Archive for août, 2016

Summer Breeze 2016 – 20 aout

IMG_1151Dernière ligne droite pour le festival. c'est le grand jour pour la Panthère en Acier qui va débarquer. C'est aussi une dernière journée placée sous le règne de la pluie, fine en journée, pour finir en déluge continu dans la soirée.IMG_1167 Sur la grande scène Letzte Instanz livre une prestation mollassonne qui ne nous emballe pas le moins du monde. 

IMG_1195Pour nous, cette dernière journée commence vraiment avec Unearth bien décidé à en découdre sur la Pain stage. Les parrains du Metalcore vont livrer un set tout en puissance, aidés par le batteur du groupe Wovenwar Jordan Mancino venu filer un coup de main efficace. Une prestation qui va déchainer un bon nombre de circle pit qui soulèvent la poussière. Un set trop court, Trevor a bien promis à l'audience que le groupe allait revenir à la fin de l'année, cela restait pour nous frustrant.

IMG_1201Set list : The Great Dividers, Watch It Burn, Giles, Never Cease, This Lying World, Last Wish, The Swarm, Zombie Autopilot, Black Hearts Now Reign, My Will Be Done

DSCF1726Les finlandais de Korpiklaani sont attendus par le public qui s'amasse devant la grande scène. Le spectacle folk sur scène et le spectacle dans le public où tous les premiers  rangs s'asseoient pour ramer. 

Pour ma part, je vais ramer pour aller voir le groupe de DSCF1732Death Slaughterday, qui tabasse le public rassemblé devant la Camel Stage et qui headbangue en cadence. Rien d'original mais pas désagréable. Sous le chapiteau Cliteater ramène du monde, tous les amateurs de goregrind répondent présent. Un set énergique et un public qui se lâche dans le pit avec un circle pit où des bouées en forme de dauphins font la course. 

DSCF1739Sur la Camel stage c'est le kommando thrash de Balingen, Traitor, qui tente de convaincre le public avec un retro thrash administré avec conviction. Le groupe aurait tout intérêt à se forger une personnalité sinon il risque de ne pas susciter un enthousiame débordant.

DSCF1744D*A*D* (Disneyland After Dark) prend le relais sur la Pain stage et attire les amateurs de hard rock qui convient bien aux oreilles chastes. Le groupe livre une prestation agréable aux conduits auditifs, mais elle manque de punch. Et les festivaliers qui roupillent à proximité de la scène ne vont pas ciller.

DSCF1745Place au folk médieval et metallique, Subway To Sally ramène un grand nombre de festivaliers pressés de communier avec cette institution locale. Comme d'habitude le chanteur ne parle qu'à son coeur de cible, en allemand, et celui ci répond présent.

Pain prend le relais sur la bien nommée Pain stage, un DSCF1752set d'une heure, entamé par "Same Old Song" qui rameute les fans du groupe de Peter Tagtgren. Pas grand chose à signaler, alors que le public se dirige vers la scène principale. 

DSCF1762C'est l'heure de la Panthère, en acier. Steel Panther est accueili par un public survolté malgré une pluie de plus en plus soutenue. Nombre de représentantes de la gent féminine n'hésite pas à montrer leurs poitrines, le groupe et le public sont ravis. Tandis que du côté des slammeurs, le trafic est dense.

Set list : Eyes of a Panther, Tomorrow Night, Fat Girl (Thar She Blows), Party Like Tomorrow Is the End of the World, Let Me Cum In, Asian Hooker, Turn Out the Lights, Guitar Solo (du Maiden, du Metallica et du Black Sabbath entres autres groupes), Ten Strikes You're Out, Girl From Oklahoma, 17 Girls in a Row, Gloryhole,  Community Property, Party All Day (Fuck All Night), Death to All but Metal

Alors que la pluie redouble d'intensité, les festivaliers motorisés font le choix de décamper. Une interminable file de voitures se dirige vers la sortie. Bon nombre ont choisi de mettre fin à cette édition du festival. vu la boue, et la pluie, on ne peut que les comprendre. Les intempéries sont telles que nous faisons une croix sur Parkway Drive et sur Blue Pills. Nous nous réfugions pour assister à une percutante prestation de Napalm Death. Un Barney survolté délivre ses observations sur la situation politique en Europe, en disant notamment tout le mal qu'il pense des frontières. En tout cas, le groupe est au sommet de sa forme, avec un public motivé et encore au sec :

Apex Predator – Easy Meat, Silence Is Deafening, When All Is Said and Done, Smash a Single Digit, Timeless Flogging, Continuing War on Stupidity, Dear Slum Landlord…, Scum, Deceiver, Social Sterility, Suffer the Children, Breed to Breathe, Hierarchies, Conform (Siege cover), Lucid Fairytale, How the Years Condemn, You Suffer, Nazi Punks Fuck Off (Dead Kennedys cover), Adversarial/Copulating Snakes

Il faut se rendre à l'évidence, la pluie est de plus en plus forte, le site est de plus en plus difficile à pratiquer, y compris sous le chapiteau ou l'eau s'infiltre abondamment. Et puis nous sommes un poil crevés après toutes ces journées. Nous faisons l'impasse sur My Dying Bride et Primordial, à regret. Nous terminons cette édition 2016 du Summer Breeze sur une bonne note, alors que le festival se prépare déjà pour un vingtième anniversaire qu'il annonce énorme et plein de surprises.

 

 

 

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Chronique de l'album The Last Stand ici

 

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Sabaton – The Last Stand

oshy_itw_Sabat_02Nous pouvions avoir confiance en eux et les Suédois ne nous ont pas déçus. Deux ans après Heroes (chronique ici), voici les nouvelles aventures de SABATON. Ce huitième album se nomme The Last Stand et propose dix nouvelles compositions construites qui invoquent toutes des batailles où des soldats se sont battus jusqu’au bout en position de dernier rempart face à l’ennemi. Le spectre historique reste très large, de la bataille des Thermopyles pendant l’antiquité (« Sparta ») à la guerre d’Afghanistan à la fin du XXème siècle ("Hill 3234").

Nos amis ont beau faire la liste de toutes les nouveautés introduites dans ce nouvel album, une chanson de SABATON ressemble à douze kilomètres à une autre chanson de SABATON. Pour le meilleur et pour le pire chacune de ces nouvelles compositions auraient pu se retrouver sur The Art of War (2008), Coat of Arms (2010) ou Carolus Rex (2012) sans que cela ne fasse tâche dans le paysage. On aime ou on déteste mais les Suédois restent droits dans leurs bottes et continuent de tracer encore et encore le même sillon. Si vous aimez le groupe depuis ses débuts, un heavy-metal puissant, mélodique et viril, vous serez aux anges. Mais même les plus courageux pourraient commencer à trouver le temps longs à l’écoute de toutes ces chansons interchangeables. Oui les refrains sont accrocheurs, oui il est parfois difficile de résister à l’entrain de SABATON mais à force, tout perd de son intérêt. Et ce n’est pas l’utilisation de cornemuses sur « Blood of Bannockburn » qui changera fondamentalement les choses. Cela reste de l’ordre de l’anecdotique.

Chacun risque d’avoir un avis différent mais l’ordre des chansons ne semble pas être des plus heureux. On s’ennuie un peu sur la première moitié du disque avant que les titres les plus convaincants ne viennent sauver les meubles et laisser une impression finale plus positive. Les meilleures compositions restent « The Lost Battalion » et « Shiroyama » qui viennent bien tard. Et vous aurez quasiment constamment l’impression d’avoir déjà entendu telle mélodie ou telle refrain. Du côté de la production, rien à redire avec Peter Tägtgren derrière les manettes aux Abyss Studios.

SABATON continue sa folle chevauchée et son succès semble lui donner raison. Tant qu’ils remplissent des stades, pourquoi changer la recette gagnante. The Last Stand possède son lot de bons moments mais l’impression de recyclage est plus prégnante que jamais. Le 25 juillet dernier, le guitariste Thorbjörn Englund annonce qu’il quitte le groupe. Mais avec Joakim Brodén et Pär Sundström tenant solidement la barre du navire SABATON, cela ne devrait pas changer grand-chose.

Oshyrya (06/10)

 

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Nuclear Blast / 2016

Tracklist (37:12 mn) 01. Sparta 02. Last Dying Breath 03. Blood of Bannockburn 04. Diary of an Unknown Soldier 05. The Lost Battalion 06. Rorke s Drift 07. The Last Stand 08. Hill 3234 09. Shiroyama 10. Winged Hussars 11. The Last Battle