Dès les premières secondes, Gravekvlt plante le décor. Les Nantais nous souhaitent la bienvenue avec une intro digne d’un épisode de Scooby Doo ou de la fameuse Haunted Mansion chère à Disney.
Quelques secondes, puis la machine s’emballe ; l’équipée black’n’roll commence avec « The grave cult ». Tous les clichés sont présents. Les guitares black, le chant hargneux (qui n’oublie pas d’être aussi aigu) et une attitude foutrement rock’n’roll. Dès le deuxième morceau, les gaillards se lâchent avec le premier tube de l’album. « Wake to slaughter » enflammera probablement le public qui hurlera le refrain en serrant les poings. « The queen » propose le même schéma avec une vibe plus punk. Nous jubilons.
Alors que nous pouvions nous attendre à un déroulé standard, Gravekvlt surprend avec quelques respirations bienvenues. « Ghoul’s whispers » privilégie des ambiances sombres tout comme « Obskure », interlude proche des travaux de Burzum. Le grand cirque rock’n’roll se prolonge avec une autre indispensable : « Flesh, blood and guts » qui nous fait sentir le joli parfum de la Norvège (et en particulier l’influence des Norvégiens de Vreid). « Torches ablaze » et ses riffs maléfiques nous emmène lui aussi dans le grand Nord. Et enfin, « Goat’n’roll », parfaite synthèse de ce que peut nous proposer Gravekvlt : un gloubi-boulga de ce qui se fait de mieux en metal extrême.
Au final, Gravekvlt est une belle entrée en matière pour ces fiers Nantais. A recommander, si vous aimez le grand cornu et le metal pas vraiment très propre. Un album encourageant et réjouissant.