oshy_04032016_4_DecibLes membres de 42 DECIBEL ont beau sembler sortir à peine de l’adolescence, ils puisent leurs influences et leur style musical au plus profond du genre blues rock tel qu’il était joué bien avant leur naissance. A les voir sur les photos promo, il semble cool selon eux de la jouer revival sur le fond comme sur la forme et de boire du Johnny Walker à la bouteille, comme des grands. Oui c’est vrai, je me moque, mais cette pléthore de groupe qui pense faire avancer le schmilblick en singeant les grands anciens finit par lasser.

Après un premier album, Hard Rock´n`Roll, sorti en 2013, les argentins remittent le couvert avec un second opus que voici, Rolling In Town. Les racines sont évidentes, que ce soit AC/DC, ROSE TATTOO ou ZZ TOP et le mimétisme est impressionnant. Oui les membres de 42 DECIBEL sont sans doute doués, ils possèdent du caractère et une vraie maîtrise technique mais difficile de trouver ici vraiment de quoi s’enthousiasmer. Cela reste du très bon rock, bien envoyé avec quelques riffs accrocheurs ici et là mais pourquoi écouter cet ersatz alors qu’ils n’apportent rien de nouveau par rapport à leur modèles originaux. Junior Figueroa derrière le micro assure une solide prestation avec sa voix râpeuse à la Bon Scott mais la lassitude va rapidement finir par s’installer à l’écoute de ces dix nouveaux titres que vous aurez l’impression d’avoir déjà écoutés de nombreuses fois. Saluons le fait que le groupe choisisse prenne des risque et assurer lui-même l’enregistrement et le mixage. Le travail a été bien fait, rien à redire.

Le groupe fait de son mieux, ils affichent une vraie fraicheur mais le soufflé retombe rapidement sur disque en tout cas. 42 DECIBEL semble tailler pour la scène et leur musique peut alors prendre une autre dimension face à l’énergie et la conviction qu’ils peuvent déployer. Leur rock reste de qualité et trouveront de nombreux aficionados dans leur pays et dans toute l’Amérique du Sud. En prenant un peu de recul, les argentins risquent de se voir rapidement noyer dans la masse des sorties nombreuses dans une veine similaire. Récemment, un MONSTER TRUCK m’a semblé mieux armé.

Oshyrya (06/10)

 

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Steamhammer – SPV / 2015 

Tracklist 42:44 mn) 01. Cant' Keep Control 2.Short Fused 3.Rude And fast 4.Drop Of Booze 5.Burning Down The Road 6.Eye Of The Hawk 7.Down The Hatch 8.Midnight Teaser (Evil Woman) 9.Cold Steel Rider 10.Smooth Talker