Finalement, heureusement pour Orion qu’il a un job (espérons-le pour lui) bien payé chez Behemoth, parce que s’il devait compter sur son propre groupe, et plus particulièrement sur son dernier opus, je ne sais pas si l’on parlerait aussi souvent de notre brave ami polonais.

Parce que ce dernier Vesania est loin d’être convaincant, à des lieues de tous les espoirs que j’avais fondés dans ce groupe. Plus varié que Behemoth, avec cette petite pointe symphonique, le Black Metal de Vesania dévoilait une autre facette du personnage, celle de compositeur (et non de simple exécutant chez Behemoth). J’ai presque l’impression que le groupe a fait un pas en arrière, avec un album pas vraiment emballant, un genre de sous-Dimmu qui démarre sur « Halflight », un opener mollasson, et cette impression se poursuit tout au long de l’album : un groupe qui manque de mordant, un frontman à la hargne atténuée, et ce chant clair… pffff, on est loin de ce qu’un Dimmu Borgir nous proposait.

Deus Ex Machine date déjà de l’année passée, et c’est plutôt par obligation que je me le suis à nouveau refarci, et mes premières impressions datant de la sortie se confirment : après un Behemoth décevant, Orion s’avère aussi décevant avec son propre groupe. Mauvaise année pour les Polonais…

Mister Porn (3,5/10)

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Metal Blade Records / 2014
Tracklist (51:02) 1. Halflight 2. Innocence 3. Disillusion 4. Vortex 5. Dismay 6. Glare 7. Notion 8. Disgrace 9. Fading 10. Scar