Archive for février, 2015

oshy_15022015_Win_RosLes visuels du groupe où chacun des membres se voit grimés en guerrier barbares sont plutôt amusants et mettront plus d’un amateur curieux dans les bonnes dispositions pour apprécier ce Wardens of the West Wind. Les italiens poursuivent leur quête et enfoncent le clou après un premier album, Shadows Over Lothadruin (chronique ici), plein de naïveté mais également de belles promesses. Comme d’habitude la forme se veut très soignée avec une pochette sympathique, dans les tons bleus, et un joli logo, le tout cherchant à s’inscrire dans les codes canoniques du Power métal symphonique.

Dès les premières notes de « Age Of Conquest » après l’intro instrumentale traditionnelle, on sent un groupe très concerné qui a su apprendre et progresser après deux années de travail sur ce nouvel opus. Les chansons se veulent plus directes, à la fois puissantes et catchy, les transalpins ont su, dans l’ensemble, éviter les digressions stériles et se concentrer sur l’essentiel. La force et la conviction guerrière sont bien au rendez-vous mais le côté mélodique et accrocheurs n’est jamais très éloigné. Moi qui aime les claviers, je suis ici servi puisqu’ils se taillent une part de lion aux côtés des guitares. Le groupe reste jeune mais ils ont reçu un soutien de poids en la personne de Cristiano Bertocchi (ex-LABYRINTH, ex-VISION DIVINE) qui en plus d’avoir produit le premier EP de WIND ROSE en 2010 a officiellement intégré les rangs du groupe en tant que bassiste depuis 2014. Difficile de savoir quel influence il a pu avoir sur ses camarades mais il est évident que le propos des transalpins a mûri, il s’est encore professionnalisé et donne un résultat assez convaincant. Certaines mélodies et certains refrains sont moins réussis que d’autres mais dans la globalité, Wardens of the West Wind s’avère plus convaincant que son prédécesseur.

WIND ROSE perpétue avec talent la tradition du Power métal symphonique made in Italy et démontre encore une fois la vivacité de nos voisins de l’autre côté des Alpes. Ils ne font pas preuve d’une originalité débordante mais le résultat est là, le travail a été mené avec sérieux et application et le groupe peut maintenant en récolter les fruits. Il reste encore du travail face aux leaders du genre. Difficile en effet à l’écoute de cet album de ne pas penser à BLIND GUARDIAN et DRAGONLAND. Ces deux noms restent encore un cran au-dessus par rapport à WIND ROSE qui pêche encore parfois par facilité et naïveté.

J’ai aussi pensé à un autre groupe très cher à mon cœur en écoutant Wardens of the West Wind. L’ombre d’un FAIRYLAND a lourdement plané au-dessus de moi pendant chaque écoute. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, en compulsant le site internet de WIND ROSE j’ai eu le plaisir de lire que le chanteur de WIND ROSE, Francesco Cavalieri, allait collaborer avec Philippe Giordana alors que ce dernier travail dur sur un quatrième album. Moi qui voyait les français moribonds, l’excitation est à son comble dans l’attente de découvrir le successeur au superbe Score To A New Beginning. En attendant, le deuxième album de WIND ROSE constitue un apéritif de qualité et saura nous faire attendre la suite du menu. A découvrir en première partie d’ELUVEITIE et SKÀLMÖLD ces jours-ci près de chez vous !

Oshyrya (07/10)

 

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Scarlet Records / 2015

Tracklist (51:00 mn) 01. Where Dawn and Shadows Begin 02. Age Of Conquest 03. Heavenly Minds 04. The Breed Of Durin 05. Ode To The West Wind 06. Skull And Crossbones 07. The Slave And The Empire 08. Spartacus 09. Born In The Cradle Of Storms 10. Rebel And Free

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01. Avant de parler de SERIOUS BLACK, un mot sur ton autre projet EMERGENCY GATE. Vous avez sorti assez récemment un album non ?

Mario Lochert: Oui tu as raison, nous avons publié en septembre dernier notre nouvel album qui s’appelle Infected (chronique ici). Grâce à ce disque nous avons pu tourner et nous produire sur trois continents et c’est un très bon disque que je conseille. Les retours ont été bons et cela a représenté une étape importante pour nous. A chaque fois nous essayons d’innover et d’apporter des nouveautés. Je suis heureux de cet album. Je compte me concentrer en 2015 sur SERIOUS BLACK car il s’agit aussi de mon bébé et j’aime beaucoup jouer cette musique car revienne à mes racines.

 

02. Sur votre site nous pouvons lire l’histoire officielle du groupe, l’aventure aurait débutée lors d’une discussion entre amis. Est-ce vrai, cela semble être un peu trop beau non ?

Oui c’est bien la vérité. Je connais Roland (Grapow) depuis longtemps et je suis en charge du booking de ses tournées avec MASTERPLAN. Je gère aussi les aspects techniques du groupe pendant leurs tournées… Nous nous connaissons depuis si longtemps et c’est la même chose en ce qui concerne Thomen (Stauch). Je suis en contact avec lui depuis 2007. SERIOUS BLACK est né de ces discussions et de ce projet commun. Nous sommes tous bien occupés avec nos groupes respectifs mais au moment d’aller plus loin nous avons choisis des musiciens qui se connaissaient et surtout qui étaient compatibles les uns avec les autres.

Roland connait Thomen qui connait bien Roland et ils connaissent Urban (Breed) et lui-même connait Jan (Vacik) et Dominik (Sebastian) les connait également… Roland et moi avons beaucoup discuté ensemble en Espagne et nous sommes tombés d’accord sur le fait de tenter l’aventure. J’ai suggéré alors le nom de Thomen à Roland qui m’a dit « oui c’est le bon musicien, demandes-lui ». C’est ce que je fais et en deux minutes la question était réglée, Thomen voulait intégrer le groupe. Le suivant était je crois Dominik. Je lui ai demandé car nous nous connaissons tous les deux depuis des années. Et il a dit oui.

Le suivant était Jan et ce fut facile car c’est mon partenaire dans les Dreamsound Studios. Et lorsque nous nous sommes tous retrouvés pour une première session de composition, nous avons tous su qu’il nous fallait alors trouver une âme pour le groupe, une voix. Et Thomen a alors proposé d’appeler Urban. Et ce fut une révélation, bien sûr Urban serait la parfaite dernière pièce du puzzle.

 

03. Et pourtant Urban habite outre-Atlantique, ce fut facile de le convaincre ?

Oui ce fut facile. J’ai essayé de l’appeler au téléphone mais cela ne fonctionnait pas. Donc j’ai pris contact avec lui via sa fille sur Facebook lui demandant son adresse mail. Je lui ai de suite écrit et cinq minutes plus tard il me répondait qu’il faisait partie de l’aventure lui aussi. En réalité avec des mecs sérieux et passionné comme les membres de SERIOUS BLACK, le processus n’est pas plus compliqué. En quatre jours nous avions le line-up du groupe prêt à travailler.

Pour être honnête avec toi nous n’avons pas signé de contrat entre nous, tout est né de la confiance que nous nous faisons tous mutuellement. Si tu es obligé de signer des contrats entre les membres d’un groupe tu peux commencer à t’inquiéter car cela ne veut alors plus rien dire. Tu ne parles alors plus d’amitié mais de business. Nous avons fait ce disque sans contrat, nous partons bientôt en tournée et c’est la même chose nous donnerons notre meilleur sur scène et cela suffit largement.

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04. Le groupe est très varié avec des membres de différents pays. Cela n’a pas posé de problème ?

Oui tu as raison, Urban Breed est suédois mais il vit aux USA, Jan est tchèque, Roland est allemand mais il vit en Slovaquie, Dominik vit à Linz en Autriche moi j’habite Munich et Thomen Düsseldorf. De nos jours cela ne fait plus une grande importance. Si tu es bien organisé les vols ne sont pas très chers et si tu es prévoyant cela passe tout seul. Nous étions souvent tous ensemble pour travailler. Pour te donner un autre exemple, aujourd’hui même Urban arrive en Europe pour travailler avec nous tous.

Je suis aujourd’hui à Paris pour cette journée Promo mais nous serons tous demain à Munich pour travailler déjà sur de nouvelles chansons et à la fin de la semaine nous attaquons l’enregistrement d’un clip vidéo. Je comprends que les exemples de supergroupe sans réelle existence ni substance sont légions. Mais ce n’est pas notre cas. Et je peux te donner un exemple de cela : connais-tu beaucoup de groupe rassemblant de beaux noms comme le nôtre qui accepte de jouer trente-cinq minutes en première partie d’HAMMERFALL sans que cela ne lui rapporte rien financièrement parlant ? Mais nous le faisons car c’est notre moyen de nous présenter au public et de mieux nous faire connaître.

Et Cela ne nous dérange pas car nous savons comment cela fonctionne et nous devons parcourir les routes et nous frotter à la poussière pour progresser. C’est ainsi que le groupe va se forger une identité et souder les liens entre chaque membre.

 

05. Donc vous penser déjà à l’avenir et chacun s’investit dans cette perspective ?

Oui bien sûr sinon nous ne commencerions pas déjà à composer de nouvelles chansons pour le futur album et nous ne nous préparions pas ainsi sérieusement pour la tournée à venir. Nous avons livré ce disque à notre label il y a déjà plusieurs mois de cela et nous avons déjà trois ou quatre chansons sous le coude pour le prochain. Et notre processus de création, de composition est très sain. Bien sûr quelqu’un allume la mèche en proposant une idée et nous nous échangeons ces idées à travers Skype, Urban propose alors des mélodies vocales sur ces idées et l’idée évolue progressivement. Je pense que mes voisins sont déjà en train de de devenir fous.

Personne ne tire la couverture vers lui, dans SERIOUS BLACK tu as six forces créatrices, six maîtres du jeu. L’effort est collectif mais nous nous appuyons sur les compétences et les forces de chacun. Je m’occupe plus du management et de l’organisation des concerts, Thomen gère les parties graphiques et le merchandising, Jan prend ne charge toutes les orchestrations, chacun sait ce qu’il doit faire te sa place. Urban s’occupe du site web… Chaque pièce du puzzle s’emboite harmonieusement. Chacun est complémentaire.

 

06. Composez-vous beaucoup pour ensuite faire un gros tri ou ne travaillez-vous que les chansons qui apparaitront finalement sur le disque ?

L’album dans sa version standard compte onze chansons et c’est ce que tu as eu pour la promo. L’édition limitée ne compte pas moins de trois titres supplémentaires, quatorze chansons en tout donc, quinze pour le Japon. Et si tu as aimé ces onze chansons de l’édition standards je t’encourage à acheter la version limitée car tu ne seras alors pas déçu des trois titres supplémentaires. Nous avons vraiment jeté une pièce en l’air pour faire la sélection à pile ou face des chansons de l’édition standard et de l’édition limitée. Ce fut un processus un peu foi car chacun avait son avis et se battait pour que tel titre ou tel autre apparaisse au sein de l’édition standard. La qualité est la même, toutes ces chansons sont fantastiques.

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07. Comment avez-vous défini le style adopté par le groupe ?

C’est là d’où je viens, là d’où nous venons tous. Plus jeune, j’ai commencé à écouter du heavy métal à travers GUNS N' ROSES, MÖTLEY CRÜE, IRON MAIDEN, METALLICA. C’est mon genre de musique. J’ai moi-même évolué à partie de cette base, de ce terreau fondateur et cette mutation s’entend à travers EMERGENCY GATE. Nous avons beaucoup évolué et l’arrivée de Matthias Kupka (ex-SUIDAKRA) a encore fait changer notre son. Les démarches d’EMERGENCY GATE et de SERIOUS BLACK sont très différentes. Avec ce dernier, je suis revenu à mes racines et même si je prends beaucoup de plaisir avec EMERGENCY GATE, je trouve autre chose, un nouvel enthousiasme avec SERIOUS BLACK. J’ai maintenant c’est deux priorités.

 

08. Vous allez bientôt débuter comme tu le disais une tournée avec HAMMERFALL et ORDEN OGAN. Que pouvons-nous en attendre ?

Nous proposons un très bon show avec de belles performances de chacun de nous. Nous serons concentrer sur le groupe et nous ne proposerons que du matériel issu de ce premier album sans emprunter à nos autres groupes présent ou passé. Nous ne voulons pas créer une confusion et mélanger les styles et les groupes. Et c’est pourquoi sur Facebook par exemple nous faisons très attention de ne pas mélanger les genres et poster des news SERIOUS BLACK sur le compte MASTERPLAN… SERIOUS BLACK reste seulement SERIOUS BLACK et nous ne voulons pas nous appuyer sur les autres groupes pour exister. Les concerts seront supers.

 

09. Au fait d’où vient le nom du groupe ?

Oh c’est assez simple, je suis étonné que tu le saches pas, cela vient bien sûr d’Harry Potter et c’est un clin d’œil à l’un des personnages. C’est très sérieux ! Les concerts à venir seront magiques, chacun de nous sera équipé d’une baguette magique et d’un chapeau et il se peut que nous fassions alors apparaître des lapins ! (rires)

 

10. Comment avez-vous travaillé la pochette de l’album ?

L’artiste en charge de la pochette a été Daniel Hofer d’Archetype Design. Il vient d’Italie et c’est un type super talentueux et très sympa. Il a signé également des pochettes pour EMERGENCY GATE. Si on revient un moment sur le titre de l’album, As Daylight Breaks, il s’agit pour moi, car je ne peux parler que pour moi, de l’Archange qui envoie le feu sur Terre. Il arrive sans cesse tellement de catastrophes sur Terre, les morts, la violence, alors que si chacun de nous faisait un petit effort pour prendre soin de l’autre et faire le bien, la vie, serait tellement plus belle. Même chose pour la politique… Et un jour il se passera quelque chose de grand et alors la lumière du jour traversera les nuages et sera à nouveau visible de tous. C’est ma vision personnelle.

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11. Vous proposez un boxset très limité pour l’album avec des dédicaces, un t-shirt… A quel point est-ce important pour vous de proposer ces éditions limitées pour les collectionneurs ?

Je suis moi-même un gros acheteur de musique avec près de quatre-cents vinyles et peut-être deux milles Cd à la maison. Je ne me considère pas comme un collectionneur mais j’achète ce qui me plait et qui sonne bien. Pourquoi le boxset ? Nous l’avons fait pour les fans sans trop calculer, pour leur faire plaisir. Si tu l’achètes sur Amazon, cela te coutera 29,99 euros avec à l’intérieur le cd en édition limitée qui tout seul vaut dix-sept euros plus le t-shirt qui vaut quinze euros.

Donc déjà là, tu dépasses les trente euros. En plus de cela, tu as des visuels signés, des bons d’achat pour notre merchandising avec une réduction de 10 % lors de la tournée et encore d’autres cadeaux. Bref nous avons fait cela pour les fans et la valeur est excellente car d’autres groupes commercialiseraient ce même coffret pour cinquante ou soixante euros. Mais nous avons fait un effort.

Et enfin "Le Quizz De Métal Chroniques Quizz" pour terminer cette interview:

01. Quelle est ta chanson préférée (tous artistes, époques…) ?

« Kickstart My Heart » de MÖTLEY CRÜE

 

02. Premier album acheté ?

Appetit for Destruction de GUNS N' ROSES

 

03. Dernier album acheté ?

Greatest Hits de BON JOVI lors du dernier Wacken.

 

04. L’album qui a allumé ton étincelle artistique, qui t’a poussé à jouer de la basse et vouloir en faire ta vie ?

J’ai joué dans le passé à un haut niveau au football au sein des ligues allemandes. Et un jour des mecs que l’école m’ont demandé si je connaissais quelqu’un qui jouait de la basse. Et j’ai dit « oui, moi ». Et pourtant ce n’était pas la vérité, je savais juste que ma mère avait une basse et un petit ampli à la maison. Et ils m’ont alors demandé de les rejoindre le dimanche suivant dans leur salle de répétition.

Et donc j’ai alors dû faire un choix entre une carrière à vingt-deux acteurs (le football) ou à seulement cinq (la musique). L’histoire est très longue et je te raconterai tout de mon choix de la basse lors de la tournée autour d’une bière après le concert de SERIOUS BLACK. Et je t’assure que tu riras alors énormément.

 

Tous nos remerciements à Roger WESSIER (Replica Promotion)

 

Chronique de l'album ici

Site internet

oshy_14022015_Fur_GalliLes clichés ont la vie dure et découvrir ainsi un groupe de folk métal originaire de la botte a de quoi surprendre. Ok nous avions récemment parlé dans le genre de VEXILLUM (chronique ici) mais ici le mimétisme avec les groupes scandinaves est poussé largement plus loin. FUROR GALLICO est originaire de Milan et pose les premières pierres de l’édifice à partir de 2007. Ils font leur premiers pas dans le grand monde à travers une première démo, 390 BC – The Glorious Dawn, en 2009 puis un premier album éponyme l’année suivante. Après bien des concerts et plusieurs changements de personnels, les transalpins sont désormais prêts à entamer la second chapitre de leur périple via ce nouvel album, Songs from the Earth.

Cet album s’inscrit suit les pas de groupes désormais bien établis comme ARKONA et surtout ELUVIETIE. Cette référence aux Suisses n’est pas innocente car FUROR GALLIC a déjà croisé la route de ses voisins helvètes. Ils ont assurés la première partie de ses derniers lors d’un concert à Fribourg (Suisse) et à cette occasion, il ont rencontré Oliver Macchi, manager d’ELUVITIE qui a pris les italiens sous son aile. Cette collaboration aura été fructueuse en menant à la signature avec Massacre Records. Cette proximité managériale se traduit également au niveau artistique tant la démarche des deux groupes est proche. On retrouve la même volonté de proposer des chansons fortes et complexes, très chargées en émotions avec un mélange malin entre les éléments métal et les touches folks. L’utilisation de différents types de chants par Davide n’est pas non plus sans rappeler ce que fait Chrigel Glanzmann. Les italiens ont mis les petits plats dans les grands avec de nombreuses orchestrations et des chœurs qui donnent une épaisseur à ces chansons. Le côté festif n’a pas non plus été oublié et ces chansons semblent taillées pour la scène malgré leur complexité.

Pour mener à bien Songs from the Earth, FUROR GALLICO a su s’entourer d’une fine équipe. Les sessions d’enregistrement se sont déroulées au Metropolis Studio de Milan et au Wardencliff Studio près de Bovisio Masciago. Le mixage a pris place à l’Alpha Omega Studio de Blevio et été assuré par Alex Azzali (ANCIENTS). Plusieurs musiciens sont venus prêter mains forte comme Federico Paulovich (DESTRAGE) à la batterie, Luca Verioli à la cornemuse sur “Nemain’s Breath et “La Notte dei Cento Fuochi” etc… Le résultat sonne plutôt bien même si le son s’avère parfois un peu rêche, pas tout à fait encore au niveau d’un ELUVEITIE. Signalons le chant (principalement hurlé) en italien sur quelques titres. C’est loin d’être désagréable.

Avec ce deuxième album, FUROR GALLICO a de quoi impressionner très positivement les fans de métal folk. Les italiens font sans aucun doute figure d’outsider mais ils ont quelques solides arguments à faire valoir en face des champions européens. Scandinaves ou suisses. N’hésitez pas à aller les applaudir lors du Cernunnos Festival à Paris la semaine prochaine.

Oshyrya (7,5/10)

 

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Scarlet Records / 2015

Tracklist (50:21 mn) 01. The Song of the Earth 02. Nemàin's Breath 03. Wild Jig of Beltaine 04. La Notte Dei Cento Fuochi 05. Diluvio 06. Squass 07. Steam over the Mountain 08. To the End 09. Eremita