Gyze – Black Bride
Posted by OshyryaJuil 13
Deux courtes années après Fascinating Violence (chronique ici), voici de retour le trio nippon de GYZE. Au cours de ces quelques mois, les japonais ont du développer le groupe et sa réputation dans son pays mais aussi plus largement en Asie (Corée du Sud et Taïwan) ainsi qu’en Europe. Il était tant de battre le fer tant qu’il est chaud et de donner un nouveau chapitre à leurs aventures via ce Black Bride.
Premier gros changement en dehors des habituelles évolutions du line-up, exit Claudio Ravinale de DISARMONIA MUNDI, Ryoji et Aruta prenant désormais en charge les lignes de chant, dans un registre extrême. Mentionnons simplement l’apparition d’Ettore Rigotti sur un titre, “Honesty”, en tant qu’invité. Ce dernier a également assuré la production de l’album. En dehors de cela, on reprend les mêmes et on recommence, des chansons hyper mélodiques menées à fond de train à la vitesse de l’éclair. La marque de fabrique de GYZE reste le décalage entre un musique super technique, virevoltante et la touche extrême apportée par le chant hurlé. Au petit jeu des comparaisons, nous pourrions décrire cette démarche comme étant l’accouplement contre nature entre un DRAGONFORCE et un groupe quelconque de death métal. Et d’ailleurs, hasard amusant, GYZE ouvrira justement pour les britanniques à Taiwan en septembre prochain. En quatre ou cinq minutes à chaque fois, tout est dit à une vitesse supersonique. Les japonais ne laissant pas souffler l’auditeur qui se voit emporter dans un sacré maelstrom pour trois quart d’heure environ. Saluons la maîtrise technique affichée par le trio, Ryoji fait de tout bois avec sa guitare et ses deux comparses ne sont pas en reste. Cela risque d’en fatigué plus d’un mais l’amateur de beautés néo-classiques devraient y trouver son compte.
Ceux qui avaient apprécié Fascinating Violence devraient être aux anges en écoutant Black Bride. GYZE a su encore optimiser son propos même si les longueurs et le sentiment de lassitude n’ont pas entièrement disparus. Je confirme et répète la conclusion de ma chronique précédente, Les japonais devront évoluer pour continuer à progresser. Sinon, ils seront condamnés à la stagnation.
Oshyrya (07/10)
Coroner Records / 2015
Tracklist (60:00 mn) 01. Black Bride 02. In Grief 03. Honesty 04. Insane Brain 05. Black Shadow 06. Winter Breath 07. Twilight 08. Satanic Loop 09. Nanohana 10. Julius 11. Asuhenohikari 12. Surface Tears (Exclusive Bonus Track)
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