Archive for juin, 2019

Vader – Thy Messenger

Plus de 30 ans de carrière, une discographie longue comme le bras et un line-up stabilisé depuis maintenant 8 ans : Vader n’a plus rien à prouver, mais il ne se passe quasiment pas une seule année sans au moins un petit EP des tauliers du Death polonais. Après Dark Age, qui n’était au final qu’une « vulgaire » compilation de morceaux réenregistrés pour l’occasion, Peter et sa bande reviennent avec un EP court mais efficace.

Au programme : 3 inédits, une nouvelle version d’un classique (le monstrueux « Litany » tiré de l’album portant le même nom) et une reprise de Judas Priest. Au niveau des nouveaux morceaux, on reste un peu sur sa faim : tous sous la barre des 3 minutes. Cependant, cette faible durée permet aussi de condenser toute l’énergie du groupe et de la délivrer en autant d’assauts bien sentis. Pour le reste, on retiendra que « Litany » semble encore avoir gagné en patate grâce à une prod’ bien plus massive qu’à l’époque. Pour ce qui est de la reprise de Judas, je dois avouer que d’autres groupes de Death ont déjà été plus convaincants en reprenant une compo de tonton Halford (je pense plus particulièrement à l’énorme « Leather Rebel » de Blood Red Throne).

En moins d’un quart d’heure, Vader se rappelle à notre souvenir. Rien d’exceptionnel, mais une qualité constante depuis maintenant quelques années (j’irais même jusqu’à remonter à 2006 et Impressions in Blood).

Mister Patate (7/10)

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Nuclear Blast Records / 2019
Tracklist (13:23) 1. Grand Deceiver 2. Litany 3. Emptiness 4. Despair 5. Steeler (Judas Priest Cover)

Nostromo – Narrenschiff

Nostromo est un groupe culte. Ecce Lex, album indispensable et sommet de sa carrière, l’a installé au Panthéon des groupes suisses, au même titre que Coroner ou Celtic Frost. Frondeurs, les Genevois se sont embarqués dans toutes sortes d’aventures musicales (Hysteron-Proteron) ; ils s’en sont toujours tirés la tête haute. Après un hiatus de quatorze années, Nostromo ouvre le second chapitre de son existence avec Narrenschiff.

En dix-neuf minutes et quelques secondes, Nostromo démontre par A+B qu’il n’est pas là pour beurrer des tartines. « The drift » nous embarque pour un rollercoaster qui va droit au but : nous mettre une mémorable branlée. Les musiciens sont véloces. Avec « Taciturn » la précision est au rendez-vous ; les riffs atteignent toujours leur cible. La violence est à son comble avec Javier qui hurle à s’en déchirer les cordes vocales (« As Quasars collide »). L’ensemble dégage un sentiment d’urgence qui excite les sens.
Et quand le rythme ralentit (« Narrenschiff »), le groupe s’embarque dans un metal-indus qui évoque le Napalm Death de « Morale ». Les connaisseurs apprécieront.

Le quatuor effectue un retour gagnant. Nostromo tabasse encore plus qu’à la grande époque. Il continue d’impressionner. On les attend donc désormais sur un format album, qui s’il est du même acabit que cette Nef des fous, risque d’être un nouvel incontournable du metal extrême.

Nico (9/10)

Site Officiel : https://nostromogva.bandcamp.com/

[noiz’aedikt] /2019

01. The Drift 02. Taciturn 03. Superbia 04. As Quasars Collide 05. Septentrion 06. Narrenschiff

 

 

 

 

 

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Chronique de Zero Gravity (Rebirth and Evolution) (à venir)

 

Tous nos remerciements à Valérie