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On vit vraiment une époque pourrie…

slayergreetingsEt c'est pas faute de vous l'avoir dit pendant des années bordel  ! Peu importe que ce soit à la suite d'un pari perdu par cette enflure poilue de hamster (encore occupé à déterrer des archives, c'est tout de même dingue le stock qu'il a en réserve), me voilà ENFIN aux commandes pour écrire un éditorial digne de ce nom.

Plus fort que nostradamus je suis, comme prévu nous voilà avec un hiver pourri jusqu'à l'os, et sans le moindre pet de neige.  Les dernières sorties discographiques ? Non, mais vous vous attendiez à quoi avec le réchauffement climatique ? Voilà, une tonne de recyclé, du réchauffé en pagaille, il ne manquerait plus que des zombies en guise de têtes d'affiches dans les festivals… remarquez à la reflexion, mettre Iron Maiden et Black Sabbath comme le font certains bandits flamands, c'est à la limite du braquage à main armée de festivaliers moutonniers. A ce rythme on se dit que les organisateurs du Hellfest ont tout pigé, ils vous vendent les tickets sans l'affiche, et ça marche.

Pour couronner le tout, il ne manquerait plus qu'une nouvelle tournée mondiale d'adieux d'AC/DC pour aider à la recherche contre la démence. Ou de Scorpions, qui doivent en être à leur 16ème virée d'adieux, on dirait une tournée des bars qui n'en finit pas, c'est moche la vieillesse. (Note du Hamster : tournée confirmée 😀 ). Et une ressortie de la trilogie de la guerre des étoiles pour épater les gogos, je parie que ça va se faire aussi. 

Alors de l'année 2016 les cocos, je n'attends rien, ça fait tout de même trois ans que ces bouffeurs de maïs latinos là, les mayas, nous ont promis l'apocalypse, et toujours rien. Juste une longue diarrhée de mauvaises nouvelles, de proches qui meurent à l'autre bout des Etats Unis, des connaissances qui se font tirer dessus en concert, mais toujours pas LA fin du monde. C'est aussi lent qu'un de ces affreux albums de Doom metal (c'est incroyable comme ils sont productifs dans ce genre, ils ont sorti une tonne de merde en 2015, ça m'étonnerais pas que la moitié de l'équipe se pende d'extase). A la rigueur en y réfléchissant j'aimerais lancer une chaine de pay per view avec le petit tubercule de la rédaction en guise de vedette, agité comme il est on pourrait lancer des paris sportifs et organiser des combats de boue avec les artistes qu'il essaie de chatouiller à longueur d'année. Il y a un filon à creuser, je vais en parler à mon enfoiré de banquier, il me doit bien ça depuis le temps.

Essayez de passer de bonnes fêtes, malgré tout, parce qu'au delà des habitudes et clichés, on n'est jamais à l'abri d'une surprise.

(Note du Hamster toute l'équipe vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année, si quelqu'un voulait bien accueillir Vlad à une fête de réveillon, ce serait vraiment sympa pour nous de nous en débarrrasser, allez s'il vous plait, juste une soirée …).

Aerosmith-musicDécidément, on vit vraiment une époque pourrie, et jusqu'à la moëlle ! 

Tenez, une fois n'est pas coutume je voulais rendre service au dictateur de cet asile d'aliénés, je peux bien être serviable une fois de temps en temps, surtout si ça peut combler mon découvert bancaire. Voilà que je me rends tout guilleret dans le terrier anti-atomique du Hamster, après les palpations génitales d'usage, je suis mené dans son antre, un immense foutoir, des montagnes de fringues triées selon le degré de puanteur et des piles croulantes de Cds. Car il en reçoit encore lui. Pourtant, même moi j'ai compris que le rock à l'agonie aurait de vagues chances de survie à travers la dématérialisation.

Bref, moi voila nez à nez avec son chat roux de 36 kilos qui feule en me voyant, un jour il finira dans des lasagnes, et personne ne s'en rendra compte. Et l'autre qui me débite un discours à l'emporte pièce ou il me vante le flair du Quatar qui achète des équipes de chèvres dans le sport, c'est là qu'il a eu l'idée lumineuse de tenter de vendre le site, et ses chèvres à lui. Comme je ne dis jamais non à la coke et aux poufs je lui ai proposé de négocier au Quatar chez les enturbannés, la vente du site, moyennant une commission.

Hé merde, non seulement je pouvais me gratter avec la perspective de me refaire une santé à coup de vitamine D mais en prime il m'a éjecté de son terrier avec un CD. Encore raté, il voulait une chronique et sans vulgarité gore, de misogynie et sans allusion sodomite, parce qu'il ne faut pas soit disant choquer le lectorat.

Putain l'arnaque, j'aurais du accepter de faire des piges pour Parano magazine à ce tarif là. En plus la concurrence est rude, mes jeunes successeurs dans la rédaction se croient tout permis, les articles du tubercule sodomite, c'est la débauche à tous les étages, mais s'ils croient pouvoir m'enterrer ces petits cons hé bien c'est pas demain la veille !

Voyons voir le Cd, Aerosmith ? Bordel le Hamster veut que j'inaugure la rubrique nécrologie ? Après tout pourquoi pas, j'ai beaucoup de respect pour Steven Tyler un mec bien, le genre qui avoue tout de même avoir sniffé la moitié du Pérou. Et ça faut le faire. Ben ouais c'est pas donné à tout le monde de consommer des substances illicites avec un budget qui pourrait engloutir le PIB de la Somalie avec une paille.

Malheureusement, je pense que sa sobriété l'à rendu complètement marteau. On peut même mesurer depuis quand il a cessé de faire planer ses neurones. Là on ne parle plus de nécrologie, c'est de la spéléologie, il faut remonter à 1993 avec l'album Get A Grip. 20 ans rien que ça. Vingt ans de déchéance. J'en suis venu à la triste conclusion depuis cette interminable descente aux enfers de la sobriété de Tyler (qui a fini juré d'American idol c'est dire le bad trip !), que sa seule réussite demeure sa fille, parce que son combo de prétendus « mauvais garçons de Boston », c'est une mauvaise blague.

Là c'est l'album de trop : pas un pet d'inspiration, à la limite si on est conspirationniste on pourrait croire q'un maniaque de la maison de disque à repiqué des vieilles bandes des albums précédents pour les recoller un peu au hasard. Plus d'alcool, plus de coke, résultat, une soupe insipide, une parodie. C'est sans appel, une longue litanie d'autoplagiat sans saveur. Et c'est d'une longeur interminable en prime. La seule chose qui sauve ce naufrage, c'est la production bétonnée de Jack Douglas. Et voilà, on appelle au secours la légende vivante qui a produit Toys In The Attic (cherche pas t'étais pas né le tubercule), et Rocks. Le formol ça conserve. Enfin moi je préfère le boire.

Un produit qui sonne, comme seuls savent le faire les nords américains. Un peu comme leurs produits cinématographiques bien léchés, bourrés d'effets spéciaux, mais sans scénario (mais mon morveux de neveu de 6 ans, il adore). Joe Perry assure le service minimum, parfois désespérant mais encore capable de brèves fulgurances en solo, on en dira pas autant de Tyler, dont les performance au micro sonnent comme une plaidoirie en faveur de l'euthanasie (bordel, « Freedom Fighter », « Something », « Can't Stop Lovin' You » et l'imbuvable « We All Fall Down », c'est un appel au secours pour le débrancher non ?).

Un titre vaut qu'on y prète l'oreille, « Freedom Fighters » en dépit du chant, qui sonne comme un retour aux sources, mais 3 pauvres minutes noyées par 77 minutes de soupe c'est dur, et un enfer de l'écouter en entier d'une traite. Faut être réaliste, l'inspiration a disparu avec le dernier rail de coke. Achetez de l'herbe qui fait rire au lieu de cette purge vous apportera du bonheur, en pensant à Liv Tyler, bien évidemment, je vous ai dit que c'était la véritable réussite de Steven Tyler ? Je comprends maintenant pourquoi il prenait la poussière sur la pile de l'autre malade.

Vlad l'Empaleur (ah bon ? Y a des notes dans la rubrique nécrologie ?)

www.myspace.com/aerosmith

www.facebook.com/aerosmith

aerosmith.com

Colombia / 2012 

Tracklist (80 minutes) : 1. Luv XXX 2. Oh Yeah 3. Beautiful 4. Tell me 5. Out Go The Lights 6. Legendary Child 7. What Could Have Been Love 8. Street Jesus 9. Can't Stop Lovin' You (Duet with Carrie Underwood) 10. Lover Alot 11. We All Fall Down 12. Freedom Fighter 13. Closer 14. Something 15. Another Last Goodbye 16. Up On the Moutain * bonus 17. Oasis In the Night * 18. Sunny Side Of Love *

 

In This Moment – Blood

Croyez moi, pour distribuer la merde, le Hamster c'est un expert, un peu comme  une usine d'épandage à lui tout seul,  le jeune tubercule de la rédaction aurait décidé par crainte de représailles d'aller planter des choux dans son plat pays et d'arrêter de tenter de devenir critique rock à temps plein… le lâche.

C'est donc moi qui me cogne avec horreur les dernières bouses qui tombent. Et bordel je ne sais pas si c'est le calendrier Maya qui détraque la météo, mais il pleut des albums de merde à un train d'enfer ! Je vous le dis encore, on vit vraiment une époque pourrie et jusqu'à la moëlle. Mauvais signe, la pochette est plus agréable à regarder que le contenu, sincérement les ricains, l'inverse aurait été plus convenable pour ma migraine. Parce ce truc, ça fiche la migraine. Et le mal de crâne qui pète le feu à ce moment précis c'est digne de l'ouragan Sandy. Avec cette question lancinante qui me turlupine, mais comment avec la crise du marché du disque, la mort du rock, un label peut-il distribuer une merde pareille ? Avouez que c'est fascinant cet acharnement, quand on connait des petits jeunes qui rament et qui se font jeter comme des sous bock crades par des vendeurs de yaourts industriels qui n'ont pas écouté leur démo…

Pire encore j'apprends que ce groupe de Los Angeles en est à son quatrième album. On en serait presque à souhaiter que la prophétie Maya se réalise à ce point. Difficile d'évaluer le talent réel ou supposé de la vocaliste qui oscille entre braillements dus à un coinçage de doigts spontané et impromptu dans la porte des chiottes et chant clair de prépubère qui a mal à la vie. Et quand on apprend que cette donzelle aurait été élue « fille la plus sexy de la scène metal », on sait qu'au fond ses talents oratoires, on s'en bat les mains.

Le producteur ne doit pas y croire un seul instant vu la proportion d'effets et de bidouillages. Et cette production indigeste qui laisse cette désagréable impression que l'ingé son à enregistré cette bouse avec un son de bande FM en guise de fond sonore. Et puis ça part dans tous les sens, mais jamais dans le bon ! Et cette rébellion de supermarché, vous vous rendez compte il y a une chanson intitulée « pute » ! C'est sûr que chez les parents Mormons ça doit jaser. Bien joué le coup de l'insulte pour parler d'autre chose que de la prétendue musique de ce produit, mais un peu court.

Il faut attendre la neuvième compo pour avoir en guise de miette un vague début de solo de guitare, mais pas transcendant pour autant… et le dixième morceau pour entendre un riff de guitare rythmique digne de ce nom qui émerge de la bouillie d'électro et claviers. 

Ce qui apporte une pierre tombale de plus à ma théorie sur la mort du rock que de vulgaires attachés commerciaux à la solde de l'industrie exploitent sans vergogne, c'est le minimalisme de cette soupe, pas plus d'un riff à la fois et par compo, hein les cocos faut pas gacher le matériel. L'exemple type de ce que donnerait en version « rock » à la sauce commerciale une truffe péroxydée, mais si vous savez une de ces clones de Louise Ciccone qui polluent les ondes radiophoniques, il y en a tellement que je m'en tiens à l'origine du mal. Vous allez voir, ces cons un jour vous vouloir nous refourguer du pinard dans des canettes d'aluminium en nous jurant que c'est aussi bon qu'en bouteille (NDH : personne n'osera lui dire que ça existe depuis 2005 ?). 

Je vais arrêter le yaourt ça me donne des aigreurs d'estomac et mal aux oreilles, le seule remède à cette bouillie inconsistante c'est le Irish Bomb Car. Faut un remontant musclé après une telle purge. Non mais c'est quand même dingue, avoir la gueule de bois sans picoler, c'est exactement la sensation que provoque ce produit !

On touche le fond avec le dernier morceau exclusivement composé de geigneries, de choeurs de pleureuses et d'une ado raleuse dont on n'a qu'une envie, lui botter les fesses et lui d'aller ranger sa chambre fissa. Et le pire dans cette histoire c'est l'absence de support physique, si j'avais eu le disque j'aurais eu le plaisir de le revendre pour filer un peu d'essence à mon scooter, parce que le jus de betterave et l'huile de friture, le moteur il aime pas trop. J'avais bien essayé l'eau de vie, ça marchait du tonnerre, mais vous permettez, je préfère la boire quand même…  mais l'huile de friture, faut la filtrer et c'est un peu long à faire.

Message de service : Hamster il va revenir Patate, hein, c'était une blague ? Sinon tu penses à me filer un disque un des ces quatre ?
 
Vlad l'Empaleur (une note ? ok = 21.12.2012)
 
 
Century Media / 2012
 
Tracklist (48 minutes):
1. Rise with Me 2. Blood 3. Adrenalize 4. Whore 5. You're Gonna' Listen 6. It Is Written 7. Burn 8. Scarlet 9. Aries 10. From The Ashes
11. Beast Within 12. Comanche 13. The Blood Legion 14. 11:11