oshy_04092016_SidilarsDeux ans après Chatterbox (chronique ici) qui avait su sous séduire par ses compositions rock/pop sucrées et hyper accrocheuses, les toulousains de SIDILARSEN remettent le couvert avec un nouvel opus sous le bras, Dancefloors Bastards. Bon tous les goûts sont dans la nature mais cette pochette ne fait franchement pas envie, qu’est-ce que c’est que ce truc ? Enfin, cela rappellera aux plus anciens le visuel de Biotop, leur premier album publié en 2003.

Le style de SIDILARSEN reste toujours assez difficile à décrire, du métal fusion entre heavy et électro à la sauce du sud-Ouest. Les comparaisons avec MASS HYSTERIA ne risquent pas de s’éteindre d’aussi tôt même si SIDILARSEN pousse le trip boucles électro un cran plus loin que les parisiens. Le quintet n’a ici pas changé de formule des titres directs et très calibrés. L’auditeur se doit d’être tout de suite immergé dans le maelstrom du groupe et n’en ressortir, la tête à l’envers, que cinquante minutes plus tard. Dancefloors Bastards ouvre sur les chapeaux de roue avec des titres plus rapides et énergétiques les uns que les autres. Comme sur Chatterbox avec « Comme on vibre », SIDILARSEN tente de vous prendre en otage avec un « Spread It » qui a toutes les caractéristiques du tube potentiel. La vélocité monte ensuite crescendo avec une triplette « Dancefloor Bastards », « Frapper la Terre » et « Go Fast » à décorner les bœufs. SIDILARSEN n’a pas la langue dans sa poche et continue de dénoncer les maux contemporains de notre société de « Guerres à Vendre » à « Méditerranée Damnée », tout un chacun comprendra les prises de position des toulousains. Ils démontrent une fois de plus leur talent pour pondre à la chaine des titres forts et séduisants, à mêler avec malice métal et électro.

Qui a déjà vu SIDILARSEN sur scène sait que les toulousains n’ont pas leur pareil pour mettre en quelques secondes le feu au public et transformer la salle en piste de danse géante. Efficace sur disque, leurs chansons prennent une nouvelle dimension ultra-festive lors des concerts. Nos amis sont lancés depuis de longues semaines maintenant dans une large tournée hexagonale (et Belgique) et se produiront même en Russie. Elle est pas belle la vie ? A ne pas rater, près de chez vous !

Oshyrya (7,5/10)

 

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Verycords / 2016

Tracklist (54:05 mn) 01. Spread It 02. Dancefloor Bastards 03. Frapper la Terre 04. Go Fast 05. Guerres à Vendre 06. Le Jour Médian 07. Walls of Shame 08. Méditerranée Damnée 09. Religare 10. Sois Mon Rêve 11. Au Maximum 12. I Feel Fine 13. 1976