Book Of The Dead est le deuxième album de Bloodbound, et fait suite à Nosferatu (2005), un album relativement insipide qui est loin d’avoir marqué les esprits, la formation Suédoise, initialement formée autour d’ex- Tad Morose, pratiquant un Power versant régulièrement dans le Prog, le tout sans grande originalité.
Ce deuxième opus voit l’arrivée au poste de chanteur de Michael Bormann, officiant par ailleurs dans Bonfire. De là a dire que les influences de ce dernier sont omniprésentes, il n’y a qu’un pas à franchir, ce que je fais sans difficulté. Les compositions, d’un niveau inégales se répartissent ainsi entre celles qui auraient pu figurer sur le premier album du groupe et celles qui ne trancheraient pas sur un disque de Bonfire. Ce sont ces dernières (« Into Eternity », « Black Shadows », « Book Of The Dead », etc…) qui passent le mieux, le chanteur s’y trouvant bien plus à son aise. Comme sur Nosferatu, la marque Maiden / Helloween est très affirmée, et c'est très certainement ce qui sauve Bloodbound du naufrage, évitant de disparaître dans cet océan de groupes (clones) insipides. La production est bonne, même si par moment le synthé se révèle bien pénible étouffant les guitares qui pourtant démontrent un réel potentiel lors des solis. Ce Book Of The Dead a défaut d’être imposant est plaisant, pour peu que le côté Hard US et les refrains mielleux commun à ce genre de disques ne vous rebute pas.
Nota : L’édition Japonaise renfermera l’inédit « Rivers of Pain »
Nota 2 : Plus surprenant, le groupe jouera le 21 juillet prochain avec Paul Di’anno au Bollnäsfestivalen un concert symphonique de reprises d’Iron Maiden.
Murder-One (6,5/10)
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Metal Heaven – Underclass / 2007
Tracklist (56:30 mn) 01. Sign Of The Devil 02. The Tempter 03. Book Of The Dead 04. Bless The Unholy 05. Lord Of Battle 06. Flames Of Purgatory 07. Into Eternity 08. Black Heart 09. Black Shadows 10. Turn To Stone 11. Seven Angels
L’air de rien, Revenge (2005) remonte déjà à plus de deux ans, et c’est donc logiquement que Paragon se rappelle à notre bon souvenir avec ce Forgotten Prophecies qui arbore une pochette des plus réussies. Si l’on exclue la très bonne reprise d’Overkill Deny The Cross, cette livraison 2007 des Allemands compte dix titres qui permettent de les retrouver là ou on les avait laissé, à savoir dans un univers Heavy-Métal germanique dans la plus pure tradition de Grave Digger, formation dont ils semblent à nouveau se rapprocher ostensiblement.
Le jeu musclé vient parfaitement servir des compositions énergiques et variées qui jouissent d’une bonne production. Cette fois-ci cette dernière a été assurée par Steve Quellmalz et Arne Wachtmann (qui se sont chargés du son de Paragon sur divers festival), préférés au récurant Pet Sielck, et l’on ne peut blâmer le groupe tant le résultat est convaincant. C’est notamment le chant de Andreas Babuschkin, toujours aussi original et indentifiable quasi-instantanément, qui bénéficie le plus de cette approche résolument live. Comme entraperçu sur les deux albums précédents, Paragon est désormais parfaitement maître de son style, sachant pertinemment ce qui convient au groupe. C’est ainsi que Forgotten Prophecies ne renferme aucune réelle faiblesse au niveau de l’écriture. A noter la présence judicieuse de l’instrumental « Revelations » qui n’est pas sans rappeler Metallica.
Comme sur tout le reste de la discographie, on pourra toujours venir reprocher à Paragon son manque d’originalité, mais à partir du moment ou l’on est fan de Heavy-Metal, la justesse des compositions et la qualité d’interprétation l’emportent sans problème. L’édition limitée renfermera un DVD live du groupe au Metal Bash Open Air 2005 et sur le Metal Bash Road Kill Tour, le tout pour un total de dix morceaux.
Murder-One (08/10)
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Remedy Records – Underclass / 2007
Tracklist (51:39 mn) 01. Hammer of the Gods 02. Arise 03. Face of Death 04. Halls of Doom 05. Revelations 06. Forgotten Prophecies 07. Agony 08. Souleaters 09. Gangland 10. Wargods 11. Deny the Cross
Core nous vient d’Autriche et nous propose son déjà troisième album dont je n’ai eu vent à aucun moment, Perfect Summer augure de la mise en avant du groupe grâce à une meilleure distribution.
Core est un trio de rock que l’on pourrait qualifier de stoner notamment dû à une prod de qualité mais au son assez roots, cet album ayant été enregistré dans les conditions du live il en ressort une énergie et une saveur toute particulière.
Perfect Summer sent le rock’n’roll à plein nez avec une certaine touche déjà essaimée par les Soundgarden, Audioslave ou même Slash’s Snakepit. Tout cela pour vous faire parvenir par la lecture le goût très prononcé de cet album dont les références citées vous parcourt l’échine d’ors et déjà.
Core n’est certes pas uniquement réduit à cela car ces douze morceaux possèdent une âme.
Qu’elle soit tendre avec Angel’s Eyes (ou Perfect Summer), surprenant titre d’ouverture lorsque l’on s’enfile la suite plus pêchue avec un côté vintage dans les grattes.
Qu’elle soit ancrée dans des racines de blues, de rock, de grunge ou même de metal l’identité est présente et chaque pièce de ce « parfait été » sue l’hormone mâle et l’âpreté d’un rock tantôt surprenant (Mexican Serenade), tantôt saccadé (Trip Enough), épicé à la sauce ZZ Top sur Don’t Let Us Down (clip en bonus sur le skeud) ou encore bien gras et torturé avec A Million Miles.
Profitez également sur cette galette du tube du groupe The Angle présent sur l’album Away dans la continuité de King’s Phone.
La triplette veut attirer les filles en bikini comme autant de petits frères de Tommy Lee et à coup sûr ils vont faire mouche, l’été sera chaud pour les Core.
Clayman (07.5/10)
Corecosmos Recordings / 2007
Tracklist : 1. Angel’s Eyes 2. Trip Enough 3. Don’t LetUs Down 4. Italian Stallion 5. Swallow 6. Perfect Summer 7. Mexican Serenade 8. Hot In Herre 9. Avalanche 10. Drifting 11. A Million Miles 12. King’s Phone 13. The Angle (bonus)