Archive for juillet, 2015

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01. Pour quelqu’un qui découvrirait le groupe avec ce nouvel album, que pouvez-vous nous dire vous concernant ?

Nous jouons la musique que nous aimons et que nous voulons entendre sans nous soucier des autres et sans compromis. Nous le faisons pour l’amour de la musique et le plaisir de pouvoir jouer de nos instruments. C’est magique de pouvoir partager ce plaisir au sein d’un groupe. Nous nous ne sommes pas là pour impressionner qui que ce soit. Nous essayons juste de nous motiver les uns et les autres et d’amener nos performances à un niveau supérieur.

 

02. Si vous deviez résumer le groupe en trois mots, quels serait-ils et pourquoi ?

Dynamique, aggressif et affamé !

 

03. Quelle était votre idée, votre ambition au moment d’entamer le travail sur votre nouvel album ?

Je voulais pouvoir reprendre tut ce que nous avions fait dans le passé, tenir compte des critiques des diverses chroniques et créer quelque chose qui prouverait que nous avons encore progressé et gagné en maturité. Plus gros, plus fort, PLUS !

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04. Que peux-tu nous dire de la composition et de l’enregistrement de cet album ?

Nous avons vraiment pris du plaisir lors de ces sessions, avec beaucoup de créativité. Les nouvelles idées ont émergées rapidement en nombre même si nous avions déjà mis en branle un plan général assez solide. Le courant créatif a débuté pendant le processus d’enregistrement lui-même. Plus nous écoutions, plus les nouvelles idées de les nouvelles mélodies émergeaient d’elles-mêmes naturellement. Et je me suis retrouvé à devoir réécrire la majorité des lignes vocales à la fin de l’enregistrement.

 

05. Quels sont vos attentes et vos espoirs pour le groupe ?

Continuer à faire de la musique qui puisse capturer l’attention et être appréciée d’autres musiciens et fans de musique. Je veux et espére continuer à progresser et me concentrer sur la création de notre identité sonore propre.

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Et enfin "Le Quizz De Metal Chroniques Quizz" pour terminer cette interview

01. Quelle est ta chanson préférée (tous artistes, époques…) ?

Il y a en beaucoup trop pour ne choisir une. Un titre de LYNCH MOB sans doute (“For a Million Years ?”)

 

02. Premier album acheté ?

Je ne m’en souviens pas, je dirais VAN HALEN – 1

 

03. Dernier album acheté ?

WHITESNAKE – The Purple Album

 

04. D’où est venue l’étincelle qui t’as donné envie de devenir musicien ?

A force de voir sur scène tous les groups que j’aimais et également voir mes amis devenir de plus en plus bons avec leurs instruments. Tout cela me semblait bien réel et finalement rapidement à ma portée.

 

Tous nos remerciements à ON TOP et Scott (ClawHammer PR).

 

REVERBNATION

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oshy_13072015_Gavi_HarrisA chaque sortie d’un album solo d’un des ex-futurs membres de PORCUPINE TREE, il est effrayant de constater à quelle point ces artistes sont individuellement doués. Ils ont su faire des merveilles tous ensembles mais on devine les féroces batailles créatrices qui devaient avoir lieu à chaque nouvel enregistrement. La magie n’est pas la même mais à défaut de pouvoir écouter avant (très) longtemps un nouveau PORCUPINE TREE, chacun nous régale l’un après l’autre. Après Steven Wilson et Richard Barbieri, Gavin Harrison (batterie et percussions) apporte lui aussi sa pierre à l’édifice.

Il avait déjà fait parler de lui depuis la mise en congélation de son groupe principal en collaborant à plusieurs reprises avec le bassiste 05Ric. The Man Who Sold Himself (chronique ici) avait su à l’époque enchanté notre camarade Poney. Alors qu’il travaille avec KING CRIMSON sur les tournées à venir, le père Harrison se rappelle à notre bon souvenir à travers ce disque assez bizarre où il présente sa réinterprétation de différents titres de PORCUPINE TREE. Il a modifié tous les arrangements de ces titres qui figurent parmi ses favoris, se les réappropriant et les adaptant à un big band. Il aura fallu environ cinq années de travail pour arriver au bon équilibre, à l’équilibre subtil souhaité par Gavin Harrison. Les codes des chansons originales ont explosés, nous sommes parfois dans une réinterprétation free-jazz avec énormément de cuivres et une folie, une ampleur nouvelle apportée par la configuration big band. Attendez-vous à être surpris, on ne parle plus de rock progressif ici. Connaissant le bonhomme, la maîtrise et la maestria technique sont bien sûr de la partie sans que cela ne tombe jamais dans la démonstration stérile. Sur le papier, tout semble parfait mais cette avant-gardisme m’a laissé sur le pas de porte. Votre serviteur n’a jamais vraiment réussi à rentrer dans ce Cheating the Polygraph. Plus le disque avançait plus le côté lent et suranné de l’ensemble me sautait au visage. Malgré de belles qualités d’interprétation, l’ennui finit toujours par l’emporter.

Avec le recul, difficile de vraiment savoir à qui recommander cet album. Mêmes les fans acharnés de PORCUPINE TREE pourraient ne pas retrouver ici leurs petits et n’écouter que d’une oreille discrète des huits réinterprétations. Gavin Harrison est un musicien extraordinaire mais il s’est fait plaiqir de façon un peu égoïste avec Cheating the Polygraph. Il a sans doute pris son pied avec ses camarades musiciens mais je crains de ne pouvoir dire la même chose de nous, pauvres auditeurs.

Oshyrya (06/10)

 

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Kscope / 2015

Tracklist (49:08 mn)] 01. What Happens Now? 02. Sound Of Muzak/So Called Friend 03. The Start Of Something Beautiful 04. Heart Attack In A Layby/The Creator Had A Mastertape/Surfer 05. The Pills I’m Taking (from Anesthetize) 06. Hatesong/Halo 07. Cheating The Polygraph/Mother & Child Divided 08. Futile

oshy_13072015_Ozri_TentaclSi vous connaissez le nom d’OZRIC TENTACLES c’est que vous vous êtes forcément intéressé à la scène rock progressive, space rock à un moment ou un autre de votre vie. En effet, les anglais distillent leur rock psychédélique et planant depuis 1983 après la fondation en groupe dans le Somerset. Technicians of the Sacred n’est pas moins que leur vingt-et-unième album et fait suite à Paper Monkeys publié en 2011. Autre particularité de ce nouvel opus, il s’agit d’un double album, le premier depuis 25 ans (Erpland en 1990) mais comme les labels ne manquent pas d’imagination pour compliquer la vie de l’honnête chroniqueur, nous avons reçu le disque tronqué de deux titres. On va donc faire avec cela.

En trente ans de carrière, OZRIC TENTACLES a vu passer un sacré nombre de musiciens dans ses rangs. Le seul rescapé des débuts reste le guitariste Ed Wynne mais à la lecture des autres membres du groupe, il aime bosser en famille. Mais au cours de ces années, la démarche des anglais n’a pas vraiment changé. La musique qu’ils proposent est assez étrange, Ils utilisent beaucoup de claviers et de sons électroniques en plus des instruments rock habituels. Cela donne une musique très spatiale et légère, certains qualifierait cela d’Ambient histoire d’utiliser un vocable moderne. Pour faire des comparaisons, si vous appréciez le travail de TANGERINE DREAM, KLAUS SCHULZE, Jean-Michel Jarre même, vous devriez vous intéresser de près à la musique des britanniques. J’en vois déjà qui tournent les yeux vers le ciel sûrs d’avoir a affronté une musique diluée à l’extrême et assez ennuyeuse. Ce jugement reste bien sévère même s’il n’est pas dénué de tout fondement. Votre serviteur est grand amateur de cette musique planante et répétitive mais tout le monde aura du mal à s’enquiller avec joie ces longues plages répétitives. En musique de fond tout va très bien mais difficile de rester concentré pendant de longues musiques sur ces digressions atmosphériques qui virevoltent là sous nos yeux. Et encore, OZRIC TENTACLES a fait un effort puisque seules deux compositions dépassent les dix minutes. Ce relatif effort de brièveté est à saluer.

Vous trouverez vraiment à boire et à manger sur ce Technicians of the Sacred, on passe d’un anecdotique musique d’ascenseur à de longues plages touffues à la mélodie accrocheuse. Ce disque n’est pas à mettre entre toutes les mains et même les amateurs devront s’y adonner avec parcimonie, selon leur humeur du moment. A éviter les jours où tout va mal au profit d’un bon vieux IN FLAMES. Il manque un peu plus de quinze minutes à notre écoute mais elles ne devraient pas fondamentalemetn changer l’intérêt du disque. Reste que la méthode est assez discutable.

Oshyrya (7,5/10)

 

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Madfish / 2015

Tracklist

Disc 1 (45:18 mn) 

01. The High Pass 02. Butterfly Garden 03. Far Memory 04. Changa Masala 05. Zingbong 06. Switchback

Disc 2 (43:51 mn)

01. Epiphlioy 02. The Unusual Village 03. Smiling Potion 04. Rubbing Shoulders with the Absolute 05. Zenlike Creature