01. Tu peux nous présenter ton parcours artistique ?
Je suis de la batterie depuis mes 3ans ; je suis membre d’une famille de musiciens. J’ai joué de nombreux styles, rock, variété et vers 15 ans je me suis intéressé au métal. Depuis, j’ai pas mal de projets de styles différents, du trash ou metalcore.
Je me suis construit un kit de batterie à mon image, sans vouloir copier les installations de tel ou tel mais je cherche à faire évoluer mon son pour correspondre à mon style et ne pas être dans le clonage de tel ou tel batteur. J’aime beaucoup le kit du batteur de TOOL par exemple car il a su le personnaliser pour ses besoins et pour son identité artistique en ajourant des percussions de différentes origines et identités sonore. C’est cette identité particulière, reconnaissable que j’apprécie.
02. Mars 2019 pour la sortie de votre 1er album IONO, quoi de neuf depuis ?
A l’époque je n’étais pas dans SPHERES. Jo m’avait sollicité alors mais j’avais tellement de projets en cours que j’ai préféré ne pas m’engager par honnêteté. J’avais auditionné mais nous en étions restés là d’un commun accord. Ensuite, avec la pandémie, il a dû faire évoluer le line-up et a repris contact avec moi. C’est fois-ci après une nouvelle rapide audition j’ai dit ok et je me suis engagé avec SPHERES. C’est un groupe que j’apprécie depuis longtemps et je suis heureux d’être parmi eux.
03. Comment avez-vous bossé sur HELIOS ?
Jo avait bien avancé de son côté et nous a proposer ses maquettes pour que nous puissions nous en imprégner et proposer nos parties respectives. Je me suis pris la tête pour lui faire des propositions et faire évoluer les parties témoins qu’il avait mis sur les maquettes. Ensuite nous avons échanger et discuter pour faire évoluer ou modifier telle ou telle partie et arriver à un résultat qui puisse satisfaire tout le monde.
04. Que peux-tu nous dire des sessions d’enregistrement de ce HELIOS ?
Nous avons tout mis en boite dans un studio à Montreuil. Pour mes parties de batterie, j’ai dû prendre 2 jours je pense. Je me suis fixer des défis et certains titres ont été complexes à maîtriser. Mais j’aime cela j’aime la difficulté, pouvoir mettre ma patte, mon style de batterie sur les chansons. J’ai essayé de fournir les pistes les plus propres possibles pour limiter le boulot ensuite. Jo est notre leader mais il est ingé-son dans la vie donc il fait cela au quotidien, il est super pro et très efficace.
05. Comment avez-vous bossé le visuel ?
C’est un artiste (Julien Grellet) avec lequel Jo à l’habitude de travailler. Il avait déjà fait office sur les précédents disque comme l’album IONO. J’aime beaucoup, il dessine d’abord avant de faire des retouches et c’est très lumineux et cela nous correspond bien.
06. Que peux-tu nous dire de l’enregistrement du clip “Spiritual Journey” ?
C’est un exercice que j’aime bien il faut se dévoiler, se mettre à nu face à la camera. Moi et Jo ont est assez extraverti donc c’est plus aisé mais,nos deux camarades sont eux plus timides et ils doivent se faire un peu violence pour se lâcher et ne faire qu’un avec la musique illustrée. Un autre clip arrivera en octobre mais je préfère rester discret, ce sera une surprise.
07. Quelles sont les prochaines étapes pour vous ?
Et bien avant tout la scène avec 3 dates déjà programmées dont une au Dr Feelgood pour la sortie de l’album puis un show en Belgique et enfin une release party en octobre avec deux autres groupes. On travaille là-dessus en ce moment, on a réservé des heures de studio pour bosser tous ensemble et caler les détails. Il faut que l’on soit prêt, pas en stress et tout se passera bien.
08. Quel est pour l’instant ton album de l’année ?
J’écoute beaucoup depuis sa sortie le nouvel opus de GHOST. Je le trouve très bien, ils évoluent vers un son plus heavy et moins hard rock comme au début. Les chansons s’avèrent excellentes et je le recommande chaudement. Sans doute le disque de 2022.
09. On dit souvent que dans un groupe il faut une relation très étroite presque fusionnelle entre un batteur et le bassiste qui sont garants des fondations rythmiques de la musique du groupe. D’expérience tu confirmes ?
Oh oui à 100%. Je ne vois pas comment cela pourrait être autrement car sans cette relation artistique étroite, toute la musique peut se déliter. C’est extrêmement important de pouvoir s’entendre artistiquement mais aussi humainement avec son bassiste.
Tous nos remerciements à Roger WESSIER (Replica Promotion)