Tenir sur la durée, garder l’inspiration, éviter le disque ou la tournée de trop et rester digne. Voilà quelque chose qui demeure au fil des ans et des nouvelles sorties à la portée de grecs de Septicflesh qui proposent un dixième opus aussi dense que passionnant. Ce ” Codex Omega ” n’a rien à envier à ses prédécesseurs.
On se retrouve immédiatement plongé dans l’univers du groupe, qui conserve les éléments majeurs de sa recette : on se prend en pleine figure des compos intenses, avec un son monstrueux, pas question pour les Athéniens de vous laisser sortir indemnes de l’écoute de l’album. Une fois encore les orchestrations figurent en bonne place dans Codex Omega, et sans mettre les guitares à la portion congrue. Dès la plongée dans l’enfer de Dante, premier titre grandiloquent, le groupe sort l’artillerie lourde et ne fait pas de quartier. Le Death Metal Symphonique est percutant et ne s’égare pas en route. C’est connu, on ne change pas une équipe qui gagne, le groupe s’est à nouveau offert les services de l’Orchestre Philharmonique de Prague, qui a déjà collaboré par trois fois avec Septicflesh. Derrière les manettes on retrouve également Logan Mader dont Le résultat est à la hauteur, si vous en doutiez, jetez directement une oreille sur le titre ” Portrait of a Headless Man ” ou l’orchestration n’empêche pas le groupe de lâcher quelques salves bien senties. D’ailleurs après une telle tempête, le groupe laisse l’auditeur souffler quelques dizaines de secondes avant d’imposer un riff de guitare écrasant et pachydermique. Si le mélange Death Metal avec Orchestre Symphonique vous plaisait déjà auparavant, ce dixième opus apocalyptique est en bonne position pour vous séduire. L’enfer musical à votre portée c’est au poil.
Hamster (08,5/10)
Season Of Mist / 2017
Tracklist (47 Minutes) 1. Dante’s Inferno 2. 3rd Testament (Codex Omega) 3. Portrait of a Headless Man 4. Martyr 5. Enemy of Truth 6. Dark Art 7. Our Church, Below the Sea 8. Faceless Queen 9. The Gospels of Fear 10. Trinity