous voudrions continuer à tourner et découvrir de nouveaux pays, pouvoir montrer et faire écouter notre musique partout. En réalité, tu ne sais jamais si cela est possible, si tu comptes assez de fans mais nos attentes restent élevées. Attendez-vous à recevoir rapidement de nos nouvelles avec de nouveaux albums et des nouveaux concerts.

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Et enfin "Le Quizz De Metal Chroniques Quizz" pour terminer cette interview:

01. Quelle est ta chanson préférée (tous artistes, époques…) ?

C’est une décision difficile, mais je ne devais n’en choisir qu’une ce serait, "Painkiller" de JUDAS PRIEST.

 

02. Premier album acheté ?

Killers d’IRON MAIDEN

 

03. Dernier album acheté ?

Pas un disque récent mais Fire Dances de KILLING JOKE

 

04. D’où est venue l’étincelle qui t’as donné envie de devenir musicien ?

Je pense qu’il s’agit d’un besoin de trouver un moyen de canaliser mes pensées et sentiment à propos de notre propre réalité, nos problèmes et témoigner de cela auprès des autres.

 

www.nuclear.cl

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Tous nos remerciements à NUCLEAR et Scott de ClawHammer PR

Pvris – White Noise

oshy_30122015_PvriPVRIS (qui se prononce Paris, ne me demandez pas pourquoi) est un groupe rock américain originaire de Lowell dans le Massachusetts. A leur genèse en 2012, ils se présentaient sous la forme d’un quintet et évoluaient dans une veine metalcore. Après des changements de line-up et différentes expérimentations pour définir leur son, ils entrent en studio en tant que trio et modifie leur orientation musicale vers un rock parfois un peu énervé, bourré d’énergie, enrichi allégrement de touches électro et pop. Ils publient un EP éponyme et un EP acoustique avant de signer chez Rise et Velocity Records. Un single « St. Patrick » ainsi qu’une vidéo scellent cet accord. En novembre 2014 sort le premier album que voici, White Noise.

La maitrise des jeunes américains de toutes les ficelles pour pondre des hits surprend à l’écoute de ce disque. Tout à fait dans l’air du temps, PVRIS possède bien des arguments pour faire un carton chez les adolescents du monde entier. Très fédératrices, leurs chansons déploient une belle énergie, elles rentrent dans la tête immédiatement et devront faire danser toute la jeunesse des deux côtés de l’Atlantique. Lyndsey Gunnulfsen au chant offre une très belle prestation et assure ses parties vocales avec conviction. Son chant est hyper mélodique et passe très bien. Les chansons sont formatées, calibrées pour le marché US/UK avec des singles courts, autour des quatre minutes. Au petit jeu des comparaisons, disons que PVRIS s’apparente à un mix entre LINKIN PARK et KATY PERRY. Les compositions de White Noise s’enchaînent avec grâce et naturel même si l’impression d’écouter souvent les mêmes chansons finit par émerger. Rien à dire du côté du son, le disque a été mis affiche un son très professionnel et sans fausse note.

Les ficelles sont grosses et pourtant l’efficacité est indéniable. PVRIS offre un album solide et bien fait, tant au niveau du fond que de la forme. Mais l’absence d’originalité et d’une forte personnalité risque de se payer cher avec le temps. Si les américains ne trouvent pas une identité propre, ils ne connaitront qu’une carrière éphémère. Ils affichent un beau potentiel, souhaitons-leur le meilleur.

Oshyrya (6,5/10)

 

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Rise Records – Velocity Records / 2015

Tracklist (40:19 mn) 01. Smoke 02. St. Patrick 03. My House 04. Holy 05. White Noise 06. Fire 07. Eyelids 08. Mirrors 09. Ghosts 10. Let Them In

Order of 315 – Antipi

oshy_30122015_Ord_o_31La pochette de cet album surprend autant qu’elle interroge. Autant le style de bien des disques s’avère facilement indentifiable autant le mystère reste ici entier. Joli travail graphique signé Raffu (www.designbyraffu.com) qui semble collaboré avec le groupe de ses débuts. ORDER OF 315 est né en 2010 à Paris. Le quatuor propose assez rapidement un premier album, Near-Birth Experience en 2012 qui les voit déjà explorer de nombreux rivages stylistiques. Ils écrivent eux-mêmes que leur base musicale situe quelque part entre le metalcore, le rock progressif, le djent et diverses formes alternatives de métal. Histoire d’englober cette idée, l’étiquette de métal moderne est utilisée.

Cette démarche artistique est assez risquée et nombreux se sont pris les pieds dans le tapis en accouchant d’un gloubi-boulga hétérogène et indigeste. Le premier contact avec ce second opus, Antipi, fait craindre cet écueil. L’immersion dans l’univers d’ORDER OF 315 est loin d’être aisée, pas franchement agréable. Les atmosphères se veulent particulièrement sombres et violentes, le son brut de décoffrage agresse plus qu’il ne caresse, l’auditeur peut craindre des minutes à venir difficiles. Edgar Jabberwocky derrière le micro assène ses textes avec entrain et conviction mais son timbre de voix râpeux peine à vraiment convaincre. Il varie très peu tout au long de l’album et son approche criarde finit par lasser. Au niveau musical, l’éclectisme est de rigueur avec des compositions très déconstruites, des riffs tranchants et syncopés et une section rythmique hypnotique. L’utilisation de quelques effets comme des amples évoquent la scène indus et renforcent le côté froid et synthétique de la musique proposée. Pour tout vous avouer, votre serviteur s’est rapidement senti perdu et a lâché l’affaire à mi-parcours. Pour que l’auditeur puisse profiter du voyage, même si celui-ci de veut périlleux et exigeant, il faut une ligne directrice, un fil d’Ariane même tenu lui permettant de progresser. A l’image de certains groupes djent, ORDER OF 315 veut trop bien faire, trop en mettre et finit par s’isoler. Les titres calibrés autour des quatre minutes auraient pu éviter cet écueil mais ce tunnel semble ne jamais finir. « Drone » conclut Antipi et tout le monde pousse un ouf de soulagement.

Les plus éclairés d’entre vous diront que nous n’avons rien compris et que nous n’avons pas su rentrer dans ce monde, lâcher prise et nous laisser guider par les vagues successives déchainées par ORDER OF 315. Peut-être oui mais l’impression qui perdure à la fin de chaque écoute reste une profonde lassitude et un joli mal de crâne. Et cela gâche franchement le plaisir. Il aurait été agréable que le groupe tienne compte de nous, humble plèbe.

Oshyrya (05/10)

 

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Dooweet Records / 2015

Tracklist (50:20 mn) 01. A Slap On The Wrist 02. Telescope 03. The Feather Factor 04. Abelian 05. Meiosis 06. Rumble Fish 07. Data Warfare 08. Greyscale 09. Densen 10. Unperfect Circles 11. Drone