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Danko Jones – Live At Wacken

oshy_28022016_Dank_JoneEn plus d’être un des plus gros festivals métal européen, Wacken reste également un vrai business qui propose différentes prestations aux artistes qui viennent d’y produire. L’une d’elle, et c’est pourquoi vous voyez sortir une florilège de titre dans les mois qui suive l’événement, reste l’enregistrement vidéo professionnel des concerts dans le but de sortir des DVD et albums live. Après SABATON (chronique ici), voici le tour des canadiens de DANKO JONES de proposer au public un beau témoignage de leur concert de l’édition 2015. Signalons qu’il s’agit là d’une première en plus de vingt ans de carrière.

Le rock blindé de testostérone et ultra accrocheur du power trio est taillé pour la scène et pour faire remuer en rythme tout le public au bout de quelques mesures. N’espérez ni maestria technique ni explosion pyrotechnique, les canadiens enchainent leurs chansons courtes et directes avec un énorme feeling tout en restant d’une incroyable simplicité. Champion du revival rock n’roll qui rencontre un succès certain depuis quelques années en particulier en Europe, DANKO JONES fait des merveilles de sa voix chaude et puissante et lui et ses camarades déploient une sacrée énergie sur scène. En dix-huit chansons, le groupe offre un beau panorama de sa carrière. Pas moins de dix albums sont ici représentés. Fire Music prend la part du lion avec quatre titres joués mais Below the Belt, Born a Lion ou encore Sleep Is the Enemy restent eux-aussi bien représentés avec deux compositions chacun. Cette éclectisme ravira les fans et donne à cet album live un intérêt particulier pour ceux qui voudrait découvrir la carrière des canadiens via cette performance solide.

Comme d’habitude avec les produits made in Wacken le son et le l’image sont soignées, le montage reste sérieux et austère et c’est tant mieux. La multiplication des effets finit souvent par nuire au visionnage. Que vous ayez assisté à ce concert ou pas, Live At Wacken rend très honnêtement compte des forces et des faiblesses de DANKO JONES. On pardonnera ici et là les quelques approximations et la lassitude qui pointe son nez au bout d’un moment devant l’énergie et la conviction affichée par les trois musiciens. Les bonus sont très sympathiques (hilarantes conférence du guitariste-chanteur sur KISS) et améliorent encore l’expérience. Un objet honnête tant sur le fond que sur la forme.

Oshyrya (7,5/10)

 

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UDR Music / 2016

Tracklist: 01. The Rules 02. Play The Blues 03. Sugar Chocolate 04. The Twisting Knife 05. Forget My Name 06. Do You Wanna Rock 07. Had Enough 08. First Date 09. Watch You Slide 10. Full Of Regret 11. Code Of The Road 12. Legs 13. Invisible 14. Sugar High 15. Cadillac 16. Lovercall 17. Gonna Be A Fight Tonight 18. Bring On The Mountain (Become The Mountain)

01. Peux-tu présenter à nos lecteurs I MACHINE ?

Bien sûr. Alors à la batterie et aux samples Steph, ensuite Seb et Lolo, les deux frangins à la gratte, Dan à la basse et enfin moi, Fred, au chant. Ils sont nés en 2008, avec les deux guitaristes à la base du projet. Ils ont cherché des musiciens pendant un an à peu près en particulier pour le chant. Moi je suis arrivé en 2009 dans le Sud, je suis originaire de Normandie, et j’ai assez rapidement intégré le groupe. Suite à cela nous avons publié un premier EP cinq titres. Ensuite, suite à cet EP, nous nous sommes séparés de la section rythmique, basse et batterie, en 2012/2013 pour finalement intégrer Steph à la batterie et aux samples et Dan à la basse. Tous ensemble nous avons alors travaillé pour sortir l’album, que tu as écouté, en mars 2015.

 

02. Pour l’EP vous vous appeliez INDICIBLE MACHINE pour venir maintenant à I MACHINE, pourquoi avoir choisi ce modifier le nom de groupe ?

En fait les gens prononçaient INDICIBLE MACHINE à l’anglaise hors nous sommes un groupe français. En plus nous trouvions ça long, donc nous avons profité du changement de line-up en 2012/13 pour modifier le nom également. Par contre nous avons foiré sur Facebook, nous n’avons pas fait la modification donc c’est compliqué de nous trouver donc on va remédier à cela. Nous avons fait un clip aussi.

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03. Qui de neuf depuis l’EP éponyme en 2010 ?

Nous pouvions alors espérer un album rapidement et cela a quand même pris de longues années, que s’est-il passé ? Oui c’est surtout dû au changement de line-up. Nous avions peut-être sept ou huit morceaux en cours mais nous avons tout viré car cela nous plaisait moyen. Avec le changement de musiciens, nous nous sommes recentrés, nous avons réattaqué avec des samples, dans la continuité et on s’est remis au boulot.

 

04. Quelles sont vos principales influences ?

Au niveau du style, je parlerais de métal / rock indus avec la partie samples de Steph avec cette touche électro. Pour les grattes je dirais plutôt MASS HYSTERIA, SIDILARSEN… Pour le chant, ce que j’aime, et sans comparaison je dirais NOIR DESIR, j’essaye dans la lignée de ces gens-là. JE suis plus rock que métal mais notre style fait ce message. Une influence comme SKRILLEX parlerait surtout à notre batteur qui aime bien.

 

05. Comment nait une chanson au sein d’I MACHINE ?

Et bien la batteur qui gère aussi les samples, amène un son, des effets et nous essayons de faire coller cela avec les autres instruments et les guitares en particulier. Il faut souvent retirer alors quelques éléments électros car les samples sont souvent très touffus et faut faire de la place pour tous. On essaye d’épurer tout cela. Ou alors les gratteux viennent aussi avec des riffs directement et on test cela tous ensembles, nous trions, nous sélectionnons jusqu’à ce que la mayonnaise prenne. Pour l’album, l’origine, nous avions pas mal de compos et nous avons donc faire nos choix et en virer pas mal, les plus faibles. Le but de ce disque est aussi de pouvoir démarcher pour des concerts et donc il nous fallait avoir un gros impact. Des titres plus mous ont ainsi pu être écartés. On les garde sous le coude et on verra.

 

06. Que peux-tu nous dire des sessions d'enregistrement de L’origine ?

Cela n’a rien eu à voir avec l’EP au niveau des chansons. Par contre nous commençons à bien connaître Loran Saulus qui s’est chargé du mixage au DEVENPROD studio, puisque nous avions déjà collaboré sur l’EP. Cela s’est super bien passé et nous voulions avoir un avis extérieur. Il n’y a pas eu de raté, sans perdre de temps en moins de dix jours. Ce fut assez rapide. Nous étions bien prêts en ayant bien maquetté nos chansons et en s’étant bien entrainé pour être affutés au moment d’enregistrer. Et cela s’est avéré payant. Nous avions un forfait et nous savions que nous avions douze / treize titres à mettre n boite sur ce lapse de temps de dix jours. Et ce n’est pas évident car le temps file. Nous avions aussi un budget, nous faisons tout en autoproduction, et nous sommes contents du résultat, le son est pas mal. Cela correspond à notre souhait.

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07. Le chant en majorité en français a-t-il toujours été une évidence ? Et pourquoi 2 titres en anglais ?

L’anglais s’est imposé pour ces deux chansons-là car je ne me sentais pas d’écrire les paroles en français. Elle sonnait vraiment anglo-saxonne et donc j’ai sollicité notre batteur qui se débrouille bien en anglais pour voir s’il était possible de proposer quelque chose. Le résultat s’est avéré sympa donc on s’est dit pourquoi pas. Ce n’est pas du tout un souhait pour viser l’international, la sonorité nous apparaissaient plus US que les autres chansons. Tout simplement.

 

08. Quels sont les thèmes de L’origine ?

Tu traites sujets d'actualité avec une vision personnelle bien tranchée… Les textes que je rédige en français sont très importants pour moi. Quand j’écoute d’autres artistes je fais attention à et aspect-là. J’aime bien l’écriture et j’essaye de m’appliquer là-dessus. C’est encore nouveau pour moi et je ne suis pas encore au taquet. Je laisse faire les musiciens et je « yaourt » beaucoup au début. Ensuite à partir de mon ressenti, j’écris quelques mots en répétition si le sentiment général est plutôt mélancolique ou rageur… Et ensuite je brode autour, ce que je ressens. J4ai un dictaphone en permanence sur moi et je j’y pense du matin au soir. Quand cela vient, en voiture… pour ne rater aucune idée. Je m’engage dans mes textes et j’ai 100% l’appui du groupe là-dedans, ils me soutiennent. Et puis j’essaye d’être plus subtil, ne pas être direct mais plutôt utiliser les sous-entendus ou des voies détournées pour passer mon message.

 

09. Que peux-tu nous dire de la pochette, comment avez-vous travaillé ?

En fait Lolo, un des gratteux a amené un jour une plaque de métal comme cela, en rappelant aussi le côté indus du disque. Donc une plaque touillée avec quelques modifications sur l’image mais nous avons passé non plus trois jours dessus. Nous sommes en autoproduction, nous bossons tous à côté donc nous ne pouvons perdre énormément de temps sur cet aspect-là. C’est tout ou rien, les gens adorent ou détestent.

https://www.youtube.com/watch?v=1d9v6cb7vak

10. Vous avez enregistré un clip pour « Crazy » comment cela s’est-il passé et aimez-vous cet exercice ?

Lolo sui s’intéresse depuis quelques années à la vidéo a pris les choses en main et s’est mis derrière la caméra. Il est autodidacte, il s’est formé sur internet. Pour un premier clip il s’est franchement bien démerdé et pour le prochain il devrait s’y recoller. Nous avons le projet pour 2016 d’un clip pour une autre chanson, peut-être « La crise », c’est plus violent et direct.

 

11. Quels sont tes espoirs et tes attentes pour I MACHINE ?

Le soutien des gens est important, qu’ils viennent sur le site Facebook et qu’ils « like » nos vidéos et chansons s’ils apprécient le travail accompli. Qu’ils viennent aussi nous voir en concert. Notre espoir est de pouvoir décrocher des dates et honnêtement, nous sommes un groupe de scène, nous l’avons prouver au sein de quelques festivals. Ça bouge sur scène, nous allons chercher les gens… Nous commençons à avoir quelques pistes mais en région PACA c’est assez compliqué, pour comparer avec la Normandie c’est plus fermé, la scène métal est plus discrète aussi. Donc nous essayons de mobiliser les gens et l’idéal serait de décrocher une première partie avant un SIDILARSEN, ce serait l’apothéose.

 

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Chronique de l'album ici

 

Tous nos remerciements à Roger WESSIER (Replica Promotion)

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Tous nos remerciements à Olivier GARNIER (Replica Promotion)

 

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Chronique de l'album ici

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